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sur 121 notes
Chez nous, la lecture est décidément une affaire de transmission familiale. Depuis quelques années, mes garçons font leurs propres explorations littéraires et se font un plaisir de recommander leurs coups de coeur à toute la famille. Et notamment à leurs grands-parents qui font preuve de beaucoup d'enthousiasme lorsqu'il s'agit de rentrer chez eux avec une pile d'albums ou de romans sous le bras, ce qui permet de très beaux échanges. Ma mère adore aussi dénicher de beaux livres qu'elle partage avec nous… C'est grâce à elle que nous avons découvert la très belle série Jonah qui a fait l'unanimité de la famille. La vie est belle, malgré tout !

« Où l'on prend connaissance de l'anomalie de notre héros et où l'on assiste à sa naissance si particulière »

Dès les premières phrases, on est happé par ce récit qui commence comme une tragédie : une mère meurt en couches, son enfant naît sans mains et est envoyé à l'orphelinat où il a bien peu de chances d'être adopté étant donnée son infirmité. Une histoire dure, terrible même, me direz-vous…

La magie de ce roman, c'est que Taï-Marc le Thanh en fait une histoire pleine de douceur, de poésie et de vie – à l'image de la couverture pleine de sensibilité illustrée par la talentueuse Rebecca Dautremer. Car Jonah déborde d'énergie et de joie de vivre, un bonheur communicatif qui rayonne autour de lui. Il est fort des amitiés solides qu'il construit à l'orphelinat, mais aussi d'autre chose… Quelque chose qui semble susciter l'intérêt d'une étrange société secrète. Je n'en dis pas plus, mais sachez que l'histoire incroyable de Jonah est riche de rebondissements à couper le souffle et de personnages romanesques qui font voler en éclats les stéréotypes !

« Martha esquiva de justesse le filet incandescent de lumière bleue et la voiture mordit sur le bas-côté, longeant dangereusement le fossé qui bordait la route. La jeune conductrice avait l'impression qu'un sang glacé coulait dans ses veines. Elle sentait chaque pulsation de son coeur résonner dans sa tête. Son expérience de conductrice de rallye professionnelle lui faisait envisager la situation avec beaucoup de calme. ‘Après tout, se dit-elle, je suis juste poursuivie par la foudre qui cherche visiblement à détruire ma voiture, j'ai vu bien pire comme situation'. »

Cette histoire se dévore, tant on brûle d'en savoir plus sur le mystère qui entoure Jonah. Taï-Marc le Thanh la raconte avec un mélange inattendu de suspense, de sensibilité, de poésie et d'humour. Et nous offre une parenthèse hors-sol, un moment de lecture en suspens qui met du baume au coeur, nous invite à nous émerveiller, nous autorise à rêver d'un monde où amitié, solidarité et tolérance seraient les maîtres mots.

Une merveilleuse lecture d'enfance qui a nous a immédiatement conquis. Et comme ma mère nous connaît, les tomes 2, 3 et 4 nous attendent déjà de pied ferme… Quand je vous dis que la vie est belle !
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Jonah est né sans mains et, malgré ce handicap, il sème le bonheur et la joie de vivre dans l'orphelinat où il grandit. Mais le jeune garçon a aussi un don exceptionnel que convoitent une société secrète, Les Sentinelles. Lorsque Jonah disparait, la Nature elle-même semble vouloir se déchainer contre lui....
Le premier tome de cette saga pose l'univers dans lequel évolue Jonah : un monde au premier abord merveilleux mais qui se révèle au fil du temps rempli de dangers pour le jeune garçon.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère très positive qui se dégage de ce roman. Loin de s'apitoyer sur son sort, Jonah parvient à faire de son handicap une force : rien ne lui est impossible ! Voix A et voix B, les deux "entités" qui vivent dans son cerveau, sont attachantes : elles distillent leurs conseils, le protègent, l'entrainent, le font réfléchir et interagissent avec le monde extérieur. Je les ai trouvé très amusantes.
Ce qui m'a plu aussi, c'est l'écriture. le récit est empreint de poésie mais regorge d'actions et de rebondissements. Beaucoup de questions sont désormais soulevées et j'espère que j'aurai les réponses dans la suite que je vais m'empresser de lire !
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Très bon roman pour ado, ce tome pose les bases d'un univers. On découvre le surprenant Jonah, ses pouvoirs, ses amis et ceux qui s'intéressent un peu trop à lui. le roman est assez atypique et c'est ce qui m'a plu. L'écriture est agréable et la narration avec des ruptures, ellipses est fluide.

