AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Elm Haven tome 2 sur 3

Monique Lebailly (Traducteur)
EAN : 9782253141204
471 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.61/5   246 notes
Résumé :
Jeune et brillante hématologiste américaine, Kate Neuman débarque à Bucarest afin de se consacrer aux orphelins atteints du sida. Là, elle découvre l'étrange cas d'un bébé, Joshua, qui, à chaque transfusion, développe pendant un court laps de temps, une formidable résistance à la maladie...
Kate ne se doute pas encore que le cas de Joshua l'amènera à s'aventurer dans les mystères d'un pays encore marqué par les légendes de vampires, et le souvenir du terrible... >Voir plus
Que lire après Les Fils des ténèbresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,61

sur 246 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
6 avis
1
0 avis
Dan Simmons est un auteur que j'apprécie beaucoup et s'il est plus connu dans le registre de la science fiction, il lui arrive d'oeuvrer dans le genre horreur ou fantastique avec brio, il nous apporte avec "Les Fils des ténèbres" sa contribution au genre vampires.
Une histoire de vampires qui se respecte se déroule en Roumanie cela va de soi, ici il s'agira de la période post Ceausescu, un contexte gangréné par la corruption et plus inquiétant qu'il n'y paraît de prime abord.
Kate Neuman une jeune hématologiste américaine débarque à Bucarest afin de se consacrer aux orphelins atteints du sida où elle découvre l'étrange cas d'un bébé, qui, à chaque transfusion, développe pendant un court laps de temps, une formidable résistance à la maladie, elle ne sait pas encore où elle a mis les pieds...
L'auteur va exploiter habilement les mythes et l'histoire, non Dracula n'est pas mort et ses rejetons ne sont pas loin, j'ai bien aimé le scénario proposé et l'aura de mystère qui se diffuse petit à petit, bien aimé aussi l'atmosphère lourde de menaces invisibles.
Il est sûr qu'il ne s'agit pas du roman le plus flippant que j'ai lu, le tout manquant un peu de rythme, cela-dit je ne suis pas vraiment un spécialiste du genre, du même auteur j'avais nettement préféré "L'échiquier du mal".
Pour conclure c'est quand même un bon moment de lecture, pas indispensable mais plaisant.
Commenter  J’apprécie          6924
Des vampires en Roumanie dans un roman rempli de surprises : atrocités historiques, science-fiction et film d'action.

L'aspect historique, ce sont les orphelinats de Ceaucescu découverts dans les années 90 et aussi les horribles crimes de guerre du comte Dracula du quinzième siècle.

La science-fiction, c'est le travail de l'héroïne, une hématologue américaine, avec des explications techniques complexes sur l'étrange maladie de ceux qu'on a appelés les vampires.

L'essentiel, c'est un scénario typique du cinéma américain, plein de rebondissements, avec des poursuites en auto, en moto, en bateau, en hélico ; des héros qui rampent dans les tunnels, s'accrochent aux falaises et se battent contre les méchants.

Un roman divertissant si on aime le genre tout en étant indulgent envers les coïncidences trop bien tissées…

Commenter  J’apprécie          352
Ce que j'ai ressenti:
▪️Cauchemar de sang et de ténèbres…

Ce fut mon premier moment de tressaillement: une histoire de vampires. Remonter le fil d'une légende, voir de plus près les yeux d'un fou sanguinaire, sentir le pouvoir, cette toute puissance avide de vie et de mort sur les gens qu'il avait et qu'il a transmis par la force du sang à sa descendance…Rien ne semble étancher sa soif de vengeance et de sang. Surtout celle du sang. C'est toute une ambiance de terreur qui s'invite dans ces pages, une ambiance tendue entre violence et horreur, mais quand même fascinante, parce que le mythe de Dracula agit sur mes sensations, comme de l'adrénaline…J'ai adoré le travail de recherche de l'auteur qui nous offre un voyage époustouflant en Transylvanie.

– La banalité du mal, murmurai-je.
– Quoi ?
– La banalité du mal. » Je me retournai et adressai un grand sourire au médecin. « Dracula, ce serait une belle histoire. Mais des centaines de milliers de victimes de l'insanité politique, de la bureaucratie, de la stupidité, c'est seulement… un désagrément.«

▪️Rêves de sang et d'espoir…

Puis vint, le deuxième tressaillement: une histoire d'orphelinat. Remonter les fils de l'adoption, voir de plus près les yeux de cet enfant innocent, sentir le petit coeur de Joshua, cette fragilité de vie et cette défaillance dans le sang. Rien ne semble entacher la détermination de Kate et la passion pour son métier. le sang comme spécialité…Docteur brillant en hématologie, elle décide de s'investir encore plus, en adoptant carrément un enfant malade, et elle devient de ce fait, une mère prête à tout! Kate est une héroïne forte et attachante, je me suis vraiment passionnée à la suivre dans ces péripéties en territoire vampire, mais plus encore dans ses combats de femme. Avec ce sujet sensible des rapts d'enfants et de conditions de vies dans les orphelinats, j'ai été extrêmement touchée…Un déchirement serait le mot exact…Surtout quand on sait que la réalité est plus atroce encore que la fiction.

