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Babayaga s'inspire d'un conte traditionnel russe, et les superbes illustrations de Rébecca Dautremer, tout en lignes courbes, pleines de mystère et de poésie, sont dominées par un pourpre foncé et du rose pâle ainsi que des gris bleutés et du beige. Les personnages ressemblent à des poupées, une douceur apparente qui tranche avec la cruauté de l'histoire, car Babayaga, l'ogresse, n'a qu'une seule dent mais elle ne pense qu'à dévorer de jeunes enfants.
Un jour, Cacayaga, méchante Marâtre, envoie la jolie Miette chercher du fil et une aiguille chez Babayaga, sa soeur, bon débarras ! Ça fait très peur, car Babayaga devient de plus en plus cruelle en vieillissant, Miette va-t-elle s'en sortir ?
Le texte de Täi-Marc le Thanh est percutant, inquiétant, les mots défilent dans un beau rouge foncé, la taille de la police n'est pas la même selon les mots, que d'émotions…
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Cet album est magnifique. Dans un format à la hauteur d'un personnage haut en couleurs, Taï-Marc le Thanh multiplie les trouvailles et les jeux de mots. le début présente une Babayaga rejetée et moquée par ses camarades, puis sa famille lorsqu'elle prend la décision de devenir ogresse. Elle n'a qu'une dent, mais elle l'a contre les enfants.
Puis nous suivons Miette, envoyée par Marâtre chez sa soeur... qui n'est autre que Babayaga.
Réflexion du papa à la fin de l'histoire : avec un nom comme ça, j'aurais dû me méfier.
Les illustrations de Rebecca Dautremer sont tout simplement magnifiques, avec des détails aux petits oignons.
Mes élèves ont pris beaucoup de plaisir à écouter cette histoire au cours de notre escale en Russie. Elle a été source de nombreuses discussions et ne reste plus cinq minutes dans la bibliothèque sans qu'un enfant se jette dessus. Un signe qui ne trompe pas !
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Encore un joli petit livre de Gauthier-Langueureau illustré par Rebecca Dautremer.
Nous sommes en Russie, celle des contes et des légendes. de celles qui se situent dans les profondes et sombres forêts. Celle où les isbas peuvent se déplacer sur des pattes de poulets, et qui sont habitées par des ogresses... Et où une petite fille, armée de pas grand chose devra faire preuve de courage et d'ingéniosité pour ne pas terminer dans le bouillon (au sens propre, évidemment).
Un conte inquiétant, qui heureusement se termine bien. Pour cette fois...
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Les illustrations de Rébecca Dautremer sont magnifiques. Il faut dire que l'illustratrice est une valeur sûre et qu'elle a su faire sa marque au fil des ans au point qu'il arrive qu'on retienne plus souvent son nom que ceux des auteurs avec lesquels elle collabore. Et peut-être sera-ce le cas de Taï-Marc le Thanh, son mari, à qui elle a demandé d'écrire ce conte à partir la légende russe de Babayaga.

Le résultat n'est pas un mauvais livre. Au contraire. Il est correctement écrit. Formidablement illustré. Mais je ne suis pas certaine d'avoir envie d'offrir un livre qui raconte l'appétit incommensurable d'une ogresse mangeuse d'enfants préparés à toutes les sauces : tartes aux mouflets, rôtis de mêmes aux citrons confits, boudins de mioches aux olives, etc. Pas sûre du tout. À moins que vous ne teniez absolument à ce que votre neveu, l'as des coups pendables, fasse des cauchemars. À vous de voir.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Rebecca Dautremer me comble à nouveau de bonheur avec les illustrations de ce conte horrible et que j'aime tant malgré tout. Babayaga cette pauvre femme ingrate qui de toute sa vie n'avait jamais été acceptée, rejetée par tous, elle trouvera un certain réconfort dans l'idée de devenir ogresse. Malheureusement la tâche n'est pas toujours facile car sa faime est grande et ellen'a jamais assez d'enfants à se mettre sous la dent. Sa soeur Maratre souhaite justement se débarrasser de la fille de son mari: Miette. Miette n'aura pas le choix et devra se rendre chez sa tante l'ogresse sans savoir qu'elle serait son futur repas. Heureusement dans ses mésaventures Miette rencontrera un crapaud tout mignon qui l'aidera à éviter tous les pièges de Babayaga. Je craque totalement pour cet album.
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La petite Babayaga n'a qu'une dent. Cette particularité forge son caractère et son allure car ses petits camarades se montrent sans pitié à son égard. de grossière, elle devient méchante et rien ne peut l'arrêter, même pas son petit chien Ouaouayaga qu'elle mange pour aiguiser sa dent…

En grandissant, Babayaga devient dangereuse, une véritable ogresse qui fait le désespoir de ses parents. Elle aime les enfants, mais pour les manger, et elle ne peut plus rester au village. C'est avec tristesse et soulagement que sa famille la condamne à vivre recluse dans la forêt. Cet isolement n'arrange pas ses moeurs ! et le temps n'y change rien… elle devient encore plus féroce.

