Je suis un fan inconditionnel de
Maurice Leblanc. J'aime lire ses romans, ceux du célèbre gentleman cambrioleur bien sûr, mais aussi ceux qui sortent de l'ordinaire. Celui-là sort de l'ordinaire : le héros est une héroïne. Et quelle héroïne ! Dorothée, princesse, acrobate, danseuse, un peu sorcière, est séduisante, captivante. Son intelligence pour démêler, décortiquer les faits, résonne évidemment en écho avec celle du grand Arsène Lupin, mais ici le personnage est humble, désintéressé, un peu exubérant mais tout en délicatesse et tendresse. Dorothée pourrait s'octroyer à elle-seule le trésor. Elle préfère y renoncer pour rester avec ses compagnons de cirque, quatre orphelins qu'elle a recueillis au bord des routes.
L'intrigue est ingénieuse, bien menée, à l'image de la résurrection du vieux marquis qui frôle le fantastique. L'adversaire est tenace, répugnant, et aussi très malin. La jeune femme n'en est que plus magnifique. À l'instar des héritiers du marquis, comment ne pas tomber amoureux de Dorothée ?
Bon, d'accord, ce n'est pas de la grande littérature. Mais, qu'y puis-je ? J'adore !
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