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Arsène Lupin - Romans et Nouvelles tome 23 sur 27
EAN : 9782253003151
315 pages
Le Livre de Poche (21/03/2001)
3.77/5   141 notes
Résumé :
Antonine ? ... Clara ? ... laquelle de ces deux figures constituait la véritable personnalité de l'être charmant qu'il avait rencontré ? Elle avait à la fois le sourire le plus franc et le plus mystérieux, le regard le plus candide et les yeux les plus voluptueux, l'aspect le plus ingénu et l'air le plus inquiétant.
Arsène Lupin, dit Raoul, résout, bien sûr, le premier, une ténébreuse affaire de meurtre, et avec quelle maestria ! Amoureux, il risque sa vie. I... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Une fois de plus, Arsène Lupin se lance dans une affaire d'enquête, le marquis consulte son cabinet sous le nom de monsieur Lefebvre pour retrouver les bijoux disparus depuis 20ans et aussi de retrouver sa fille dont il a perdu les traces depuis la mort de sa femme. Mais menacé par le grand truand Pepinos, le marquis renonce à toutes ces recherches mais lui Arsène Lupin ne lâche pas, il continue l'enquête malgré que son client ait désisté surtout quand il rencontre la jeune fille à la fois belle et mystérieuse, la femme aux deux sourires...
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Marie Emile Maurice Leblanc est un romancier français (1864-1941). Auteur de nombreux romans policiers et d'aventures, il est le créateur du célèbre gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Relégué au rang de « Conan Doyle français », Maurice Leblanc est un écrivain populaire qui a souffert de ne pas avoir la reconnaissance de ses confrères mais a toujours suscité un solide noyau d'amateurs. La série Arsène Lupin compte 17 romans et 39 nouvelles, ainsi que 5 pièces de théâtre, tous écrits de 1905 à 1941. La Femme aux deux sourires date de 1933.
Elisabeth Hornain, chanteuse lyrique, est assassinée et ses bijoux volés lors d'une prestation improvisée dans le parc d'un château, personne n'a rien vu, la police ne comprend rien. Quinze ans plus tard, débute le roman. A Paris, l'inspecteur Gorgeret n'a pas enterré l'affaire mais pour l'heure il est sur la piste de Clara la Blonde, maîtresse du grand Paul, truand notoire. La belle jeune femme se rend chez le marquis Jean d'Erlemont, sur les quais de Seine, mais elle se trompe d'étage et c'est monsieur Raoul qui ouvre, quand la police déboule le Raoul trouve une combine pour planquer la mignonne. Ce sang-froid face à l'imprévu n'est pas vraiment étrange quand on comprend qu'il s'agit en fait, d'Arsène Lupin, lui-même très intéressé par les activités du marquis d'Erlemont…
Le reste de l'intrigue est tellement abracadabrant que je ne me risque pas à tenter de vouloir la résumer, avec Arsène Lupin le gentleman cambrioleur il en est toujours ainsi, et c'est pour moi, tout ce qui en fait le charme désuet.
Le roman mené à bon train nous conduit des bouges dans les caves de Montmartre aux cabarets huppés des Champs-Elysées, les personnages cachent leurs petits secrets sous des identités en double, Raoul est Lupin, le grand Paul est aussi le très chic Verthex et la belle Clara ressemble comme deux gouttes d'eau à une certaine Antonine, toutes deux convoitées par Raoul et grand Paul ! le tout sous les yeux médusés du pauvre Gorgeret qui veut arrêter tout le monde, du Paul qui veut buter Raoul, lequel fait des pieds et des mains pour sauver Clara mal embarquée dans cette histoire.
Petite pause, le temps que je reprenne mon souffle.
Humour (« Elle dit qu'elle est la fille de Mme Thérèse, de Lisieux, et qu'elle apporte une lettre de sa mère »), sexy folies pour oies blanches (« Allait-elle le repousser comme dans le salon de Volnic ? L'accueillir ? Elle ne résista pas. » le rythme est alerte, vif, les rebondissements plus spectaculaires les uns que les autres, au point que moi qui aime à tenter de deviner la fin des romans avant leur fin, j'en ai laissé tomber l'idée très vite, me laissant bousculer par cette rocambole…esque histoire.
Bref, je me suis bien amusé avec ce bouquin sans prétentions mais fort distrayant.
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La police est sur les talons de Clara la Blonde, maîtresse du grand Paul, recherché activement.
A près une visite manquée chez le marquis Jean D'Herlemont elle échappe au piège tendu par la maréchaussée.
Lupin, lui, est sur la piste de l'héritage du grand-père du marquis, et sa route de cambrioleur va croiser celle de la jeune femme dans des circonstances pour le moins saugrenues.
Il va s'employer alors avec panache à dénouer le fil de cette énigme.
Ce volume est un excellent chapitre des aventures de Lupin.
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J'ai profité d'être dans une phase « Arsène Lupin » pour en lire trois à la suite en une dizaine de jours. Après Victor de la brigade mondaine (le tome 20), je me suis plongée dans celui-ci, La femme aux deux sourires. Une autre ambiance, moins chargée en termes d'enquête policière, je me suis davantage plongée dans un récit d'action avec de vieilles histoires de famille et de trésor à retrouver. J'ai bien aimé découvrir cette aventure d'Arsène Lupin.

