C'est le tome 3, des enquêtes de Taran qui vit maintenant à Saint-Malo, mais il y a de l'ambiance, des explosions, des morts, des flics blessés... Ce n'est pas calme la Bretagne, cela se lit d'une traite et il y a de l'humour malgré l'hécatombe chez les policiers.
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Je l’embrasse sur tout le corps en commençant par les pieds. Arrivé entre ses cuisses, je fais délicatement glisser sa culotte que j’envoie rejoindre sa robe. Je m’attarde quelques instants, Maud se cabre de plaisir. Je poursuis mon chemin du plaisir vers son ventre… J’adore son ventre puis remonte jusqu’à ses seins ronds et fermes. Maud m’emprisonne avec ses jambes. Je réussis néanmoins à attraper sa bouche avant de la pénétrer doucement.
Nous faisons l’amour longuement en oubliant le meurtrier de l’île, une parenthèse de sensualité, un moment pour nous, rien que pour nous, loin de la violence de ce monde.
Désordre est un euphémisme. Monsieur Bertolli est certainement atteint du syndrome de Diogène .Il a accumulé des tonnes de papiers, de livres, de documents de toutes sortes, de bibelots improbables, imprégnés de poussière. Il y a une forte odeur d’humidité qui me donne la nausée. Maud instinctivement porte la main à son nez. Cette montagne de paperasse monte jusqu’au plafond, c’est impressionnant. Il nous propose de s’installer dans les deux mètres carrés encore disponibles dans son salon. Deux chaises en osier et un vieux canapé font de la résistance.
Je tente à nouveau de me concentrer sur mon enquête et notamment sur le mobile du serial killer. Il laisse trop d’indices pour tuer au hasard. C’est un méticuleux, un rigoureux. Il se prend sans doute pour un artiste. Tous ces objets de la seconde guerre mondiale qu’il met en scène sont la clé de l’énigme. Il doit savoir que nous nous rapprochons mais n’est-ce pas ce qu’il veut ?
Robert était charpentier ! Tout le temps le nez dans le ciel quand il travaillait sur ses toits ! Un romantique, quoi ! Il adorait regarder les nuages et ne supportait pas d’être enfermé à la maison. Bon en même temps, Germaine, sa femme, était insupportable. Elle l’obligeait à prendre les patins pour qu’il n’abîme pas le parquet qu’elle cirait tous les jours.
Si elle avait été tuée ici le corps serait maculé de sable et beaucoup plus enfoncé. C’est une mise en scène, assez esthétique que son auteur a minutieusement préparée. De plus, je pense qu’elle n’est pas là depuis très longtemps car les crabes et goélands n’ont pas abimé le corps. Je pense plutôt que son assassin l’a tuée et déposée ensuite ici.