Le monde enchanté de l'orphelinat où tout le monde est heureux semble un contrepoint à toute la littérature enfantine ou jeunesse, où ces lieux sont toujours horribles. L'auteur en rajoute : les élèves dansent et chantent en permanence, on se croirait dans Marry Poppins. le personnel est adorable et le directeur un homme respectable et aimant. Cela pourrait être irritant mais c'est assez jouissif tout compte fait.

Le cadre plus large est peu défini, on sait qu'il y a de fermes, des routes, des villes… C'est un lieu incertain, c'est un temps hypothétique, mais ça pourrait être ici et maintenant. On croit à la magie mais ce n'est pas un conte. On est clairement dans un récit fantastique avec un thème autour de la nature. Ici la Nature est une force violente qui veut se débarrasser des humains. On la comprend, mais comme le héros devient sa cible c'est embarrassant… de quel côté est-on finalement ?

Les scènes apocalyptiques de l'orage et du tremblement de terre sont très « cinématographiques ». L'auteur a pris plaisir à déchainer les éléments. Avec la scène finale des » rats », il joue sur nos terreurs primaires. le héros perché sur un fil, prêt à tomber au milieu d'une masse grouillante de rats agressifs, ça nous donne le frisson.

Dans les personnages secondaires, les plus intéressants ne sont pas les fidèles amis, assez plats, mais tous les adultes ambigus : le mystérieux jardinier, l'inquiétant docteur, le fermier bourru et encore le policier omniscient. Il y a un vrai plaisir à échafauder des hypothèses comme dans un polar, avec de multiples revirements.

En résumé c'est un roman jeunesse qui se recommande chaleureusement au collège.
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Voilà un roman qui fait du bien par où il passe ! Il y a du bon sentiment dans ce livre, malgré l'adversité. Après toute une série de romans pour ados plus ou moins tristes, plus ou moins glauques, un peu de fraîcheur fait du bien.
Un orphelinat où les enfants ne sont pas malheureux, un handicapé qui répand le bonheur autour de lui, un vrai méchant pas si méchant, des enfants attachants, des aventures à rebondissements, de l'émotion...une bouffée d'air !
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Série fantastique à destination des plus jeunes, Jonah raconte l'histoire d'un petit garçon né sans bras mais avec un optimisme à toute épreuve.