Parfois, dit-il d'une voix très lasse, je pense que la seule chose à laquelle on puisse croire et que l'on puisse demander, c'est la chance.

▪️Et dans le fer et le sang…

Et finalement, le troisième tressaillement: une histoire de monstres. Parce que ce n'est jamais tout à fait, ceux auxquels, on pense…Dan Simmons revisite le mythe du vampire avec brio, et nous entraîne donc en Roumanie, dans un contexte anxiogène de régime totalitaire déchu, à la recherche d'un antidote, où le sang est au centre de cette histoire. Entre avancée médicale et horreur sanguinaire, ce roman réveille nos sangs et nous fait terriblement palpiter…Il est temps maintenant pour moi, d'aller essayer de dormir, en espérant ne pas entendre dans mes nuits, les cris des strigoi…

« J'ai aimé les étoiles trop tendrement pour craindre la nuit. »


Ma note Plaisir de lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          310
Retrouvé et relu...Aucun regret,et même une sacrée satisfaction de boire de nouveau à la source sanguine de ce Dan Simmons-ci.
L'origine des vampires,revisitée,et à fortiori plus de vint ans après la chute de Ceausescu...un thriller qui mélange l'épopée médicale,et L Histoire,au point que l'on peut y croire...Où l'on pleure de nouveau sur le destin des orphelins roumains ,où l'on redécouvre le mythe de Dracula depuis les années 1400,il n'est pas mort,rassurez-vous,oh adeptes...et la médecine a fait des progrès qui peuvent aider à perpétrer la famille Dracul...
Ce livre m'a donné envie d'aller me balader en Roumanie,sur les traces de cette famille,de ces châteaux,car outre la rencontre des buveurs de sang,on voyage dans des paysages magnifiques,des forêts,châteaux,dont le "vrai" ,que peu de gens connaitraient l'existence...
Et l'on ne décroche pas,c'est un excellent thriller,qui s'emballe à la fin,mais qui auparavant vous laisse vous pâmer à lire des amours assez compliquées,je ne parlerai que du prêtre qui a une jambe artificielle(,je me marre en tapant ça,mais quand on est dedans...bon,arrêtez de pleurer de rire,c'est une chronique "sèrieuse"!!!),petit reproche,les tziganes sont complètement stéréotypés,mais Dan Simmons en a trouvé des "gentils"...pas très propres,certes,mais acquis à la cause d'une jeune femme qui tente de sauver un enfant très spécial...
Mdr,franchement,j'étais partie pour un truc super sérieux,bon,okay,je ne mets que quatre étoiles,finalement,c'est peut-être un peu has been...Stop!!!Les puristes,excusez-moi...c'est bien de prendre un peu de Dracul,euh,non,un peu de recul...!
PS: c'est comme Elvis qui se tape une crise de fou-rire en chantant "are you lonesome tonight!!!
Commenter  J’apprécie          211
L'envie de lire un roman de Dan Simmons s'était fait ressentir. le choix s'est porté sur « Les fils des ténèbres » pour plusieurs raisons. Tout d'abord je souhaitais du fantastique – voire d'horreur. J'ai donc, évité sa branche Science-Fiction. À ce propos, j'ouvre une parenthèse : (son cycle Hypérion fut découpé en plusieurs parties donnant à chaque fois 8 livres, ce qui constitue, à mon sens, l'une des plus belles arnaques commerciales littéraires. Je referme la ). Ensuite, Dan Simmons a tendance à écrire des très gros pavés – caractéristique que l'on retrouve chez Stephen King, Peter Straub et éventuellement chez Clive Barker. L'idée de bouffer 300 pages de longueurs – voire plus – ne me tentait pas. C'était un peu ce que j'ai reproché à « Terreur ».

Le régime totalitaire de Ceaușescu vient de tomber et le monde assiste aux atrocités – l'héritage du parti extrémiste. Des millions d'enfants, d'orphelins manquent de soins, surtout ceux qui sont atteints du VIH. Officiellement, la dictature roumaine n'a jamais reconnu le Sida dans son pays. Les malades sont cachés. Une délégation américaine est en charge d'apporter toute l'aide médicale.

