AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782846262415
648 pages
Au Diable Vauvert (30/11/-1)
3.17/5   20 notes
Résumé :
... La peur. Elle est propagée par des êtres aux visages flous, des inconnus aux murmures grinçants, des voix venues d’ailleurs et semble trouver son origine dans les gigantesques lumières voraces et les empreintes géantes apparues dans le désert du Grand Lac Salé. Dans La Dernière Frontière, troisième aventure de Nathan Love, l’ex-profiler qui coule une vie paisible à l’île Maurice, va devoir plonger dans un monde terrifiant, se resalir les mains et reconstituer le... >Voir plus
Que lire après La dernière frontièreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le profileur zen Nathan Love est de retour...
Cette fois-ci, son père a disparu, semble-t-il enlevé par des extraterrestres qui sévissent dans le désert de Snake Valley aux abords d'une base militaire ultra secrète.

On retrouve pour grande partie la recette qui a fonctionné dans les 2 premiers tomes de cette série (trilogie ?), de l'action cinématographique (genre Steven Seagal ou James Bond).
Parfois on croirait presque lire un script de Taken.
On n'est pas très loin non plus d'un récit tiré d'un film de guerre moderne.
Il y a des événements inexpliqués (au départ et qui s'expliquent ensuite), pas mal de technologie...
Cet opus des aventures de Nathan Love surfe encore plus que les précédents sur la vague X-Files.

Alors me direz-vous qu'est-ce qui fait que cette fois-ci la sauce ne prend pas ? (cf. ma note de seulement 2/5)

Déjà il y a cette fameuse recette répétée (repompée ad nauseum de volume en volume), un bon plat ça va, deux va encore mais au troisième service gare à l'indigestion.
L'auteur se perd en route à trop vouloir amalgamer plein de références cinématographiques de genre, on en vient à regretter de ne pas être en train de regarder l'original (Goldeneye, Die Hard ou kill Bill...)

Ensuite, il y a les spécificités propre à ce volume :
[Attention Spoil dans ce qui suit :]
L'action tarde à se mettre en place, Nathan Love ne tatane à tout va qu'à 200 pages du début,.
Avant, l'intrigue se traine lamentablement dans une sorte de délire ufologique tout droit sorti d'un mauvais épisode de la 4eme dimension.
Et l'action s'arrête abruptement à 50 pages de la fin pour repartir dans des délires science-fictionnesque, ça fait long, très long pour une conclusion.

Habituellement je ne suis pas très friand des happy end à l'américaine, et j'aime plutôt les fins ouvertes.
Ici, on aura compris depuis longtemps que Nathan était un "héros" nihiliste, pour qui rien n'a de sens, ni de valeur, prêt à reconnaitre sa défaite, et à pactiser avec ses ennemis.
L'auteur nous a déjà fait le coup 2 fois, mais là clairement trop c'est trop, on aurait aimé justement qu'à la troisième tentative, Nathan s'affirme un peu, évolue, grandisse et affiche un attachement à certaines valeurs.
Il aurait par exemple pu envoyer paitre les "supers méchants du jour" dans un final apocalyptique et mortel, quitte finalement à y laisser sa peau au lieu de son âme.
C'est là où Nathan fait pâle figure devant ses ainées campés par Willis, Neeson ou Stallone, c'est dans son manque de jusqu'au boutisme.
Quitte à être amoral, autant l'être jusqu'au bout et faire tout péter, au risque de faire polémique comme les personnages d'Eastwood ou Branson en leur temps.
Au moins eux ont affiché une personnalité, qui fait cruellement défaut à Nathan.
Commenter  J’apprécie          10
Lorsque son père disparaît mystérieusement en plein milieu de l'Utah, alors qu'il était à la recherche de proches eux-mêmes disparus, Nathan Love, qui depuis sa mise en retrait du FBI coulait des jours heureux avec femme et enfants sur une île paradisiaque est contraint de reprendre du service. L'ex agent va se retrouver entrainé en fin de compte au coeur d'une enquête complexe aux multiples enjeux et confronté à une implacable organisation paramilitaire tentaculaire. D'une simple investigation extravagante menée à la base par des pseudos ufologues ambigus dans la Snake Valley, l'intrigue bascule vers une machination politico-militaire émaillée de phénomènes paranormaux et d'inconcevables avancés scientifiques. Beaucoup d'action, de coups de théâtre, de fausses pistes, d'effusions de sang avec des mercenaires féroces, des extraterrestres fictifs et de véritables sorcières. Entre collusion, intimidation et sévices, l'histoire avance énergiquement et ne connaît aucun moment de répit. L'écriture de Philip le Roy est toujours aussi captivante, dynamique, détaillée et clairement visuelle. En tant qu'adepte fervent des arts martiaux il sait de quoi il parle et le personnage de Nathan n'a rien d'irréaliste ou de fantasque. En revanche, le fait qu'il soit confronté toutes les trois pages à des nuées de combattants acharnés quel que soit l'endroit où il se trouve laisse dubitatif. Une surabondance de prouesses aussi extravagantes qu'improbables et les capacités de résistance peu communes affichées par les protagonistes enlèvent une grande part de crédibilité au récit. Si dans un premier temps l'auteur s'amuse aux frontières du réel à flirter avec la dimension fantastique, il revient au final vers un pragmatisme structuré et des explications scientifiques cohérentes mais sujettes à caution.
Nathan Love qui a démontré tout au long du récit un attachement à certaines valeurs et une objectivité conséquente s'abandonne contre toute attente à une forme de nihilisme sacrificiel en pactisant avec le mal pour une hypothétique paix universelle. Un revirement un rien immoral et déconcertant qui réfute toute logique et infirme pratiquement la substance même de l'histoire.
En résumé, Philip le Roy élabore un thriller bien construit avec une intrigue palpitante aux multiples rebondissements mais qui pèche par une surenchère de situations rocambolesques et une conclusion équivoque et sans éclat.
Commenter  J’apprécie          10
Moi qui ai envie de sortir du traditionnel polar planplan qui se déroule au 36 Quai des Orfères, ah la vache j'en ai eu pour mon compte !

