AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 15 notes
5
0 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Mort aux grands est une uchronie, déjantée un brin, à propos de notre Première Guerre mondiale. Pierre Léauté part d'un pari simple : la France perd la Grande Guerre et nous suivons le désarroi du soldat Augustin Petit.

Avec un début un peu fouillis, l'intrigue part dans tous les sens entre les souvenirs d'enfance, les considérations personnelles et les événements dans les tranchés en début, en milieu et en fin de Première Guerre mondiale. le petit héros de cette aventure politique émerge avec force et fracas comme un champignon au milieu d'un champ de marguerites. Et vénéneux en plus !
De Raymond l'Auvergnat à Joseph Gernot et ses Culottes d'Acier (ÇA), en passant par Emile Blanquin et son réseau d'information, ainsi que la création des Culottes Courtes (CC), l'histoire d'Augustin Petit fait diablement penser à celle d'Adolf Hitler au sortir de la Première Guerre mondiale. Est-ce donc une farce ? Oui, certes, mais qui peut aussi nous apprendre des choses. Car il y a en effet énormément de points communs possibles à trouver entre les situations d'une Allemagne revancharde qui s'offre à Adolf Hitler et une France défaite qui s'offre à Augustin Petit, tout comme on peut voir énormément de liens entre les montées des extrémismes dans les années 1920-1930 et celles de nouveaux populismes au début du XXIe siècle.
Cette entrée en matière fait très défouloir, mais est bien sentie. L'envolée politique et les explications sont un poil rapides quand même, car les idées volent et, même si tout est compréhensible et dans le bon ordre, il manque parfois un peu de liant pour poser le récit. Il manquerait peut-être quelques dates pour mieux se repérer (et j'imagine que c'est dans ce but que l'auteur a débuté un wiki sur la chronologie de son uchronie). Et enfin, quant à l'humour, tout est dans le dosage, certaines scènes pourraient paraître trop chargées, comme ce premier rendez-vous politique avec un Monseigneur Goupillon et un Monsieur René Lataupe (sic), mais le roman file tellement vite qu'on ne s'arrête pas tellement à ces détails.

Le lecteur comprendra facilement en refermant ce livre (électronique en l'occurrence, pour ma part et pour une fois) combien il est nécessaire que ce Mort aux grands soit le premier tome d'un diptyque, car nous ne pouvons décemment pas nous arrêter sur cette fin !

Commenter  J’apprécie          231
« le ridicule ne tue pas » voila une réalité qu'on peut vérifier chaque jour, il suffit de voir les assertions qui peuvent circuler sur internet ou même bien souvent colportées par nos journalistes. Les malfaisants osent tout et ils ont raison puisque ça marche. La preuve : combien pioupioutent* déjà sans s'en rendre compte ?
Mort aux Grands de Pierre Léauté se lit d'une traite, mais le chroniquer sans spoiler n'est pas si évident. J'ai dit sur Facebook que c'était un petit bouquin intelligent, c'est sûr et à plusieurs niveaux. D'une part parce que cette histoire a un côté didactique avec des renvois à une Histoire pas si lointaine et même beaucoup plus proche, voire actuelle, et que d'autre part, plutôt que de miser sur la démonstration ou la rhétorique, l'auteur prend le pari d'amuser en premier lieu son lecteur. Et on s'amuse !
Ici Augustin Petit, héros d'une Grande Guerre que l'Allemagne a gagnée, nous donne sa vision de la réalité sans fard et sans honte. Les responsables de la défaite, il les a identifiés, malheur à eux. Ce petit revanchard rêve que la France se redresse… à partir de là, toute ressemblance avec le parcours d'un sombre personnage à la moustache tristement célèbre n'est absolument pas fortuite.
L'Idée de prendre les « Grands » comme agneaux expiateurs est à mon humble avis excellente, car elle renvoie bien à l'absurdité intrinsèque des préjugés. On en rit, même s'il y aurait de quoi pleurer rapporté à notre actualité. Mais justement parce que ce bouquin est d'abord amusant, il devrait être proposé à la lecture à tous nos adolescents (mais pas que). Histoire de les faire réfléchir au monde dans lequel ils vivent.
Bref, un lecture intelligente et drôle dont-il serait dommage de se priver.
Commenter  J’apprécie          60
Un bon délire littéraire. Dans la lignée des romans de J.M.Erre, Pierre Léauté nous livre un récit uchronique délirant. Imaginez que la France ait perdu la première guerre mondiale. Imaginez que cela soit la faute des grands. Imaginez un homme qui se lève pour dénoncer ce Diktat. Imaginez un homme qui s'appelle Augustin Petit et qui veut laver cet affront. Et il va le faire savoir. Tout d'abord il pense que ces mémoires suffiront à rétablir la vérité. Peine perdue. Alors il décide de monter un mouvement, s'appuyant sur des hommes prêts aux coups poings pour faire passer le message. Très rapidement on fait le parallèle entre ce brave poilu défendant l'honneur de sa patrie et un caporal à la petit moustache – haineux – de la Wehrmarcht. L'auteur joue avec les événements graves qui se sont produits. Il montre comment ce qui semble inoffensif peut amener un peuple à la guerre. Tout y passe : la propagande, les autodafés, les coups de force et le chantage.

