Quel livre troublant !
Le plancher, c'est
le plancher de Jeannot, celui de sa chambre.
La chambre est dans une ferme et en gros c'est au milieu de nulle part mais pas assez nulle part. C'est vraiment quelque part et on préférerait profondément que
C'est dans le Béarn, dans une campagne si profonde, si enfermée, si isolée que ça ne peut mener qu'à cette folie. Violence, silence, inceste, labeur, labeur, silence, silence.
Jeannot hérite de la ferme, ne peut pas mener à bien ce que l'on attend de lui. Sa mère, sa soeur et toute cette solitude si énorme.
Cela explose en mots obsessionnels sur un plancher.
Perrine le Querrec rend tout cela merveilleusement bien.
C'est un livre qui gratte, qui frappe, qui se lit en s'accrochant.
C'est un livre qui marque.
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