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Critique de Mamzellegazelle


Note 19/20.

Ce livre méconnu est une petite pépite !
Je suis d'ailleurs très surprise des notes et critiques des quelques Babeliotes l'ayant lu ...
Bien sûr, il ne s'agit pas d'un guide voyage sur l'Indochine, non ! L'auteur a voulu mettre l'accent sur l'histoire du colonialisme, ces Français partis afin de faire fortune dans le latex en plantant les hévéas se servant des Annamites et Tonkin comme esclaves. Puis, surtout des pièges se refermant sur ces colons pensant que tout là-bas était facile.

La Dame de Saïgon est une fabuleuse saga familiale : Les Frémont, Normands de souche.
Venus tenter leur chance dans la colonie française, les Frémont vont à la découverte d'un pays à la fois hostile et attirant. En grandissant, Marianne s'éprend de ce nouveau monde et de sa culture tout autant que du jeune Anh Dung à la beauté énigmatique. Amoureux fous, ils se marient contre l'avis de tous. Au-delà des conventions, leur passion vécue au grand jour sera rattrapée par L Histoire.
«La Dame de Saïgon» est une invitation au voyage. Il s'agit d'une grande saga se déroulant en Indochine, de 1906 à 1954. On s'attache plus particulièrement à Marianne qui arrive enfant à Saïgon et dont on va suivre le rite initiatique de son passage à une vie de femme. Son existence sera riche et semée d'embûches. Sa famille exploite l'hévéa dans une plantation. Marianne devient journaliste puis vit une histoire d'amour avec un Asiatique en dépit du contexte colonial.
Dans cet opus, l'auteure parle longuement des différences de culture et de la vie quotidienne d'une famille française à l'autre bout du monde et c'est là que ce roman devient intéressant en soi puisque Karine Lebert nous fait entrer dans la vie de cette famille de 1906 jusqu'en 1954.

J'ai eu d'excellents moments d'évasion et de détente.

Un seul petit bémol : les prénoms de la mère et des frères du roman sont trop "modernes" et ne cadre pas avec la période de 1906. Au début du livre on a dû mal à se projeter au début du siècle à cause de cette faute de goût. Dommage, l'auteur aurait dû appeler ses personnages avec des : Jean, Marcel, Raymond, Gérard etc ... et avec peut-être une Marthe, Jeanine, Jacqueline etc ...
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