Augustin Petit est pourtant attachant, dernier d'une fratrie, il n'a pas de chance. Il revient de la guerre avec une gueule cassée, orphelin du seul membre de sa famille pour qui il comptait : sa grand-mère. Augustin a pour lui son verbe, sa conviction et son amour de la France. Bien épaulé il va mener la vie dure aux grands et aux envahisseurs. J'ai vraiment apprécié cette lecture qui, outre être bien écrite, nous amène à la réflexion sur ce qui fait basculer l'Histoire : un homme, une idée…

Le style

Pierre Léauté nous régale avec ce roman décalé, plein d'humour qui n'épargne pas le fanatisme et la société pour autant. Il a choisit un angle d'écriture plaisant pour décrier avec justesse la folie des hommes. le style est direct, sans excès il décrit un homme blessé et un univers parallèle avec beaucoup de simplicité.

Mon petit point positif :

Il y aura une suite , Guerre aux grands! J'ai hâte de la lire
Lien : http://www.murmuresdekernach..
Commenter  J’apprécie          60
Avec ce second roman, Pierre Léauté nous entraîne dans une uchronie où l'humour et la dérision sont de mise. Mort aux Grands est la première partie d'un diptyque sur la Première Guerre mondiale et la montée des régimes totalitaires.

Pourtant, l'auteur aborde ce thème au travers d'une vision loufoque et complètement hors norme. Son héros, Augustin Petit n'est pas seulement petit (et pas mignon)... Mais aussi teigneux ! Un Cortex en puissance, si vous voyez de quoi je veux parler.

Cette courte uchronie* se lit très vite, la plume de l'auteur est agréable et mordante, l'humour omniprésent. En effet, même si les évènements évoqués sont terribles et ont marqués durablement le Monde, on reste ici dans le registre du cocasse et du burlesque. le rapprochement entre un petit moustachu teigneux et Augustin se fait aisément et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre héros. Sera-t-il le même ? Versera-t-il dans tous les excès ?

Blessé à la guerre et humilié depuis sa plus tendre enfance, Augustin Petit veut sa revanche ! Les poussins vaincront !

D'ailleurs... Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au Donjon de Naheulbeuk avec le Laridé du Poulet, qui illustre plutôt bien l'intrigue.

Pourtant, une part tragique subsiste à ce récit. Augustin Petit est un soldat (certes contre son gré), un anti-héros de la Guerre et que fait-il ? La guerre... Une guerre sournoise contre les grands, les barbus et j'en passe. Il va tenter par tous les moyens (et pas toujours honnêtes malheureusement), de s'élever sur ses petits petons contre un ennemi qui n'est finalement pas celui que l'on croit.

