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EAN : 9782930880228
Séma éditions (14/04/2017)
4.46/5   34 notes
Résumé :
Au cœur du massif des Maures, le petit village de Tarsac est le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa.
Qui est cet assassin particulièrement retors qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?
C’est ce que devront découvrir le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale. Cette enquête les confrontera à des croyances révolues sur fond de sorcellerie et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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sur 34 notes
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Le lecteur découvre d'abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…

Henri, un brave homme, que l'on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s'occupe du mieux qu'il peut de son fils Lucas atteint d'une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?

Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu'il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l'appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s'occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.

Tarsac où il n'y a pas un souffle de vent l'été. Où le temps s'écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l'on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n'ont que le bar de Phiphi pour s'amuser un peu le soir…

Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l'angoisse liée à d'anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…

Une excellente lecture.

Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.

Les deux plumes s'accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.

Le miroir du damné c'est l'oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu'on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.

Le style est fluide et c'est très bien écrit.

Le petit bémol, pour moi, c'est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j'ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n'enlève rien à l'intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l'atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu'y être sensible nous aussi.

Le miroir du damné, c'est aussi l'histoire d'un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l'enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.

La relation entre les deux sera tendue.

J'ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s'attache à lui. C'est un personnage très bien travaillé qu'on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu'on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu'à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j'ai beaucoup apprécié ce personnage mais j'ai été beaucoup moins en empathie.

Quand à la fin, il faudra que j'en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m'interroge au sens de la dernière scène.

En bref, j'ai adoré, j'ai étouffé dans Tarsac, j'ai ressenti parfois le malaise des personnages, j'ai frissonné d'horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.

Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l'abimer…
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Je remercie infiniment Séma Editions (Southeast Jones, tout particulièrement) pour ce service presse.

Un thriller rural horrifique d'une très belle qualité écrit à quatre mains par J.B. Leblanc et Frédéric Livyns, et un livre qu'on lit en apnée jusqu'à la dernière page. On se retrouve Au coeur du massif des Maures, dans le petit village de Tarsac, le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa. Un assassin particulièrement sadique qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?

La moiteur de l'air, la chaleur rend à merveille l'ambiance oppressante, l'étouffement dans lequel vit ce village complètement enclavé où tous sont suspects…

Le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale vont devoir enquêter et plonger dans ce que l'être humain a de plus vil en lui.

On plonge dès les premières pages dans une enquête qui se termine en apothéose ! Tarsac transpire, Tarsac a peur, Tarsac est l'antre du diable avec cette chaleur qui va crescendo au rythme des découvertes, des meurtres et de l'horreur !

Cette ville transpire l'abandon, le bout du monde, les gens meurtris pas un passé encore vivace dans les souvenirs des villageois qui sont autant coincés à Tarsac que Tarsac est coincée dans ces montagnes, isolée du monde. Les personnages sont à l'image de la ville : secs et rudes.

Deux enquêtes vont se télescoper : celle de 12 ans en arrière et celle d'aujourd'hui. Y a t -il un lien ? Rien ne le laisse présager et pourtant les auteurs font basculer leur thriller rural vers l'horreur. L'alternance entre ces deux enquêtes, entre le passé et le présent, donne un rythme soutenu à la lecture. Malgré quelques longueurs parfois, dans les descriptions, on ne peut lâcher ce livre addictif et prenant.

Le parti pris des auteurs, d'allier thriller et surnaturel est une réussite et la construction laisse à penser que la frontière entre les deux est mince. Un pari réussi que de nous confronter à des croyances qui semblent révolues sur fond de sorcellerie et à un étrange miroir qui semble être le coeur de l'énigme.

La sorcellerie, la magie, les démons se côtoient sans que cela semble incompatible ou impossible ! Tout est plausible, claire et précis. Les auteurs ont fait un excellent travail en ne tombant pas dans la banale histoire de croyances rurales, mais tentent de prouver que les démons existent et surtout que la magie, les sorcières sont en parfaite harmonie avec la nature et en filigrane on comprend que ces croyances perdurent par endroit ! Même si cela reste de la fiction, on ne peut manquer de s'interroger…

La seule chose qui m'a gêné dans ma lecture, je dois dire même parfois horripilé, c'est la référence à la catégorie professionnelle par moment au lieu du prénom des personnages….

L'enfer ouvre ses portes pour nous accueillir en son sein et nous recracher complètement laminés, chamboulés, apeurés. Oui l'horreur, la peur prend tout son sens et on espère que cela va s'arrêter… Pour le bien de tous, pour la santé mentale de tous et de nous pauvre lecteur martyrisé et entraîné, par ces deux auteurs dans tout ce qu'il y a de plus incompréhensible !