En vérité, dès les 50 premières pages, nous savons que le bon Raoul est Arsène Lupin, donc pas de surprise sur l'identité du cambrioleur. Cela n'empêche pas d'apprécier le personnage de Raoul, un esprit vif avec de l'humour et de la compassion. Un homme d'action avec une intelligence pointue, j'adore sa manière de faire tourner en bourrique la police ou encore l'antagoniste (le Grand Paul). C'est un Arsène Lupin pétillant et plein d'entrain qui vient en aide à une jeune femme énigmatique.

Une fois de plus, j'avais vu l'épisode adapté de cet ouvrage avec la série des années 70. Seulement, le roman est différent sur bien des aspects et surtout, le livre exploite davantage la petite enquête menée par Lupin pour comprendre cette femme et son parrain, le marquis d'Erlemont. du coup, même en sachant certaines choses, je me suis régalée devant l'intrigue qui est chargée en actions et en péripéties.

J'ai adoré suivre Clara comme Antonine à travers les yeux de Lupin qui cherchait à comprendre qui était la femme devant lui. Ce qui nous permet de remonter le temps, de découvrir de sombres affaires de famille, de secrets à percer, des vérités à établir et un trésor à la clé si l'on parvenait à élucider un vieux meurtre resté inexpliqué. Alors, j'ai adoré l'histoire pour ces thèmes ainsi que pour les milieux présentés. J'ai adoré l'histoire pour comprendre le Grand Paul et son lien avec cette femme mystérieuse. Par contre, si tout m'a passionnée, je suis un poil plus chafouin sur le meurtre et les révélations faites dessus, ça me paraissait capillotracté et pourtant pas si idiot.

Du coup, l'histoire est bien menée, le rythme ne s'essouffle jamais et le roman se lit facilement tant j'avais envie de connaître, de voir surtout le grand final. Il est un peu retombé comme un soufflet, mais je reste tout de même sensible à la plume de l'auteur. Cette dernière est comme toujours, précise et soignée, avec de belles descriptions et de belles scènes d'action, sans oublier les dialogues qui se boivent comme du petit lait. Ce tome, maintenant que j'y repense, il a une ambiance bon enfant, un aspect très théâtre et vaudeville, un côté romanesque et rocambolesque et ça ne m'a pas déplu.
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Pour me reposer, j'adore lire un petit Arsène Lupin. Court polar, un style léger, on rit et on ne s'ennuie jamais avec son arrogance et sa clairvoyance. Pas de stress, on sait à l'avance qui sera vainqueur.
Le meurtre d'une chanteuse, la disparition de ses colliers, et l'intrigue démarre sur les chapeaux de roue. Dans cet épisode, la femme aux deux sourires dont monsieur Raoul, qui n'est autre que notre gentleman cambrioleur préféré, tombe amoureux, lui joue des tours de passe-passe qui mettent sa raison à dure épreuve. Qu'elle se présente en Antonine, jeune provinciale, ou en Clara la Blonde, la maîtresse du Grand Paul, elle fascine Arsène Lupin qui la sauvera plusieurs fois des mains de Gorgeret, le caricatural policier maladroit et malchanceux qui tente tout pour les attraper tous les trois.
Le dénouement est assez prévisible, convenu, mais peu importe, il s'agit bien d'un authentique Arsène Lupin, dans la plus pure de sa veine. Et il m'a diverti. C'est tout ce que j'en attendais.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le dur visage prit une expression barbare. Un rire méchant tordit sa bouche, et il grogna :

« Ça, c’est de la veine ! La petite blonde que j’ai ratée trois fois l’autre jour… Qu’est-ce que vous faites là, petite demoiselle ? Alors, vous aussi, vous vous intéressez à la vente du château ? »

Il fit un pas en avant. Effrayée, Antonine eût voulu s’enfuir, mais, outre qu’elle n’en avait pas la force, comment l’aurait-elle pu, acculée aux obstacles qui l’eussent empêchée de courir ?