Nous suivrons dans ce roman les aventures de Nathan et Clara, qui coulaient des jours heureux sur une île paradisiaque après la retraite de Nathan, ex agent du FBI. C'est lorsque son père disparaît mystérieusement en plein milieu de l'Utah, alors qu'il était à la recherche de proches eux-mêmes disparus, qu'il se décide à revenir sur le devant de la scène. Un brin héros déchu avec des airs de James Bond américain, l'homme a visiblement un passé relativement lourd dans sa carrière professionnelle et il n'est pas forcément le bienvenu lorsqu'il débarque au Bureau à San Francisco.

Dire que cet ouvrage est dense est un euphémisme. Vous croyez lire une simple enquête qui se déroule dans la Snake Valley désertique de l'ouest américain, et vous vous retrouvez catapulté en Europe, ou encore en Irak, avec au programme des sujets abordés aussi variés que complexes pour l'esprit non scientifique que je suis, avec un nombre de personnages à t'en faire pâlir d'angoisses par moment. Il est assez complexe de rédiger une chronique de ce roman tant l'auteur nous emmène sur des chemins qu'on ne peut soupçonner au moment où commence cette intrigue, de prime abord plutôt conventionnelle. Sauf que le conventionnel, Philip le Roy n'a pas l'air de l'apprécier, et c'est tant mieux pour nous, insatiables et exigeants lecteurs de thrillers. le roman se veut visuel, vous ne lisez pas un livre, vous le voyez, vous le sentez, et surtout vous le vivez du plus profond de ses entrailles.

L'auteur se plaît à flirter avec les frontières du réel par moment, j'étais un peu inquiète voyant la tournure que ça prenait vu que moi, j'aime les intrigues très cartésiennes où tout trouve une explication logique, et tout ce qui est surnaturel/inexpliqué a tendance à me laisser sur le bord de la route, mais finalement c'est bien passé et l'aspect scientifique a ajouté de la crédibilité à ces choses inexpliquées.

Le mot de la fin
Un pavé de plus de 700 pages qui m'a pourtant tenu en haleine de bout en bout. Palpitant, explosif et foutrement bien mené.

Je regrette sincèrement d'avoir découvert trop tard que cet ouvrage faisait partie d'une série et qu'il y avait d'autres titres avant celui-là donc un conseil, ne faites pas comme moi et si vous avez envie de lire l'auteur, commencez plutôt par le dernier testament, La dernière arme, histoire de bien suivre l'évolution de ce personnage.

