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Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais après un tel roman je vais le suivre de près. L' histoire est brillamment construite avec un compte à rebours et des flashback qui dynamisent la lecture. Les personnages sont tous excellents et on les suit avec un vrai intérêt. Seule la stagiaire est pour moi un peu en dessous, mais elle sert tout de même bien le roman. le contexte historique est remarquable et on plonge dans l histoire agitée de l Irlande et de l IRA avec passion. le tout avec un style simple, efficace et même une dose de humour malgré le propos grave du roman. L' auteur ajoute même un contexte post attentat extrêmement pesant. Tout est réussi. Un polar qui marque le lecteur. Une vraie découverte et un auteur à suivre.
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Reprendre une dose de Mehrlicht en cette longue période précédent des congés bien mérités, cela fait un bien fou au moral.
Dans cette quatrième enquête, nous retrouverons donc des personnages auxquels nous sommes dorénavant attachés, le capitaine batracien, ses lieutenants Latour et Dossantos, le commissaire Matiblout, le légiste Carrel… Et dans une aventure de Mehrlicht n'en serait pas une sans un officier de police stagiaire. Ici en plus nous aurons le droit à un enquêteur anglais.
Dans ce roman, une fois n'est pas coutume, le personnage principal ne sera pas notre ami Mehrlicht mais le conflit qui opposa les anglais et les irlandais, les protestants et les catholiques, les républicains et les loyalistes dans les années 60 – 70.
Quand on lit un Lebel, on s'attend à avoir des moments de rire, des moments de tensions et un ou des sujets de fond sérieux, travaillés et auxquels Nicolas est attaché. Ce cocktail fonctionne ici à merveille et, plus qu'explosif est incendiaire…
Ce déroulant au court de l'année 2015, nous ressentons et revivons l'état dans lequel la France s'est retrouvée suite à la vague d'attentat dont elle a été la cible. Ajoutée à l'histoire très présente des nord-irlandais, elle fait de cet opus le plus noir de la série. Heureusement que la toujours jolie écriture de Nicolas et ses bons mots nous apportent un peu de légèreté…
Ce roman a été pour moi qui suis fan de Mehrlicht et de Nicolas Lebel un pur moment de bonheur littéraire et instructif.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Ce 4e roman de Nicolas Lebel est celui qui m'a le moins plu .
Non pas que le sujet ne soit pas intéressant ( les "troubles " en Irlande du Nord , les attentats commis par l'IRA , les rivalités entre les différents mouvements et la répression anglaise ) mais je n'ai pas été emporté par l'action et je lui ai trouvé quelques longueurs .
Les sarcasmes et l'humour de Mehrlicht sont beaucoup moins présents que dans les autres opus mais ça ne m'empêchera pas de lire le 5e !
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encore un très bon opus des aventures du Capitaine Mehrlicht et de son équipe. Un cours d'histoire sur le passé de l'Irlande. Passer de l'Irlande et de ses terroristes à Julien Lepers, il n'y avait que Nicolas Lebel pour arriver à nous divertir avec ces deux sujets dans la même histoire. Bravo. Quand sort le prochain ? J'ai hâte de savoir si le Capitaine Mehrlicht va être sélectionné pour l'émission Questions pour un champion....
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Voilà un auteur que je suis depuis ses débuts, je ne rate aucun de ses romans.

Un anglais est retrouvé assassiné dans les toilettes d'un pub parisien.
L'équipe de Merhlicht est sur le coup pour remonter jusqu'au tueur, le corps de la victime et la méthode de dézinguer sont parlants, reste à étudier tout ça...
Une jeune stagiaire fraîchement débarquée va faire connaissance avec le petit homme à tête de grenouille et ne va pas échapper au bizutage qui attend les indésirables.

Je suis toujours tout ouïe quand il s'agit de la guerre entre l'Irlande du sud et du nord, c'est un sujet vraiment intrigant.
On sent les recherches effectuées, c'est une partie du roman très réussie, elle est d'ailleurs alternée avec l'enquête de nos chers flics, qui eux s'activent dans le présent.
La guerre, les religions, encore et partout, c'est un grand débat tout ça et j'ai beaucoup aimé ce que l'auteur en a fait.

Sans parler de l'humour au combien particulier de Merhlicht qui relativise d'une façon extrême tout ce que la vie porte de strict et de contraignant.
Merhlicht, c'est vraiment le petit plus des romans de l'auteur, un peu comme la chantilly sur la cerise du gâteau.
Il est aussi antipathique que repoussant et pourtant le lecteur ne peut s'empêcher de l'aimer à cause de sa fragilité due aux épreuves que la vie lui a infligée.
Si Nicolas Lebel se décide à écrire un oneshot, je me jetterai dessus pour voir quel nouveau personnage il nous a concocté.
Ça peut paraître secondaire, mais un personnage qui reste dans la tête, c'est je pense, un sérieux atout.