Le récit commence par la découverte d'un pays dévasté ainsi que les horreurs perpétuées. La narration est déroutante – écrit à la première personne – dans un style mal habile. Heureusement, l'auteur va poursuivre vers une narration à la troisième personne, plus agréable. On suit Kate, une infirmière indignée par le sort réservé aux orphelins. Elle combat pour qu'un bébé rachitique puisse survivre. Sa seule solution est d'adopter l'enfant pour qu'il puisse avoir une chance de survivre en suivant des soins aux États-Unis.

Si j'ai été impressionné par un pays en pleine révolution où la mainmise soviétique est toujours active, je fus moins enthousiasmé par l'histoire en général. L'ambiance de guerre froide est très intéressante et l'auteur arrive à nous y plonger. Pourtant pour arriver à ce niveau il faut passer par deux cents pages très ennuyeuses. Kate – qui est donc infirmière ou médecin – va nous décrire la prodigieuse morphologie de son petit ange. Si Messieurs Douglas Preston et Lincoln Child arrivent parfaitement dans leur roman à nous rendre facile l'intégration des éléments médicaux, ici, Dan Simmons nous endort avec ses longueurs. Pire, l'auteur nous décrit une première fois le processus sans qu'on n'y comprenne rien et le chapitre suivant, Kate nous ressort le tout en l'expliquant à son amie.
L'envie de jeter loin ce livre s'est fait ressentir. Par masochisme ou je ne sais quoi, j'ai poursuivi la lecture.
L'histoire prend enfin son envol avec une magnifique aventure qui nous mène vers la Hongrie et l'Autriche avant de revenir en Roumanie. Bien que le rythme reste très lent, j'ai plutôt apprécié ce voyage touristique et les magouilles avec les Tziganes. C'est d'ailleurs à partir de là qu'on entend parler de vampire pour la première fois ou plutôt de Strigoi.

À cela on peut rajouter un prêtre peu catholique habillé comme un rockeur et un médecin roumain louche. Vlad Dracula fait également partie du roman, mais ses apparitions erratiques font pitié. Il nous sort de longs monologues sur son passé mélancolique.

Ce livre est une très grosse déception, voire même une vaste blague. Les amateurs de vampires seront déçus. Bien que l'ambiance guerre froide est non négligeable, l'histoire est insipide. le rythme est d'une lenteur mortelle. Les personnages sont peu intéressants. J'ai réussi à trouver le courage pour en venir à bout bien que j'aie eu tendance à lire les dernières pages en diagonale.
Commenter  J’apprécie          106

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y avait là ni infirmières ni médecins — aucun adulte. Pas de berceaux non plus : les bébés et les petits enfants étaient assis su le sol carrelé ou se disputaient une place sur une demi-douzaine de matelas sans literie et tachés d’excréments, jetés contre le mur du fond. Ils étaient nus et on leur avait rasé le crâne. (Albin Michel, p.28)
Commenter  J’apprécie          280
Kate revint au bac, retroussa ses manches et introduisit ses doigts dans les lésions, entre les côtes, pour tâter le cœur de l’homme. Au bout d’un moment, elle sentit un mouvement très léger, telle une hirondelle frémissant un peu dans la paume de la main. Une seconde plus tard, les yeux blanchis bougèrent d’une manière presque imperceptible.
Commenter  J’apprécie          80
La conduite en état de sobriété est rare dans ce pays.

(Albin Michel, p. 315)
Commenter  J’apprécie          340
La banalité du mal. […]

(Pour les journalistes) Dracula, ce serait une belle histoire. Mais, des centaines de milliers de victimes de l’insanité politique, de la bureaucratie, de la stupidité, c’est seulement… un désagrément. (p.34)
Commenter  J’apprécie          70
Encore maintenant, je ne sais pas si je crois en Dieu. »
Kate cligna des yeux de surprise.
« Mais je sais que le mal existe, poursuivit le prêtre. J’ai appris cela récemment. Et il m’a semblé que quelqu’un… un groupe quelconque… devait faire de son mieux pour y mettre fin. » Il sourit de nouveau. « Je crois que pas mal d’Irlandais pensent la même chose. C’est pour cela que nous devenons flics, prêtres ou gangsters.
- Gangsters ?
- Si on ne peut pas les vaincre, autant se joindre à eux », répondit-il en haussant les épaules.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Dan Simmons (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dan Simmons
Série TV - The Terror (2018) La première saison est l’adaptation du roman "Terreur" de Dan Simmons.
autres livres classés : vampiresVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (705) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous les 7 pèlerins allant sur Hypérion ?

Comment s'appelle le poète ?

Martin Silenus
Lénar Hoyt
Sol Weintraub
Paul Duré

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Le cycle d'Hypérion, tome 1 : Hypérion de Dan SimmonsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..