(Suite de la chronique sur mon blog :) )
Lien : http://lecomptoirdelecureuil..
Commenter  J’apprécie          50
Prêts pour un voyage délirant dans L Histoire ? "Piou, piou, piou", crions-nous en choeur !

Avec son deuxième roman "Mort aux grands", Pierre Leauté nous offre une uchronie déjantée dont on savoure l'humour à chaque page. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, point de Diktat : l'Allemagne, victorieuse, occupe la France qui vit désormais sous le joug du Kaiser.

Le soldat et anti-héros de la Guerre Augustin Petit - qui porte bien son nom -, ne peut se résoudre à accepter cette cuisante humiliation. Il va tenter, tant bien que mal, de s'élever sur ses petits pieds contre un ennemi qui n'est finalement pas celui que l'on croit. Il entend en effet mener le combat contre un mal bien plus terrible, bien plus perfide, bien plus sournois que l'Outre-Rhin… Les Grands !

Avec ses armes oratoires, il va défendre la cause des Petits, injustement écrasés par les Grands – et en particulier, les Grands blonds aux yeux bleus -, premiers responsables de cette inacceptable défaite. Il va organiser sa vengeance aux côtés de son acolyte Auvergnat, en rassemblant des partisans de la miniature, des héros de la "Der des ders" sur tabouret. Il va réussir à créer son parti, le PPP, et organiser sa propagande derrière une "petite et mignonne" mascotte. Au magnanime aigle germanique, au coq gaulois fier et orgueilleux, Augustin Petit oppose le poussin comme symbole d'une génération de rase-moquettes, bien décidée à en découdre.

Grâce à notre connaissance de l'Histoire, nous nous plaisons à décrypter les clins d'oeil disséminés avec intelligence par l'auteur et à lire, en filigranes, des allusions à notre terrible Histoire : le journal « le Clérical, nous voilà ! », la stigmatisation d'une catégorie de la population sur des critères physiques, la folie d'un Homme qui gravit peu à peu les échelons grâce à sa rhétorique, des « Piou, Piou, Piou » qui résonnent comme des balles lancées à tire-larigot, l'utilisation d'outils de propagande d'une efficacité redoutable, l'autodafé de livres écrits par des Blonds ou mettant en scène des « Grands » (comme Rabelais et son « Gargantua », Alain-Fournier et son « Grand Meaulnes »...), ou encore la destruction d'oeuvres d'art de Botticelli ou de Vinci dont la taille des personnages dépassait l'entendement…

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage et suis ravie, à la lecture du site de Pierre Léauté (qui vaut le détour : http://www.pierreleaute.com/) de voir qu'il a une suite, "Guerre aux grands."