Lien : https://anaisseriallectrice...
Commenter  J’apprécie          00
l'accroche de ce roman est digne des plus grands thrillers et donne envie de lire la suite. le scénario est équilibré et on suit facilement les aventures mouvementées des protagonistes. En revanche je suis extrêmement déçu par la fin qui me semble bâclée. J'ai la vague impression que l'auteur était fatigué et a cédé à la facilité, car le fin dénote totalement avec la psychologie des personnages principaux, même si le genre humain est désespérant.
Commenter  J’apprécie          10
Plus les choses vont, plus on sent comme un lassitude dans l'écriture de ce roman. Pour cette troisième enquête de Nathan Love, l'auteur semble reprendre les ficelles du précédent avec des comploteurs issu cette fois du monde capitaliste, avec l'asservissement de celui-ci à leur profit.
Bof, bof, cette lecture me laisse sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
La peur n’a pas d’odeur, ni de goût. Il lui arrive de prendre forme sous nos yeux, mais c’est au son qu’elle se manifeste le plus fréquemment. Dans le noir, dans notre dos, dans la pièce d’à côté, dehors.
L’ouïe a une fonction d’alerte.
Commenter  J’apprécie          00
— Sayid ? lança-t-elle.
Il fallait bien l’appeler par un nom. Elle avait choisi « Monsieur » car elle supposait que c’était le collègue du corps disloqué. Les soldats américains ne se déplaçaient jamais seuls dans Bagdad.
Commenter  J’apprécie          00
— Ce n’est pas ma faute si on a mis tout ce temps pour arriver jusqu’ici.
— C’est la faute du paysage.
— Il n’y a pas de paysage.
— Chut, la terre t’entend.
Commenter  J’apprécie          00
Les hommes ont toujours pensé qu’il suffisait de voir pour croire.
Jusqu’à aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          00
La folie est contagieuse. La peur aussi.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Philip Le Roy (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Philip Le Roy
Qui veut gagner le Paradis ? : le thriller en 42 incroyables nouvelles noires à la Black Mirror signé Philip le Roy, disponible partout dès maintenant !
250 personnes seront victimes de violences meurtrières pendant que vous lirez ce livre* Près de 1 300 homicides se produisent chaque jour aux quatre coins du monde, de la Californie à Bornéo, du Congo à Paris, de Nice à Kaboul. Visiblement, sans lien apparent.
4 hommes sur 5 et d'1 femme sur 2 ont déjà eu l'intention de tuer au cours de leur vie**
Les auteurs de ces crimes et leurs victimes sont de tous les âges, nationalités, origines sociales, orientations politiques ou sexuelles. Cela pourrait être n'importe lequel d'entre nous. À qui le tour de tuer... ou d'être tué ?
Étroite est la porte et resserré est le chemin menant au Paradis, et il y en a peu qui les trouvent***
Comment échapper à la violence d'un monde absurde et oppressant ? Le Paradis existe-t-il ? Il faut trouver une issue, mais vite, car le compte à rebours a commencé depuis longtemps.
Philip le Roy est scénariste et auteur de thrillers dont le Dernier Testament, Grand Prix de Littérature Policière. Qui veut gagner le Paradis ? est un thriller à fragmentations. Il repousse les limites de l'art de la nouvelle qui comme le disait le maître du genre Philip K. Dick consiste à surprendre le moment le plus intense de notre existence. Un ouvrage hors normes à ne pas mettre entre toutes les mains.
* Selon une étude de l'ONU, près de 464 000 personnes dans le monde ont été victimes de violences meurtrières en 2017, soit cinq fois le nombre de personnes tuées dans des conflits armés au cours de la même période.
** Selon une étude portant sur 760 étudiants, 79 % des hommes et 58 % des femmes ont déjà eu au cours de leur vie des pensées visant à tuer quelqu'un.
*** Évangile selon Matthieu 7.13-14.
Philip le Roy est scénariste et auteur de thrillers dont le Dernier Testament, Grand Prix de Littérature Policière. Qui veut gagner le Paradis ? est un thriller à fragmentations. Il repousse les limites de l'art de la nouvelle qui comme le disait le maître du genre Philip K. Dick consiste à surprendre le moment le plus intense de notre existence. Un ouvrage hors normes à ne pas mettre entre toutes les mains.
+ Lire la suite
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (80) Voir plus



Quiz Voir plus

Des voisins trop secrets

Un soir, Lorraine entend quelque chose, de quoi s'agit-il ?

Un cri.
Un tir.
Un claquement de doigts.

7 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Des voisins trop secrets de Philip Le RoyCréer un quiz sur ce livre

{* *}