Ce premier tome m'aura posé quelques problèmes, restant sur ma table de chevet de longs mois. le démarrage est vraiment lent, très introspectif.
Heureusement, les choses finissent par s'accélérer, et là, Taï-Marc le Thanh fait très fort. les péripéties s'enchainent à un rythme effréné et l'imagination de l'auteur semble sans limites.
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Merci d'abord à la libraire de la librairie Tire-Lire à Toulouse à qui j'ai demandé "Sinon, vous avez aimé quoi récemment dans les romans pour ados?" et qui m'a mis "Jonah" dans les mains. Pour me le résumer elle m'a dit "C'est un livre optimiste alors qu'il ne devrait pas l'être, c'est du Dickens mais avec du fantastique". C'est un livre optimiste, oui, où un petit garçon né sans mains est tellement merveilleux qu'il va être pourchassé par des méchants mais aussi par la Nature elle-même justement parce qu'il est merveilleux. Que la Nature déclenche des bourrasques pour vous débusquer, c'est un drôle de compliment, mais c'est un sacré compliment! le livre est très bien écrit, les personnages sont très attachants (ah monsieur Simon, le directeur de l'orphelinat, ah les copains de Jonah, qui fuguent pour le sauver, ah le fermier qui les enferme pour les punir de lui avoir volé des pommes...puis qui leur offre l'hospitalité). Surtout, ce n'est pas un livre fantastique comme les autres. Pas de loups garous, de fantômes, de vampires ou de sorciers, mais deux voix, voix A et voix B, qui sont dans le corps de Jonah et le guident, l'interrogent et le ressourcent en s'introduisant dans le cerveau et les connaissances des gens qu'il rencontre pour les donner au petit garçon. Il ne sait pas conduire? Qu'à cela ne tienne! Il lui suffira de pénétrer l'esprit de quelqu'un qui sait, et hop, au volant! Je ferais une toute petite réserve, en me joignant à Lou Sayahazar qui écrit sur Babelio "Malgré sa grande sagesse, on ne peut s'empêcher de penser qu'autant de maturité frise parfois l'agacement, le lecteur aurait apprécié un peu plus de doute et de questionnement pour le personnage principal. Toutefois, cela n'entrave pas la qualité du roman dont on souhaite avidement connaître la suite.". Je suis tout à fait d'accord et n'ai rien à ajouter.
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Jonah est orphelin; de plus, il est né sans mains. "Voici un début bien triste", me direz-vous. Eh bien détrompez vous: le récit est joyeux, souvent drôle même. Car Jonah possède un don qui se manifeste sous la forme de deux entités bienfaitrices (Voix A et Voix B) qui vivent à l'orée de son cerveau et éloignent de lui toute pensée négative : elles lui confèrent ainsi une incroyable joie de vivre qu'il distille à son entourage. Aussi Jonah mène-t-il une existence sereine, entouré de ses camarades et sous l'autorité bienveillante de M. Simon, le directeur de l'orphelinat qui l'a accueilli.
Pourtant, au fur et à mesure que Jonah grandit, d'autres pouvoirs lui sont apportés par ses Voix, et ils finissent par attiser la convoitise d'une société secrète appelée "les Sentinelles". On passe alors d'une ambiance bon enfant - genre comédie musicale des années 60 - à un thriller plein de rebondissements, de personnages mystérieux et menaçants qui font froid dans le dos... même Dame Nature s'en mêle!
Bref, un roman très réussi, toujours surprenant, et très bien écrit: vocabulaire soigné, souvent poétique, rythme qui s'emballe, puis qui ralentit pour mieux nous surprendre à la prochaine péripétie, intrigue originale. Tout pour tenir le lecteur en haleine au fil des 400 pages, puis lui faire ouvrir sans attendre le second tome... ce que j'ai fait immédiatement!
Dès 12 ans.
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Monsieur Simon ne voyait plus les choses de la même façon.
Au fil des âges qui avaient pétri son embonpoint de ses formes adultes, ses terreurs enfantines et nocturnes l'avaient contenu de façons épisodiques dans des craintes infondées tout directeur qu'il était.
Le soir, dans le silence de l'orphelinat, les craquements, les sifflements avaient pris l'habitude de l'inquiéter. Encore d'avantage, depuis que le nouveau Jardinier, Ramon, était arrivé. Ce dernier présentait des attitudes sauvages et parfois inquiétantes en dépit de la qualité de travail bien fournie. Offrir un lieu sûr et un havre de paix des jeunes enfants sans parents était une lourde responsabilité.
L'arrivée de Jonah avait contribué à diffuser une joie incroyable qui faisait oublier à Robert, Steve et Philippus ce qu'ils avaient perdu et leur démontrait chaque jour ce qu'ils avaient gagné, une famille.
Monsieur Simon l'avait vite remarqué. Jonah était...différent.
Il agissait comme un diffuseur d'optimisme auprès de son entourage, il favorisait les attachements et les amitiés. Un seul éclat de rire devenait communicatif dans le réfectoire. Jonah avait un vrai pouvoir qui faisait du bien au bonheur. Même la jeune Alicia qui taisait son drame dans un mutisme permanent s'était laissé charmé par le jeune garçon sans mains. Il y avait de l'amour dans l'air.
Malgré l'absence de ses mains, le petit Jonah grandissait bien droit, lorsque ses jambes n'étaient occupées à faire des cabrioles pour stimuler son corps.
Et puis un jour, le père de Jonah est venu le rechercher, contre toutes attentes, sans nouvelles de sa part depuis que le bambin qui braillait fut confié à l'institution.
Monsieur Simon redoutait un grand malheur.
l avait confié le jeune garçon sans véritable certitude d'un Happy end. Cet instinct s'était aussi logé dans l'esprit et le coeur de Phillipus, Robert, Steve et Alicia. Un sixième sens.
Monsieur Simon comprit vite où était parti la petite bande de fugueurs. Là où les dernières traces de Jonah pouvaient les mener.
Il ne savait pas en revanche si il devait s'inquiéter aussi de la disparition d'un adulte, le nouveau jardinier, Ramon ou quelque soit son vrai nom, qui partageait de nombreux moments à parler des fleurs, à les cultiver avec Jonah.
Quel mystère entoure le jeune Jonah ? Qui es-tu Jonah ?