Aux Petits, la Patrie reconnaissante ! Aux Editions le Peuple de Mu et à Babelio, Hermane reconnaissante ! Merci pour cette belle découverte et ce bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          30
Ce court roman se lit très vite, le style est agréable et mordant, l'humour omniprésent. L'intrigue surprend jusqu'à la fin... même si on peut l‘anticiper, cette fin, si on garde à l'esprit ce qui s'est réellement passé entre les deux guerres mondiales, et si on suit jusqu'au bout le parallèle entre Augustin Petit, le revanchard dont tout le monde s'est moqué autrefois à cause de sa petite taille, et un tristement célèbre moustachu à la mèche sombre qui a mis, en son temps, l'Europe à feu et à sang.
Bien que soient évoqués sans pincettes des évènements terribles, on reste ici dans le registre du cocasse, du burlesque. Pas de grands sentiments ni de pathos, pas de voyeurisme non plus. le héros, Augustin Petit est un pauvre type qui a toujours subi les brimades de sa famille (à l'exception de sa grand-mère) et qui part sur le front où en l'envoie bien sûr en première ligne. Un obus le blesse gravement, et à la fin du conflit, il rejoint, défiguré, la sinistre cohorte des estropiés de guerre. Mais il n'a pas dit son dernier mot. Il ne digère pas la défaite de la France. le manque de considération qu'on a pour le sacrifice des soldats-combattants le révolte. Pas question de se résigner. Son esprit vindicatif va trouver des boucs émissaires (les grands !) et il décide de se venger. Soutenu par quelques farfelus aussi paumés que lui, il va aller d'échec en humiliation jusqu'à rencontrer, au prix de quelques insolites retournements de situation, beaucoup plus de succès qu'on aurait pu le prévoir au vu de la faiblesse/l'absurdité de son argumentaire. Et cet homme qui m'était plutôt sympathique au début du roman va me paraître de plus en plus odieux, effrayant, au fil de ma lecture. La victime se transforme en une sorte d'anti-héros qui ne fait pas dans la subtilité. Si l'histoire n'était pas contée sur le mode satirique, je crois que je n'aurais pas lu jusqu'au bout, tant les évènements prennent une tournure de plus en plus folle, délirante... (mais pas si éloignée de ce qui s'est "réellement" produit, quand on y songe).
Un roman bien ficelé donc, qui a quelque chose de truculent, de provocateur, d'agréablement jubilatoire...
Cependant, je dirais que ce n'est pas mon genre de lecture, peut-être à cause, justement, de ce côté déjanté, burlesque, farfelu. Je regrette de ne pas m'être plus attachée/identifiée à ce personnage principal, et cette quasi indifférence que j'ai ressentie pour son sort et celui de sa bande de "bras-cassés" opportunistes m'a, réflexion faite, un peu attristée.
Une bonne lecture, humoristique et grinçante, mais à laquelle je n'ai pas totalement adhéré.
Commenter  J’apprécie          30
Je tiens tout d'abord à remercier Pierre Léauté de m'avoir envoyé son roman en service presse.

Ce roman n'est pas vraiment un genre que j'ai pour habitude de lire, mais franchement je ne regrette pas ma découverte. Augustin Petit, porte très bien son nom. Contrairement à son père et à ses quatre frères aînés, il est né chétif et l'est resté. Sa petite taille lui a causé beaucoup de misère et lui a donné le droit d'être affublé de sobriquets tout plus moqueurs les uns que les autres. Augustin Petit a aussi fait la guerre de 14-19; il en est ressorti blessé et défiguré. Mais ce n'est pas tout, il est persuadé que la France a perdu la guerre à cause des grands, les blonds principalement. Une fois rétabli, il va partir en campagne contre les grands.

Ce que je peux vous dire, c'est que nous allons être plongés dans un grand délire. Mais n'y voyez rien de péjoratif là-dedans, bien au contraire. Cette histoire est à la fois drôle et en même temps pleine de cynisme. Oui, on rit beaucoup des déboires de Monsieur Petit mais aussi de ses projets. On pleure aussi, car même si tout ce scénario peu ne paraitre que pure fiction, l'auteur nous décrit en vérité sa propre vision de notre pays. Une vision malheureusement très proche de la réalité et pleine de caricatures.

Augustin est un personnage déluré, mais qui s'avère doué avec les mots. Ce don va lui permettre d'entrainer toute une foule dans sa haine des grands. Il va aussi connaitre le monde de la politique qui est loin d'être réjouissant et accueillant avec son lot de mensonges et de trahisons. Il peut paraitre fou, mais il a son côté attachant et certaines de ses idées sont bonnes. Étant moi-même petite, je confirme, les grands dominent le monde!!!

