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Critique de LivresdAvril


J'aime beaucoup la langue de Taï-Marc le Than et c'est avec impatience que j'attendais "Et le ciel se voila de fureur", sélectionné pour le prix Vendredi.

C'est pourtant une lecture en demie-teinte, pour plusieurs raisons.
Le titre annonce de la violence, et il n'est pas mensonger : le nombre de morts dans ce roman est impressionnant ! Car tous les personnages sont animés par la vengeance. À tel point qu'elle annule tout autre ressort narratif. J'aurais apprécié qu'il y ait d'autres enjeux. Certains de ceux qui sont esquissés (place de femmes, famille recomposée, résilience...) m'auraient intéressée.
D'autre part, si les personnages iconiques (dotés de tous les talents et toujours présents là où il faut au moment opportun) passent dans un film, ils sont trop nombreux dans ce roman pour ne pas nuire à sa crédibilité.

Pourtant, l'aspect "western" est très bien rendu. Paysages, voyages, poussière, rencontres avec des rustres, dangers... J'ai beaucoup apprécié cet aspect. D'autant qu'il est souligné par de magnifiques extraits de carnet de croquis.
Le personnage d'Hidalgo est à la fois touchant et charismatique. Il m'a beaucoup plu.

Mais le motif de la vengeance a eu du mal à me tenir en haleine tout au long du roman. Pas que ce soit désagréable, mais sur 373 pages j'ai trouvé que cela tournait un peu en rond. A mon grand regret, j'ai fini par me désintéresser du destin des personnages.
J'espérais un peu plus de nuances et d'humour de la part de cet auteur dont la plume est habituellement si alerte.
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