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Critique de gill


gill
15 février 2013
Paru aux éditions "Sud-Ouest", ce volume n'est pas commun. C'est à la fois un bel objet, richement illustré en son milieu, un vrai livre d'Histoire et le récit d'un destin exceptionnel.
Articulé en paragraphes courts et clairs, à la manière de la transposition de poche des manuels "Malet et Isaac", cet ouvrage s'intéresse au destin du fameux "Prince Noir", personnage à la fois célèbre et mystérieux du moyen-âge.
Edouard Plantagenêt, héritier de la couronne d'Angleterre est né à Woodstock en 1330. Il est le fils d'Edouard III et de la princesse Philippa de Hainaut.
Son arbre généalogique impressionnant le promet à un avenir étincelant.
Rédigé dans un style simple et alerte, qui décompose les événements de manière accessible et attrayante, le fil de l'histoire de cet homme s'entrecroise avec les dernières heures de gloire anglaises sur le territoire français.
"Le Prince Noir", surnommé ainsi peut-être du fait de la couleur de son armure ou peut-être de celle son âme est un fier et vaillant chevalier, pourtant soucieux de ses intérêt.
Je remercie Antoine Lebègue, les éditions "Sud-ouest" et bien-sûr nos complices de la masse critique pour m'avoir offert ce livre.
Sa lecture, passionnante, m'a réservée bien des plaisirs.
"Le prince Noir" n'est pas tout à fait un inconnu pour moi. Originaire de St Vaast la Hougue où débarqua en 1346 le corps expéditionnaire anglais, j'ai été marié par le curé de la paroisse de Quettehou où Édouard fut adoubé.
Pour autant ce livre d'Histoire qui, en traçant un destin, revient sur des grands chapitres tels que ceux de la chevauchée d'Edouard III, de la bataille De Crécy, de la création de l'ordre de "la Jarretière" et du siège de Calais, n'est pas un livre régionaliste qui intéresserait uniquement le grand-ouest.
Il retrace l'ultime épisode de la puissance anglaise exercée sur le territoire français. Il est écrit de manière attrayante sans pour autant négliger la documentation. Il passe sur cet ouvrage comme un souffle d'érudition inspiré par de nombreux historiens talentueux dont bien-sûr Jean Favier.
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