Il fit un pas de plus, en se moquant.

« Pas moyen de s’enfuir. On est bloquée. Quelle revanche pour Gorgeret, hein ? Voilà que Gorgeret qui depuis tant d’années ne quitte pas de l’œil l’affaire ténébreuse de ce château, et qui n’a pas cru devoir manquer l’occasion de venir fureter ici au jour de la vente, voilà qu’il se trouve nez à nez avec la maîtresse du grand Paul. Si vraiment il y a une providence, vous avouerez qu’elle me protège outrageusement. »

Un pas encore. Antonine se raidissait pour ne pas tomber.

« Il me semble qu’on a peur. On en fait, une grimace ! De fait, la situation est mauvaise, doublement mauvaise, et il va falloir expliquer à Gorgeret en quoi la liaison de Clara la Blonde et du grand Paul se rattache à l’aventure du château et le rôle que le grand Paul joue là-dedans. Tout cela est captivant, et je ne donnerais pas pour beaucoup la position de Gorgeret. »

Trois pas encore. Gorgeret tira de son portefeuille le mandat d’amener qu’il déplia avec un air de raillerie féroce.

« Faut-il vous lire mon petit papier ? Pas la peine, n’est-ce pas ? Vous m’accompagnerez docilement jusqu’à mon auto, et à Vichy on prend le train pour Paris. Vrai, je lâche sans regret la cérémonie des enchères. J’ai levé un gibier qui me suffit. Mais pourquoi diable ?… »

Il s’interrompit. Il se passait quelque chose qui l’intriguait. Toute expression d’épouvante s’effaçait peu à peu du joli visage blond, et l’on eût dit – phénomène incompréhensible – oui, on eût dit qu’un vague sourire commençait à l’éclairer. Était-ce croyable, et pouvait-on admettre que son regard se détachât de son regard à lui ? Elle n’avait plus son air de bête traquée, d’oiseau fasciné et qui tremble. En vérité, où donc allaient ses yeux, et à qui souriait-elle ?

Gorgeret se retourna :

« Cré bon sang ! murmura-t-il. Qu’est-ce qu’il vient faire, ce client-là ? »

En réalité, Gorgeret n’apercevait, à l’angle d’un pilier, où s’arc-boutaient les vestiges d’une chapelle, qu’un bras qui dépassait, qu’une main qui braquait un revolver de son côté… Mais, étant donné l’apaisement subit de la jeune fille, il ne douta pas une seconde que ce bras et que cette main n’appartinssent à ce M. Raoul qui semblait acharné à la défendre. Clara la Blonde, au château de Volnic, cela supposait la présence du sieur Raoul, et c’était bien dans la façon badine du sieur Raoul que de rester invisible tout en faisant jouer la menace de son revolver.

Gorgeret, d’ailleurs, n’eut pas un instant d’hésitation. Il était fort brave et ne reculait jamais devant le danger. D’autre part, que la petite se sauvât – et elle n’y manqua point –, il saurait bien la rattraper dans le parc ou dans le pays. Il s’élança donc en criant :

« Toi, mon bonhomme, tu n’y coupes pas. »

La main disparut. Et lorsque Gorgeret atteignit l’angle du portique, il ne vit qu’un rideau de lierre drapé d’une arcade à l’autre. Il ne ralentit pas sa course cependant, l’ennemi n’ayant pas pu s’évanouir. Mais, à son passage, le bras jaillit du lierre, un bras qui n’agitait pas d’arme, mais qui était muni d’un poing, lequel poing alla frapper directement Gorgeret au menton.