Un jour, Babayaga demande à sa soeur de lui envoyer un enfant car elle a faim. Celle-ci, marâtre d'une jolie petite fille Miette, décide de s'en débarrasser et de l'envoyer se faire dévorer.
C'est un crapaud, sur le chemin de Miette qui l'avertit du danger et lui confie une liste d'objets qu'elle devrait emmener.
« Un ruban, un pot de graisse, deux croûtes de fromage et un morceau de lard »

Que va retrouver Miette dans le creux de la Forêt des Ténèbres ? et saura-t-elle éviter le bouillon de légumes dans lequel Babayaga souhaite la tremper ?

Un conte assez effrayant qui peut plaire aux enfants téméraires. Babayaga est un personnage mythologique que l'on retrouve dans les contes russes. Elle est un croquemitaine qui apaise son appétit en mangeant la chair tendre des enfants. Lorsque l'histoire précise qu'elle est « vraiment, mais VRAIMENT méchante », c'est parfaitement sincère ! Elle n'est pas du genre à se transformer en fée ! et son unique dent ne freine pas sa voracité. Elle est motivée par la pure cruauté…
Si dans l'histoire des légendes slaves, elle est représentée sans foulard, Rébecca Dautremer a emmitouflé le personnage dans des métrages de tissus, de la tête aux pieds, telle une babouchka.
Rébecca Dautremer… J'ai choisi cet album, pour les dessins de cette illustratrice.
Je suis toujours séduite par les traits et les couleurs. La dominante de ce livre est le pourpre décliné jusqu'aux bruns ; des tons d'hiver. Ses dessins sont toujours aussi beaux, elle apporte du rêve.
Babayaga et Miette rentrent dans mon inventaire des livres aux belles illustrations.

A recommander !
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Sûrement mon conte préféré. J'ai toujours eu un faible pour les histoires où les enfants se faisaient manger car il faut toujours qu'un enfant arrive à s'en sortir et de façon très intelligente. Et pour échapper à sa tante et déjouer le plan de sa belle-mère, Miette se fera aidée par un adorable crapaud et quelques objets particuliers.

Si Babayaga est un coup de coeur c'est grâce aux magnifiques illustrations de Rebbeca Dautremer qui nous offre à nouveau un monde magnifique.

Béné
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Babayaga mange les enfants et avec avidité. Mais Miette va peut-être réussir à lui échapper et à passer tous les obstacles qui lui sont tendus. Avec un peu d'aide et d'ingéniosité elle pourra sûrement déjouer les vilains tours de l'ogresse. Un conte bien illustré ! L'ogresse apparaît comme énorme et menaçante et j'ai adoré car tous les personnages ressemblent à des poupées russes ! Des dessins très doux aux couleurs le plus souvent chaudes. Un horrible petit conte que j'ai bien aimé !
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Je suis encore sous le charme des illustrations de Rebecca Dautremer. Quant au personnage de Baba-Yaga, il me fascine depuis longtemps et la narration de Taï-Marc LeThan est pleine d'humour et de clin d'oeil. J'aime beaucoup cette distanciation du regard d'adulte sur les ogres et autres dévoreurs d'enfants. Maintenant je ne sais pas trop ce qu'en pensent les enfants eux-mêmes...
Le livre figure dans la collection "Petits Bonheurs" chez Gautier-Languereau et il me ravit. Un vrai bonheur!
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L'histoire est celle d'une petite fille qui se faisait constamment critiquer à cause de sont unique dent. Cette petite fille devenue grande et ayant "goûtée" à la vengeance, décide de devenir ogresse et un jour la belle-fille de sa soeur toqua à sa porte !

Ce conte pour enfants que je ne connaissais pas malgré les rumeurs, ne m'a pas vraiment fait bonne impression. Les illustrations ne sont pas tops, le livre est très grand ( ce que je n'aime pas ) et le texte n'a ni queue ni tête et prône la maltraitance animale.

Au debut les accessoires utilisés avaient une logique mais progressivement ils l'a perdait.

L'histoire n'a pas de morale si ce n'est d'être gentil ( seulement avec certaines personnes en plus ) pour que les autres le soient en retour sauf que les autres sont visiblement gentil par intérêt donc bon super la morale...

Bref je ne le conseil pas, puis les noms à deux balles c'est vraiment du registre a l'ancienne pour enfants, c'est vraiment une trouvaille de médiathèque ça !

Après si je le met à la place d'un enfant, il ne cherchera pas de logique ou de morale donc les illustrations et l'histoire peuvent parfait lui plaire mais pour un adulte qui cherche, personnellement non.
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