AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782878580204
298 pages
Viviane Hamy (01/01/1992)
3.42/5   6 notes
Résumé :
L’année 1906 voit s’embraser le paysage social. À l'été 1906, Yves Le Braz rencontre Fanny Le Garrec. L’instituteur laïc venu de la campagne, et la pasionaria au « visage d'ange » vont vivre un amour étrange et douloureux, transcendé par leur engagement, au milieu des enfants et des ouvriers en grève des forges bretonnes d'Hennebont.

Roman d’amour et d’initiation, fresque flamboyante, Les Mains de Jeanne-Marie donne toutes les dimensions de l’écrivai... >Voir plus
Que lire après Les mains de Jeanne-MarieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un vide bibliothèque, tous les livres à un prix dérisoire, l'occasion de découvrir à petit prix un chef d'oeuvre ou pas ....
Les éditions Viviane Hamy, sont pour moi un gage de qualité ...
Un roman du terroir mêlant l'histoire du mouvement ouvrier en Bretagne sud-est et une histoire d'amour.
Tout est centré sur les souvenirs d'un jeune instituteur, fier de son métier, fier de pouvoir contribuer à la révélation de l'intérêt de la connaissance chez les rouges.
Ce n'est pas un roman destiné à nous faire revivre les événements de l'année 1906, les faits rapportés sont juste la toile de fond d'une histoire d'amour entre une femme libre et un jeune instituteur ... deux mondes se croisent.
On y découvre des personnages haut en couleur, entre autres, Alphonse Adolphe Merrheim, (1871-1925), ouvrier st syndicaliste révolutionnaire secrétaire de la Fédération des Métaux de la CGT.
On y découvre un ancien établissement sidérurgique, que l'on a appelé les forges d'Hennebont, créées pour répondre aux besoins croissants des conserveries de légumes et de poissons du sud de la Bretagne. (1)
C'est bien écrit, et ça nous donne envie d'aller faire un tour dans ce coin de la Bretagne.



(1) ce que nous raconte le net ....
1860 : Naissance des forges d'Hennebont :
En 1860, Émile et Henri Trottier, ingénieurs des Arts et Métiers d'Angers, fondent une «  usine à fer  » sur leur propriété de Kerglaw en Inzinzac-Lochrist, sur la rive droite du canal du Blavet. La période est propice car l'essor de la conserverie entraîne une forte demande en fer-blanc, qui est alors majoritairement importé d'Angleterre. de plus, la main-d'oeuvre rurale est abondante et bon marché.
Dès 1900, les ouvriers créent une caisse de secours, un centre d'éducation ouvrier, un syndicat et son foyer.
En 1903 l'entreprise connaît sa première grève importante, suite à la suppression de la prime pour le nettoyage dominical des fours. Plus de 2  000 personnes défilent dans les rues. Au bout de quarante jours, les grévistes obtiennent gain de cause. En 1906 les ouvriers revendiquent la journée de 8  heures et se mettent en grève pendant 115 jours, mais cette fois sans succès.
L'entreprise appartint successivement aux frères Trottier (de 1861 à 1880), à la Compagnie des Cirages Français (de 1880 à 1937), à la Société des Forges d'Hennebont et des Dunes (Groupe Firminy) (de 1937 à 1949) et enfin à la Société « Forges d'Hennebont » (de 1949 à 1966).
Les bâtiments des forges abritent actuellement un écomusée des Forges et une maison de l'Eau.
L'écomusée industriel d'Inzinzac-Lochrist a été inauguré en 1981, suite à l'action passionnée de Gisèle Le Rouzic qui s'est impliquée dans la sauvegarde du patrimoine métallurgique des forges d'Hennebont. Elle en devient alors la conservatrice.
C'est actuellement le seul établissement breton de ce type. Installé dans l'ancien laboratoire des essais sur métal, il comporte 18 salles d'exposition. le Musée permet de découvrir l'histoire industrielle et sociale des forges et l'identité de la communauté ouvrière qui y a vécu.
Un petit rappel pour ceux qui sont passé à côté ... l'auteur du livre est Gisèle le Rouzic !
Commenter  J’apprécie          81
En 1906, un jeune instituteur idéaliste, issu d'une famille paysanne, empli de sa mission, pensant que l'instruction suffisait à libérer les hommes est nommé dans l'école primaire du quartier des aciéries de Hennebont. Ce roman au riche vocabulaire nous entraine dans sa rencontre avec la militante syndicale révolutionnaire, leur amour et leurs affrontements.
Commenter  J’apprécie          10
Yves le Braz, petit instituteur breton tombe amoureux fou de Fanny le Garrec, figure emblématique de la révolte des ouvriers des forges bretonnes à la fin du 19ème siècle. L'Histoire à travers une petite histoire d'hommes et de femmes du peuple.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'aime mieux, l'Instituteur, quand tu nous conduis au moulin et que tu nous expliques la force hydraulique et l'usage de l'eau. T'es savant, tant mieux, c'est ton métier ! ... Moi, Yves Le Braz, ce qui m'intéresse c'est de savoir comment on peut aider les hommes, comment on peut réorganiser la vie et les choses du monde pour qu'elles soient plus justes, et qu'enfin on soit moins malheureux. Le reste, je te le laisse ...
Commenter  J’apprécie          70
Ca, l'Instituteur, c'est de la propagande patronale pour nous démoraliser. C'est pas pour un four qui marche qu'il faut oublier les deux autres éteints! Tiens, regarde les raclées qu'ils reçoivent ces salauds d'renégats! Faut quand même pas avoir le sentiment de l'honneur pour s'en aller travailler sous les injures des siens, des trouffions à l'avant, des trouffions à l'arrière, comme des bagnards ou des vendus!
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}