Le coup, précis, implacable, accomplit proprement sa besogne : Gorgeret perdit l’équilibre et s’effondra, comme s’était effondré l’Arabe sous le choc d’une semelle. Gorgeret ne se rendit compte d’ailleurs de rien. Il était évanoui.
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– Monsieur, ma gratitude envers vous n’a pas de bornes.

– Tais-toi. Je ne parle pas pour que tu me répondes, mais parce que j’ai un petit discours à placer. Je continue. Employé par moi à diverses besognes, tu avoueras loyalement que tu t’en es acquitté avec une maladresse insigne et une inintelligence notoire. Je ne m’en plains pas, mon admiration pour ta barbe blanche et ta bobine de parfait honnête homme n’ayant subi aucun déchet. Mais je constate. Ainsi, dans le poste où je t’ai mis depuis quelques semaines, afin de protéger le marquis d’Erlemont contre les intrigues qui le menacent, dans ce poste où ta mission consistait tout bonnement à explorer les tiroirs secrets, à recueillir les papiers équivoques et à écouter les conversations, à quoi es-tu arrivé ? à peau-de-zébie. Bien plus, il est hors de doute que le marquis se méfie de toi. Enfin, chaque fois que tu utilises notre installation téléphonique particulière, tu choisis le moment où je dors pour me révéler d’incroyables niaiseries. Dans ces conditions…

– Dans ces conditions, vous me donnez mes huit jours, fit Courville piteusement.

– Non, mais je prends l’affaire en main, et je la prends parce que s’y trouve mêlée la plus ravissante enfant aux cheveux d’or que j’aie jamais rencontrée.

– Puis-je vous rappeler, monsieur, l’existence de Sa Majesté la reine Olga ?

– Je me fous de Sa Majesté la reine de Borostyrie. Rien ne compte plus pour moi qu’Antonine, dite Clara la Blonde. Il faut que tout cela marche rondement, que je sache ce que complote le sieur Valthex, en quoi consiste le secret du marquis, et pourquoi survient inopinément aujourd’hui la soi-disant maîtresse du grand Paul.
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Oui, soudain, il y eut la catastrophe. La voix magique s’interrompit, net. La statue vivante qui chantait là-bas dans l’espace clos vacilla sur son piédestal de ruines et, d’un coup, s’écroula, sans un cri, sans un geste de peur, sans un mouvement de défense ou de détresse. On eut tout de suite, de façon irrévocable, la conviction qu’il n’y avait ni lutte ni agonie, et que l’on n’arriverait pas auprès d’une femme qui mourait, mais auprès d’une femme que la mort avait frappée dès la première seconde.

De fait, quand on parvint à l’esplanade supérieure, Élisabeth Hornain gisait, inerte, livide… Congestion ? Crise cardiaque ? Non. Du sang coulait, abondamment, sur le haut de son épaule nue et sur sa gorge.

On le vit aussitôt, ce sang rouge qui s’épanchait. Et l’on constata en même temps cette chose incompréhensible que quelqu’un formula en un cri de stupeur :

« Les colliers ont disparu ! »
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Tais-toi. Je ne parle pas pour que tu me
répondes, mais parce que j’ai un petit discours à
placer. Je continue. Employé par moi à diverses
besognes, tu avoueras loyalement que tu t’en es
acquitté avec une maladresse insigne et une
inintelligence notoire. Je ne m’en plains pas, mon
admiration pour ta barbe blanche et ta bobine de
parfait honnête homme n’ayant subi aucun
déchet. Mais je constate. Ainsi, dans le poste où
je t’ai mis depuis quelques semaines, afin de
protéger le marquis d’Erlemont contre les
intrigues qui le menacent, dans ce poste où ta
mission consistait tout bonnement à explorer les
tiroirs secrets, à recueillir les papiers équivoques
et à écouter les conversations, à quoi es-tu
arrivé ? à peau-de-zébie. Bien plus, il est hors de
doute que le marquis se méfie de toi.
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- Le 3 juillet, à quatre heures, je vous apporterai la vérité sur le drame et sur toutes les énigmes qui le compliquent. Et je vous apporterai également l’héritage de votre grand-père maternel… ce qui permettra à mademoiselle, pour peu qu’elle en ait envie, et moyennant la simple restitution du chèque que j’ai signé tout à l’heure, de conserver et d’habiter ce château qui semble tellement lui plaire. – Alors… alors…, fit d’Erlemont, très ému, vous croyez vraiment réussir à ce point ?
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