Merci aux Éditions Presse de la Cité et à l'auteur
Karine Lebert.
C'est encore une merveilleuse histoire que celle-ci, ce n'est pas étonnant que le livre reçoive des prix littéraires, c'est entièrement mérité. Quelle jolie préface de Michel de Decker.
Je ne connaissais pas l'historique des Hospices de Beaune, c'est passionnant ! L'auteur nous fait assister à la pose de la première pierre de l'édifice, puis à sa construction et à son inauguration, on y apprends ensuite son fonctionnement.
On a l'impression de traverser les années au sein de ces Hospices.
Balbine ? Quelle femme ! toute de forces et de faiblesses – il en est de même des autres personnages féminins du roman – malmenées par la vie et pourtant si volontaires, si… dans une époque où la femme dépendait du mariage qu'on avait décidé pour elle.
Une époque où la beauté, le rang et l'honneur comptait bien plus que les sentiments… Soit belle, garde ton rang, soit docile et tais-toi ? ou presque…
Les hommes de ce roman n'ont pas le beau rôle, ils détournent ces belles mais en même temps les fait ‘grandir', s'émanciper… les revirements de situation sont waouuu dans ce roman, on pousse des : ah oui ? oh ? oh non ? pas possible ? …
Que d'intrigues, que de secrets… Il y a même un petit côté « les oiseaux se cachent pour mourir » … enfin j'ai trouvé à un moment… mais chut !
Le lecteur est malmené… Ce roman m'a émue, il y a des passages très durs, j'ai été horrifiée et j'ai pleuré à bien des moments.
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