Les auteurs arrivent à brouiller les pistes avec brio et nous entraînent vers un excellent thriller surnaturel sur fond de thriller rural d'une grande réussite.

Un petit mot pour cette magnifique couverture signée Christophe Huet qui ne peut qu'attirer une lectrice comme moi et qui ne laisse pas indifférente. le graphiste a fait un excellent travail qui rend bien l'atmosphère du livre.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Le lecteur découvre d'abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…

Henri, un brave homme, que l'on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s'occupe du mieux qu'il peut de son fils Lucas atteint d'une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?

Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu'il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l'appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s'occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.

Tarsac où il n'y a pas un souffle de vent l'été. Où le temps s'écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l'on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n'ont que le bar de Phiphi pour s'amuser un peu le soir…

Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l'angoisse liée à d'anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…

Une excellente lecture.

Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.

Les deux plumes s'accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.

Le miroir du damné c'est l'oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu'on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.

Le style est fluide et c'est très bien écrit.

Le petit bémol, pour moi, c'est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j'ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n'enlève rien à l'intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l'atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu'y être sensible nous aussi.

Le miroir du damné, c'est aussi l'histoire d'un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l'enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.

La relation entre les deux sera tendue.

J'ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s'attache à lui. C'est un personnage très bien travaillé qu'on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu'on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu'à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j'ai beaucoup apprécié ce personnage mais j'ai été beaucoup moins en empathie.

Quand à la fin, il faudra que j'en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m'interroge au sens de la dernière scène.

En bref, j'ai adoré, j'ai étouffé dans Tarsac, j'ai ressenti parfois le malaise des personnages, j'ai frissonné d'horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.

Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l'abimer…
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Je remercie Séma Éditions de m'avoir confié ce service presse, mais aussi pour leur confiance renouvelée. Je suis une lectrice assidue qui aime le mélange des genres. La quatrième de couverture m'a séduite, car elle nous promet une immersion totale dans un endroit qu'il vaudrait mieux fuir à toutes jambes ! Pourtant, l'envie d'entrer dans ce bourg au coeur du massif des Maures a effacé mes craintes, du moins pour un temps…

Été 2016, le petit village de Tarsac devient le théâtre de meurtres d'une sauvagerie extrême. Ces actes de barbarie font ressurgir chez les habitants leurs plus vives peurs.

Qui est cet assassin qui opère sans laisser le moindre indice ? Il semblerait que cet individu particulièrement retors connaisse ses victimes.

C'est dans ce contexte inquiétant et oppressant que le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale, devront faire équipe afin de percer le mystère qui plane sur ces terres. À cet instant, nos deux enquêteurs sont à mille lieues d'imaginer qu'ils vont vivre une véritable descente aux enfers !

J.B. Leblanc et Frédéric Livyns nous offrent une intrigue à quatre mains formidablement bien orchestrée. Au fil du récit, nous passons de simples lecteurs à des spectateurs impliqués, mais impuissants devant le drame qui se joue ! Non seulement les morts s'accumulent, mais des phénomènes inexpliqués viennent jeter le trouble dans tous les esprits. Les habitants de ce village sont-ils voués à disparaître les uns après les autres, sans que personne ne puisse enrayer le carnage ?

Les auteurs utiliseront des flash-back nous permettant d'alterner passé/présent. Peut-on pour autant affirmer que certains éléments peuvent se rapporter à l'affaire qui défraye la chronique ? Malgré tout, de nombreuses zones d'ombre viennent obstruer notre champ de vision.

J.B. Leblanc et Frédéric Livyns nous distillent au compte-gouttes des bribes d'informations. Cela nous oriente vers plusieurs pistes. Serons-nous capables de ne pas nous égarer en chemin ?

L'enquête s'avère épineuse, il nous faudra quitter notre esprit cartésien pour nous orienter dans la bonne direction. Mais serons-nous assez perspicaces pour déjouer les pièges et les obstacles qui se dresseront devant nous ?

L'urgence est de mise, car le danger, le suspense et la peur montent crescendo jusqu'à atteindre le paroxysme.

Serait-il possible, que les victimes soient toutes liées, de près ou de loin, sans le savoir ?

Sans oublier ce fameux miroir qui revient trop fréquemment au centre de l'enquête.

Un récit rythmé aux multiples rebondissements qui nous pousse dans nos derniers retranchements.

Un roman captivant et percutant qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Amateurs de sensations fortes, cette lecture est faite pour vous.

Âmes sensibles, s'abstenir.

Bravo à J.B. Leblanc et Frédéric Livyns, dont les plumes s'accordent à merveille pour nous offrir un thriller d'une efficacité remarquable.


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Je voudrais d'abord remercier les éditions Séma et plus particulièrement Southeast Jones pour ce SP qui me tentait beaucoup. J'aime particulièrement l'idée de lire quelque chose en avant-première, parce que oui ce livre n'est pas encore publié.