Je ne pensais pas que les légendes irlandaises pouvaient être aussi flippantes, dire que j'avais en tête les leprechauns, des petits bonshommes roux habillés de vert, symbole de joie.
Dans de cauchemar et de feu nous en sommes loin... la couleur rouge est bien là, mais elle est la seule à tout recouvrir.
J'ai adoré sentir le danger et les scènes d'action dans lesquelles l'équipe de flics a été plongée sont fabuleuses.

Si j'étais curieuse et envieuse de découvrir l'Irlande et bien désormais c'est pire, merci Monsieur Lebel.
Alors le prochain oneshot or not oneshot?
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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voilà une belle équipe que je vous invite à vite découvrir, si ce n'est pas encore déjà fait. Vous pouvez assez facilement faire leur connaissance avec ce nouvel opus, mais je vous conseille vivement de commencer par le début (j'aime cette continuité avec les précédents) car Lebel joue avec leur personnalité, les bonifie et use et abuse de certain de leurs traits pour le plaisir du lecteur qui ne peut qu'apprécier ces petites touches d'humour et ces nombreux clins d'oeil (le stagiaire encore et toujours, par exemple, ou les sonneries de téléphone…)

Les voici donc embarqués dans une nouvelle affaire : jeudi 24 mars 2016, un homme est retrouvé abattu dans les toilettes d'un pub irlandais. Sur le corps de la victime, John Murphy, un catholique d'Irlande du nord (Belfast), on retrouve de nombreux tatouages en lien avec l'IRA et ,sur les lieux, un bonhomme simpliste (presque enfantin) dessiné au doigt et avec le sang de la victime rappelant une vieille légende irlandaise, le Far Darrig…
Mais l'approche du lundi de Pâques, annonçant un manque de personnel, et l'état d'urgence (relatif aux attentats parisiens du 13 novembre 2015) compliquent un peu les choses….

Si l'équipe va ici bien patauger, Nicolas Lebel nous permet à nous, au contraire, de capter beaucoup d'éléments et de comprendre plus facilement les bases de l'affaire, en construisant son roman sur deux récits : celui de l'enquête parisienne (d'ailleurs fidèle et très bien ancrée dans la réalité) et celui de plusieurs gamins d'Irlande du nord (quartier catholique de Gerry)avec qui ont fait connaissance en avril 1966 et que l'on va suivre (pour certains) jusqu'à nos jours, à travers les différentes étapes de cette terrible guerre civile qu'a connu l'Irlande..............................................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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A Paris, en 2016, à quelques jours du dimanche de Pâques, le groupe du capitaine Mehrlicht est appelé sur les lieux d'un crime. Dans un pub parisien, un homme a été abattu de trois balles, une dans la tête et dans les deux genoux. A l'autopsie, son corps recouvert de tatouages celtiques et des lettres IRA.

« Une balle dans chaque rotule… Alors j'ai creusé et j'ai trouvé : c'était la punition des traîtres, des balances, en Irlande du Nord : le knee-capping. Quand le type pouvait remarcher, il boitait pour le reste de ses jours, indiquant par sa démarche à tous ceux qu'il croisait qu'il avait trahi. Dans des cas plus graves, les victimes recevaient aussi une balle dans les coudes et dans les chevilles… puis dans la tête. »

En plein état d'urgence, et avec la proximité du Championnat d'Europe de football, Mehrlicht fait un peu la grimace. de plus, on vient d'adjoindre à leur groupe une nouvelle stagiaire. Mehrlicht, qui a toujours opposé une vive résistance à l'accueil de stagiaires, lui impose un baptême du feu un peu « hard ».
« Pendant longtemps, la police avait été une histoire d'hommes. Si aujourd'hui il avait toujours un peu de mal à accepter que les femmes y fissent le même travail, Mehrlicht ne pouvait se résoudre à y voir entrer des enfants… Vingt-trois ans ! Tout à son indignation, il ne voyait cependant pas que c'était à cette « enfant » qu'il imposait une autopsie. »

D'autres victimes sont bientôt à déplorer, retrouvées carbonisées par des bombes au phosphore. Et à chaque fois la même signature, un bonhomme bâton, semblable à un dessin d'enfant, et une phrase en gaélique Ná dean maggadh fum (ne te moque pas de moi) comme un jeu de piste que laisse l'assassin. A cause de ce dessin, le tueur est surnomme le Far Darrig, ou bien le Croquefeu, du nom d'un lutin des légendes irlandaises.
Pour cette enquête sur des cellules terroristes irlandaises, ils reçoivent bientôt le renfort du superintendant Mick Tullamore, un expert du contre-terrorisme de Scotland Yard.
Nicolas nous dévide son histoire, alternant le présent à Paris, et l'Irlande du Nord, où cinquante ans plus tôt, une bande de gamins du Bogside, le quartier catholique de Derry, en butte à la ségrégation et aux restrictions des droits civiques, participait aux premiers défilés et manifestations, prémisses d'une violence qui connaîtra son apogée en ce tristement célèbre dimanche sanglant du 30 janvier 1972.

