Un vide bibliothèque, tous les livres à un prix dérisoire, l'occasion de découvrir à petit prix un chef d'oeuvre ou pas ....
Les éditions Viviane Hamy, sont pour moi un gage de qualité ...
Un roman du terroir mêlant l'histoire du mouvement ouvrier en Bretagne sud-est et une histoire d'amour.
Tout est centré sur les souvenirs d'un jeune instituteur, fier de son métier, fier de pouvoir contribuer à la révélation de l'intérêt de la connaissance chez les rouges.
Ce n'est pas un roman destiné à nous faire revivre les événements de l'année 1906, les faits rapportés sont juste la toile de fond d'une histoire d'amour entre une femme libre et un jeune instituteur ... deux mondes se croisent.
On y découvre des personnages haut en couleur, entre autres, Alphonse Adolphe Merrheim, (1871-1925), ouvrier st syndicaliste révolutionnaire secrétaire de la Fédération des Métaux de la CGT.
On y découvre un ancien établissement sidérurgique, que l'on a appelé les forges d'Hennebont, créées pour répondre aux besoins croissants des conserveries de légumes et de poissons du sud de la Bretagne. (1)
C'est bien écrit, et ça nous donne envie d'aller faire un tour dans ce coin de la Bretagne.
(1) ce que nous raconte le net ....
1860 : Naissance des forges d'Hennebont :
En 1860, Émile et Henri Trottier, ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers, fondent une « usine à fer » sur leur propriété de Kerglaw en Inzinzac-Lochrist, sur la rive droite du canal du Blavet. La période est propice car l'essor de la conserverie entraîne une forte demande en fer-blanc, qui est alors majoritairement importé d'Angleterre. de plus, la main-d'oeuvre rurale est abondante et bon marché.
Dès 1900, les ouvriers créent une caisse de secours, un centre d'éducation ouvrier, un syndicat et son foyer.
En 1903 l'entreprise connaît sa première grève importante, suite à la suppression de la prime pour le nettoyage dominical des fours. Plus de 2 000 personnes défilent dans les rues. Au bout de quarante jours, les grévistes obtiennent gain de cause. En 1906 les ouvriers revendiquent la journée de 8 heures et se mettent en grève pendant 115 jours, mais cette fois sans succès.
L'entreprise appartint successivement aux frères Trottier (de 1861 à 1880), à la Compagnie des Cirages Français (de 1880 à 1937), à la Société des Forges d'Hennebont et des Dunes (Groupe Firminy) (de 1937 à 1949) et enfin à la Société « Forges d'Hennebont » (de 1949 à 1966).
Les bâtiments des forges abritent actuellement un écomusée des Forges et une maison de l'Eau.
L'écomusée industriel d'Inzinzac-Lochrist a été inauguré en 1981, suite à l'action passionnée de Gisèle Le Rouzic qui s'est impliquée dans la sauvegarde du patrimoine métallurgique des forges d'Hennebont. Elle en devient alors la conservatrice.
C'est actuellement le seul établissement breton de ce type. Installé dans l'ancien laboratoire des essais sur métal, il comporte 18 salles d'exposition. le Musée permet de découvrir l'histoire industrielle et sociale des forges et l'identité de la communauté ouvrière qui y a vécu.
Un petit rappel pour ceux qui sont passé à côté ... l'auteur du livre est
Gisèle le Rouzic !