: Bienvenue dans le monde de Jonah ! le premier tome de la série « Jonah » pose le décor, un univers singulier entre fantastique et histoires de vie.
Les personnages pour l'ensemble sont des enfants et des adultes qui ont grandi chacun avec des failles, des drames, des sensibilités qui ont trouvé une voie évidente vers le positivisme, la sérénité, un bonheur, tout relatif qu'il soit, au contact de Jonah.
Il y a un fil d'histoire construit, de la naissance de Jonah à sa traque par les mystérieuses Sentinelles , dont le titre de tomaison porte le nom.
Nous naviguons à la frontière du fantastique.
En effet, Jonah a quelque chose de plus particulier que sa bonne humeur solaire et indéfectible, personnage unique que l'absence de mains n'atteint pas, ne comprime pas le coeur et dont l'optimisme agit comme un miroir auprès de tous les enfants de l'orphelinat. Ils commencent à vivre leur petite vie d'enfant, profitant d'une forme insouciance en attendant d'être choisi par des parents en mal d'enfants.
Taï-Marc le Than dirige son récit sur une ligne temporelle logique avec plus ou moins de libertés, elle est assujettie à l'enfance de Jonah certe mais certains événements, certaines futures rencontres vont offrir une dynamique, casser de temps à autre une lecture possiblement linéaire.
Et cela rend parfaitement bien, les choses finissent par trouver leur sens, leur explication au fur et à mesure, la présence de certains personnages dont on ne sait encore l'importance qu'ils vont gagner dans l'histoire de Jonah finissent par se justifier.
Toutefois, si la bienveillance des amis proches de Jonah n'est pas à démontrer, la véritable nature d'autres cherchant Jonah restent à établir et les mobiles sont portés sous le sceau du suspens. Qu'est ce qui fait courir autant de monde sur le sillage de Jonah ?
Amitié, paternité, amour de la science ?
L'auteur joue sur les apparences.
Le jardinier Ramon, rappelant le fameux Sirius Black de « Harry Potter » de Rowling, ne jouit pas d'une image de sainteté, ni par son passé ni par son attitude qui semble inspirer au monde le calme avant la tempête. le directeur le perçoit comme une « bombe à retardement » par son attitude parfois associable. Cependant malgré des mots clé et des attitudes secrètes peut-être inquiétantes selon les normes, « Asile » par ci et « changement d'identité » par là, la culpabilité du personnage de Ramon alias Draco Mulhman reste à prouver. Les ados lecteurs resteront en permanence sur l'expectative de voir l'image de marginal confortée ou avortée, ne pas savoir c'est agaçant (humour d'auteur, quand tu nous tiens!). Oui, l'auteur ajoute une véritable pointe humoristique de second degré avec ce Draco, jouant avec malice sur les apparences, ajoutant au jeu des dupes le docteur Wilbur, responsable d'un institut secret pour enfants handicapés surdoués et l'agent de « police » plus qu'ambigu, l'agent Slitt.
Les lecteurs navigueront à l'instinct et se feront leur propre jugement sur ce qui est, n'est pas, ce qui est bienveillant ou non, ce qui reste essentiel dans une vie pleine de failles au final