Franchement, oubliez ce que vous avez appris dans vos livres d'histoire. Oubliez le communisme, la révolution bolchévique, le nazisme. Tous les noms que l'on vous a toujours cités et enseignés n'existent pas. Non, tout a été organisé par le PPP (le Parti des Plus Petits) dirigé par Augustin Petit!!! En bref, j'ai passé un bon moment avec ce roman qui nous montre ce que les idées reçues peuvent faire faire aux gens. Je sais qu'une suite est en cours d'écriture et je suis curieuse de découvrir ce que l'auteur va nous concocter.
Commenter  J’apprécie          30
Une lecture plaisante, mais je reste mitigée sur certains points. L'humour est très ironique, à tel point qu'à certains moments on en vient à douter...
Ce roman reste cependant très agréable à lire, et présente une réécriture de l'histoire tout-à-fait... unique.
Lien : https://trollusexmachina.wor..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai littéralement dévoré ce roman en très peu de temps, bon le personnage principal n'est pas très grand, donc ça se digère bien ! Plus sérieusement, ma première impression après lecture, est d'avoir passé un très bon moment avec cet homme, Augustin Petit. Je découvre en même temps la plume de l'auteur et j'en suis ravie.. Pierre Léauté a construit cette histoire très justement, avec plein d'humour, et surtout très addictive, alors que l'on sait à l'avance le final, puisque cela parle de la première guerre mondiale. Pas un moment d'ennui, un récit très vivant, des références à L Histoire venant donner plus de réalité au récit, et un humour complètement décalé que j'ai apprécié !
Augustin Petit n'est pas grand, comme son nom l'indique d'ailleurs ! Il est le seul petit de sa fratrie. Il essaie de faire publier ses écrits, mais échoue. Et la guerre arrive et se passe. Et tout démarre vraiment à ce moment là, car Augustin réfléchit beaucoup, a des idées bien arrêtées, il sait qui est le véritable responsable de la guerre...ce sont les Perchards, les grands !! Il en parle autour de lui pour commencer, et le voilà parti à avoir carrément des partisans ! de quoi se faire élire dans un ministère !!
Il est amusant de voir à travers ce personnage toute l'absurdité existant encore dans le monde actuel sur les différences raciales ou physiques. Pierre Léauté fait passer un message qui résonne fortement. Il faut trouver un coupable, un responsable, alors on le stygmatise, on en fait de la propagande, et ça devient un véritable chaos !! Et finalement, quand on creuse un peu plus, on se rend compte que ce roman, malgré son ton décalé, relate des faits sérieux et graves passés ou présents. Les noms des personnages font sourire, leurs situations aussi, mais réellement, n'est-on pas proche d'eux ?
C'est un roman qui devrait être lu au collège, au lycée, et par beaucoup d'autres, pour leur montrer jusqu'où un embrigadement d'idées peut mener. Parce qu'il va loin cet Augustin, au bout d'un moment n'a de Petit que le nom !! J'ai d'ailleurs enchaîné avec la suite « Guerre aux Grands » pour savoir ce qu'il advenait de mr Petit et surtout ses idées !!
Je remercie l'auteur de m'avoir autant fait rire tout en parlant d'un sujet aussi sérieux. Un très bon moment de lecture que je recommande à tous.
Commenter  J’apprécie          20
Mort aux grands est une uchronie (réécriture de l'Histoire à partir d'un événement du passé). Ici, le point de divergence est la première guerre mondiale : l'Allemagne à gagner.

Nous suivons le destin d'Augustin Petit, petit homme revanchard qui n'accepte pas la défaite de la France. Pour lui, la cause du déclin français : les grands, ceux qui mesurent plus de 1m75.
Toute ressemblance avec des événements de notre Histoire est clairement assumée.

Ce court roman (ou longue nouvelle) est une satire de l'entre-deux-guerres, la montée des extrémismes, les comportements de masse et les boucs émissaires.
La satire est féroce, mais l'humour omniprésent permet d'en atténuer la noirceur.

Je n'ai pas trop aimé cette lecture, mais la faute est de mon côté : j'ai un peu de mal avec les romans avec un style d'humour à la Terry Pratchett comme dans Les annales du disque monde.

Félicitation aux éditions le peuple de Mü pour jouer le jeu des livres numériques. Prix très abordable et sans DRM.

Je conseillerai ce livre aux adolescents qui ont dû mal avec l'Histoire et aux personnes qui aiment les romans satirico-humoristiques.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (26) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4870 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}