J'ai beaucoup appris sur ce conflit, d'une grande complexité, eu égard au nombre important de factions mises en cause. Didactique sans être barbant, l'auteur nous donne ici une belle leçon d'histoire contemporaine, au travers de l'évolution de ces jeunes gens, au sein de leur époque, et des chemins différents qu'ils seront amenés à prendre. Ses personnages, rencontrés au fil des romans, je les ai retrouvés comme des amis un certain temps perdus de vue, chacun d'eux avec sa propre histoire: le rigide Mickael Dossantos, exalté du code pénal, qui a du mal à se dépêtrer de ses errements de jeunesse, la rousse bretonne Sophie Latour, avec son amoureux « sans-papiers » et bien sûr le capitaine Mehrlicht, petit bonhomme malingre à la figure de batracien et aux dents jaunes, ennemi juré de Julien Lepers, « le « dandy frisottant de France 3 », « l'égérie des mamies », « celui qui, sans ses fiches, n'était rien », était devenu sa bête noire, son ennemi personnel, et la simple évocation de l'Infâme suffisait à déclencher chez Mehrlicht les foudres les plus sombres… »

Ce dernier, s'il peut être par moments odieux, persistant à imposer à tout son entourage la fumée de ses Gitane, cache sous ses dehors abrupts beaucoup d'humanité.
On voit l'évolution de la relation avec son fils, tous les deux éprouvant, de façon différente, le manque de la mère et de l'épouse disparue. A ce propos, il y a deux pages magnifiques sur le travail de deuil, très bien vu et très bien analysé. Elles m'ont laissé les yeux humides et la gorge serrée. Combien le simple rangement d'une armoire peut s'avérer être une épreuve insurmontable.

Nicolas Lebel franchit encore un palier avec ce roman. Son écriture est fluide, agréable à lire, et il conjugue avec bonheur l'humour (voir les saillies verbales qu'il prête à Mehrlicht, et le commissaire Matiblout qui aime citer les présidents de droite, y compris Hollande), et un ton beaucoup plus sérieux lorsque la situation l'exige. Ses chapitres en forme de compte à rebours horaire, donnent à son histoire une sensation d'inéluctable, de catastrophe annoncée.

Héritier naturel de Dard et Audiard, il allie à sa gouaille naturelle une solide connaissance de la langue française. Certaines expressions argotiques m'ont valu de me « creuser un peu le caberlot », pour ma plus grande joie.
Il donne aussi quelques coups de griffe envers les médias, qui dans leur souci de sensationnel et de taux d'écoute, en sont amenés à transformer en vedettes « des petits délinquants arrachés à leur anonyme médiocrité, soudain portés aux nues pour leurs exactions ».

Je vous dirai en conclusion que j'ai pris un très grand plaisir à lire ce roman, un méga kiff, comme disent les « djeuns ». C'est à mon humble avis le roman le plus abouti de l'auteur à ce jour. Je ne peux que vous recommander sa lecture.
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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Ceci est le quatrième polar de l'auteur et je me suis régalée encore plus que pour les trois premiers. Les chapitres alternent entre présent à Paris et passé dans l'Irlande des années 1960-70. C'est bien écrit, bien documenté, plein d'humour et d'émotion, du Lebel, quoi. le personnage de Mehrlicht, a priori repoussant, est savoureux, cultivé, plein d'humour : irrésistible. le côté guerre civile en Irlande est bien documenté et intéressant. Beaucoup de personnages attachants. Un régal.
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Un meurtre étrange et sanglant en plein Paris, en plein état d'urgence et en plein week-end de Pâques. Voilà de quoi mettre en rogne le capitaine Mehrlicht, qui n'a déjà pas besoin de ça. Un type, la soixantaine, couvert de tatouages et assassiné selon les méthodes de l'IRA pour punir les traîtres. La piste suit les méandres de l'organisation terroriste irlandaise des deux côtés de la Manche. [Lire la suite]
Lien : https://liremoijeveuxbien.ov..
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Ce livre identifié comme policier n'en est pas un. le commissaire Merhlicht n'est qu'un prétexte à raconter l'histoire de l'Irlande, la fureur, la lutte, la détresse, la mort. Ce livre est très bien écrit, crédible, on sent que l'auteur connait fort bien le sujet. L'histoire est captivante, même si l'on peut regretter une certaine facilité dans l'épilogue.
J'avais été déçue par "l'heure des fous" du même auteur. Je vous engage à lire celui-ci , l"émotion, la compassion vous saisiront avec cette histoire réelle et dramatique de ce, si beau pays, qu'est l'Irlande.
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