Mais avec tout cela, qu'est-ce qui rend Jonah si particulier ? Un jeune garçon de quatorze ans capable de s'adapter parfaitement à tous types de situations nécessitant des mains, évoluant naturellement en développant d'autres parties de son corps pour compenser. Un rapport métaphorique évident au handicap de la part de l'auteur et replacé sous un angle fantastique.
Ce que certains ignorent c'est que la vie a privé Jonah de choses et lui a offert autre chose comme une compensation juste. Jonah est né avec deux excroissances internes proches de son cerveau et qui sont animées d'une vie propre.
Non, Jonah n'est pas un pauvre petit garçon schizophrène, ces deux vies qu'ils nomment « Voix A » et « Voix B » sont bien là et deviennent des sortes d'anges gardiens qui observent le monde, l'analyse et font cadeau à Jonah des ressources qu'ils en ont retiré.
Delà, Jonah peut être doué en tout, jouissant de grandes connaissances, pouvant développer des mouvements physiques parfaits et pouvant pénétrer les pensées d'autrui. Ses deux éléments conversent avec humour pendant que le petit dort du sommeil du juste, lui suggèrent de belles pensées pour ses rêves et participent comme de vrais nounous à son développement, à l'optimisation de sa bonne humour. Grâce à eux, Jonah n'a jamais été seul, n'a jamais manqué d'amour et ils les interrogent au besoin.
Le hic, les deux éléments ont été repéré lors d'un examen médical et c'est le point de départ de grands bouleversements pour le destin de Jonah.
De l'aventure, de l'émotion, du mystère, de la poésie, un récit sur la différence d'une façon générale mené sans pathos, bien au contraire.
Ramon, Jonah, Phillipus, Steve, Alicia, Monsieur Simon, Robert et même le couple Martha-Big Jim qui recueille Jonah en cavale, dépassent ce qu'ils sont, surmontent les contextes dramatiques qui les maintenaient et se libère grâce à Jonah.
Mais l'aventure ne fait que commencer.
433 pages qui se parcourent sans aucune difficulté et avec plaisir.
A découvrir absolument !
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Jonah est un orphelin né sans mains qui possède le don de répandre le bonheur et la joie de vivre autour de lui. M. Simon, le directeur de l'institution où Jonah passe son enfance remarque d'ailleurs rapidement le caractère exceptionnel de l'enfant. C'est que Jonah est « habité » par deux petites entités ( « Voix A » et « Voix B ») localisées dans son cerveau qui se chargent de le guider, de le protéger et d'éloigner toute négativité. Mais à l'adolescence, Jonah est enlevé par un homme se faisant d'abord passer pour son père mais qui se révèle être le chef des « Sentinelles », un mouvement très intéressé par les facultés surnaturelles de Jonah. Les amis de celui-ci se lancent à sa recherche, bien déterminés à le retrouver coûte que coûte…
« Les sentinelles » est le premier tome d'une série qui en compte six. Belle idée que de choisir un héros qui cumule les handicaps et qui néanmoins rayonne de positivité. Mais l'enfer peut parfois être pavé de bonnes intentions et je dois admettre qu'il m'a fallu une bonne centaine de pages pour ressentir un semblant d'émotion pour ce personnage hors norme. L'écriture est soignée mais rien à faire, il semble étrangement distant. Pas assez de Jonah et trop de personnages « mystérieux », trop d'invraisemblances(même pour un roman dit « fantastique ») sans compter certaines situations tellement grotesques qu'elles en deviennent involontairement drôles (« Voix A »et « Voix B », leurs intrusions dans les esprits et leurs dialogues...décidément le gros point noir du livre!)...tout ceci fait que l'univers du roman semble au début terriblement artificiel. J'étais même prêt à abandonner Jonah et ses Voix casse-pieds à leur sort mais des citations bienvenues tirées des oeuvres d'Elvis et d'Alice Cooper m'ont incité à continuer ma lecture ( à quoi ça tient…). Bien m'en a pris car après cette mise en place laborieuse, le roman trouve son rythme et l'on commence à s'intéresser un peu aux personnages et aux évènements. Si les motivations des « Sentinelles » restent assez nébuleuse, les scènes d'action sont bien menées et certains passages mettant en scène les amis de Jonah s'avèrent même touchants ( notamment leur séjour forcé chez un fermier bourru).Action, bons sentiments (mais sans mièvrerie!) et happy end , la deuxième partie du roman rectifie le tir et fait passer un bon moment de lecture. Au final ce premier tome a emporté mon adhésion malgré mes réserves concernant le début. Sachant que le début d'une série et l'installation d'un univers peut parfois être un peu compliqué, je suppose que les tomes suivants seront débarrassés de ces petits « défauts ».
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Un peu déçu par ce premier tome, emprunté en bibliothèque. L'écriture est pourtant intelligente avec ces flash-forward (notamment celui qui fait que du coup Jonah "raconte" l'histoire à Martha et Big Jim) mais d'un côté il y a le cliché de l'élu, de : débarassés des parents les enfants sont plus libres et de l'autre il y a Jonah qui pourtant né avec une particularité qui fait sa force mais qui est gommée avant que l'action se généralise :S
J'ai pourtant bien aimé l'idée de la rébellion de la nature et la complicité qui nait entre les deux adolescents. Si je continue la série ce sera via la bibliothèque !
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