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Je viens d'arriver à peu près à la moitié du livre. J'aime bien le parti pris de l'auteur de nous décrire ses turpitudes au milieu de ses jeunes amies prostituées. Nous sommes à la toute fin du XIXe siècle et ces descriptions ne sont pas sans rappeler les toiles de Renoir, de Manet ou encore De Toulouse-Lautrec. L'écriture est incroyablement libre, et Léautaud sait dépeindre à merveille le foisonnement de ce monde interlope, dont il fait surtout l'éloge des jeunes prostituées, ses amies toujours prêtes à le contenter. Ce sont des souvenirs autobiographiques qui nous transportent dans cette belle époque où tout semblait permis. Mais, face aux nombreuses redondances et au manque d'intrigue véritable, j'ai commencé à lire en diagonale, puis en sautant des pages et je finis toujours par retrouver quasiment la même situation. J'ai l'impression d'avoir fait le tour du livre à sa moitié. Je relirai certainement un autre livre de Paul Léautaud un peu plus tard.
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Ouvrage autobiographique, ou presque, puisqu'il avoue certains arrangements avec la réalité, dans un entretien avec Robert Mallet, tels que le décès d'une fille qu'il conduit à l'hôpital et qui, en réalité, n'est pas décédée à l'hôpital ainsi qu'il l'écrit (chapitre V).
Cependant, il s'agit bien là de ses rapports épisodiques et épistolaires avec une mère trop jeune, volage et inconséquente, qui l'a abandonné peu de temps après sa naissance, mais qu'il a aimée malgré tout. Les souvenirs de ses rares et brèves rencontres sont précis et indélébiles.
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Un très beau livre lu sur le conseil de SK.
Trois parties :
L'auteur raconte sa jeunesse vers 1900, partagé entre la littérature (et l'écriture de ce livre) et les cocottes avec lesquelles il a des relations d'amitiés et sentimentales. C'est son bain d'oxygène, plaisir, de partage au sein des Folies Bergères ou autres établissements du même genre.
Une deuxième partie, son enfance dans le quartier de la rue des Martyrs, son père, coureur de jupons et ses servantes qui lui tiennent lieu de mère.
Et puis une troisième partie, les retrouvailles, suite au décès d'une tante, avec sa mère, qui a reconstruit sa vie en Suisse. Une troisième partie pleine de délicatesse et de dureté au travers d'échange de lettres. Une mère qui lui donne en même temps des signes d'amour et d'ignorance (elle ne parle que de ses plus jeunes enfants), qui lui écrit des lettres tendres et en même temp marchande, pour la poursuite de leurs échanges, le retour de ses premières lettres (peur qu'il s'en serve ?) pour finir par ne plu échanger avec lui.

Le tout est écrit dans un très beau style : c'est fluide et cela se lit agréablement. j'aimerais que nos auteurs modernes aient une telle fluidité d'écriture.
Un livre très actuel (même si le contexte a bien changé) par le mode de vie (un enfant laissé à lui-même par des parents séparés), les retrouvailles et la quête de l'amour perdu.
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Dans « le petit ami », Paul Léautaud expose ses souvenirs d'enfance, l'auteur a alors 31 ans. L'ouvrage est paru en 1903, il a eu peu de succès, les réimpressions restent confidentielles. Les éditions Gallimard lancent une nouvelle publication en 1997.
L'auteur, en précisant son périmètre de vie, y dresse un plan de Paris à la fin du XIX ème siècle. L'animation dans la capitale paraît soutenue, et le milieu artistique, littéraire marqué par la frivolité. Paul Léautaud habite chez son père mais il est confié, très jeune, à une bonne. Il entretient ses amitiés avec les lorettes, ces femmes élégantes qui vivent de relations avec les hommes. L'ouvrage marque une forme de « dédoublement de personnalité » chez l'auteur. Mature dans l'exposé de sa vie avec les femmes de son quartier, il montre un comportement d'enfant avec sa mère dont il a été séparé très jeune.Il la retrouve quand il aborde l'âge adulte et lui déclare alors un amour filial qui, par ses excès, finit par la lasser.
Paul Léautaud narre, dans une expression "naturelle", sa vie quotidienne. La sincérité est soulignée par un style direct, sans réelle recherche stylistique. L'émotion s'affirme quand l'auteur veut retrouver l'amour maternel, elle se déploie dans une vaine volonté de rattraper le temps perdu.
Le livre fait revivre un monde passé et perdu : le Paris du XIX ème siècle, dans un cadre littéraire romantique et introspectif.
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Il s'agit d'un ouvrage autobiographique, le petit ami étant cet enfant que nous pouvons retrouver en regardant son propre reflet dans la glace….
Léautaud nous donne à suivre ses ressentis par rapport aux premières femmes de sa vie, en commençant par sa mère. Il serait possible de ne lire entre les lignes qu'un complexe d'Oedipe non résolu, nous aurions tord. Il s'agit plus d'une irresponsabilité de cette mère.

(la suite ici http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/12/ddoublement-damour.html)
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Comme je voudrais écrire comme lui
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C'est, derrière la vitesse de la narration, désinvolte un peu, ou sans apprêt, quelque chose d'heureux, quelque chose de triste, sans qu'on parvienne bien à démêler, comme si l'on eût chargé Stendhal d'ajouter à l'occasion quelques pages aux Promenades et souvenirsDe Nerval : du premier, le bel allant d'une prose joyeuse déjà, toute simple, prétendument simple, à quoi s'ajoute, du second, ce vague d'un regret, d'une déception peut-être, de sorte que le Petit ami n'est pas seulement l'épisode émouvant, canaille aussi, d'une vie d'homme, son enfance, ses quartiers, ses maîtresses, une mère trop tard présente, c'est aussi un épisode charmant de la langue française.
Lien : https://une-phrase.blogspot...
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un peu rengaine cette histoire ou ça tourne et retourne autour du même sujet sans grand intérêt
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Ce petit livre est un récit plus ou moins autobiographique. Léautaud raconte d'abord avec beaucoup de complaisance son compagnonnage avec les filles de petite vertu qu'il croise aux Folies-Bergères et autres cabarets. Les filles de cette fin XIXe dansent le chahut, pas encore le french cancan, et cherchent des protecteurs ; cela fait un peu penser aux tableaux De Toulouse-Lautrec.
continuer son mon Ce petit livre est un récit plus ou moins autobiographique. Léautaud raconte d'abord avec beaucoup de complaisance son compagnonnage avec les filles de petite vertu qu'il croise aux Folies-Bergères et autres cabarets. Les filles de cette fin XIXe dansent le chahut, pas encore le french cancan, et cherchent des protecteurs ; cela fait un peu penser aux tableaux De Toulouse-Lautrec.
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