C'était la première fois que je lisais Frédéric Livyns et JB Leblanc car oui, ce livre a été écrit à quatre mains. On sent peut-être parfois un changement dans le rythme des phrases, mais l'ensemble est relativement homogène. de plus, n'ayant jamais lu ces auteurs, j'aurais été bien en peine de trouver la petite touche de l'un ou l'autre.

Nous avons ici ce que je qualifierais de thriller/policier fantastico-horrifique rural polyphonique. Eh oui, rien que ça ! lol
J'ai trouvé le début un petit peu long à se mettre en place, mais en même temps je l'ai commencé durant le cours de judo de mon fils, donc je n'étais pas très concentrée... :p
A part ça, je l'ai trouvé très addictif et j'avais toujours envie de lire une page de plus pour savoir ce qu'il allait se passer. le fait que le roman soit polyphonique et donc, varie les points de vue, participe grandement à cette addiction.

L'histoire nous emmène au coeur du massif des Maures, à Tarsac, un petit village campagnard qui vit quasiment en autarcie. Nous sommes en plein été et, dans cette cuvette de l'Enfer, la chaleur est accablante, écrasante et nous la ressentons tout au long du livre, ce qui ajoute au sentiment d'oppression ressenti. Au départ, je me suis dit qu'il était facile et cliché de choisir ce genre de lieu comme base de l'histoire. Mais, d'un autre côté, ladite histoire n'aurait pas pu être crédible si elle ne s'était pas passée dans ce genre d'endroit. Un lieu où modernité côtoie rusticité, où l'athéisme côtoie les croyances anciennes, où la peur est toujours palpable et ne demande qu'à jaillir de nouveau pour tout emporter sur son passage.
A Tarsac, tout est différent.

A Tarsac donc, les blessures infligées par le "réducteur", un tueur d'enfants, onze ans auparavant, sont encore fraiches et ne demandent qu'à se rouvrir. C'est pour ça qu'après la première mort, violente, d'un jeune, le village est sur la défensive. le nom du "réducteur" est murmuré. Personne n'a oublié l'horreur dans laquelle le village à été plongé par le passé.
Pourtant, les meurtres sont différents, violents, cruels, sauvages et le meurtrier ne laisse absolument aucun indice ! La paranoïa se réveille alors petit à petit au sein du village pourtant soudé.

C'est au milieu de tout ça qu'arrive le lieutenant Courtas, membre de la SRPJ de Toulon, chargé de résoudre l'affaire. Sa route croisera aussi celle de Kalvyn Brimac, enfant du village, revenu suite à la mort de son père. Il sera aussi secondé par Martin Fabre, le colosse, chef de la police municipale qui souhaite juste protéger son village. L'enquête s'annonce tout de suite délicate et difficile alors que passé et présent se mêlent et s'entremêlent jusqu'à devenir indissociables alors que les corps s'empilent et qu'une ombre rode, menaçante...

L'ambiance est oppressante et le lecteur est mis à mal tout comme les personnages. On s'interroge, on imagine des choses, on frissonne. On apprécie les retours en arrière, dans la vie d'Henry Chapuisat, qui nous apportent un peu de lumière sur le comment du pourquoi.

Deux petites choses qui m'ont fait sourire :
~~> Même si le personnage n'est pas très glorieux, c'est toujours agréable de trouver son prénom ou son nom de famille dans un livre. ^^
~~> C'est également marrant de voir qu'un personnage a le même tic que soi : je ne peux pas rester assise lorsque je suis au téléphone, il faut que je marche. Absolument obligatoire. lol

Seul point négatif, j'ai été un peu déçue de la fin qui, selon moi, manque d'un petit épilogue pour nous expliquer certaines choses, pour avoir un petit aperçu de Tarsac après cet horrible bain de sang, pour évaluer la psychologie des personnages après le choc, les conséquences...
Voilà, je reste légèrement sur ma faim, mais j'ai tout de même passé un très agréable moment de lecture entre ces pages.

En résumé, un très bon thriller fantastique qui sait nous faire frémir et frissonner alors que la chaleur oppressante écrase les protagonistes. L'intrigue est bien menée, le fantastique est présent sans être omniprésent et bien traité sans paraitre improbable. Ce livre est vraiment bien écrit ! Un petit bémol cependant pour la fin qui manque, selon moi, d'un épilogue.
Aux amateurs du genre, je vous conseille ce livre les yeux fermés.
Par contre, vous risquez de ne plus regarder les miroirs de la même façon... ;-)

En plus, il sort aujourd'hui. Alors n'hésitez pas plus longtemps ! :D
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Kalvyn était au bord des larmes et il constata que l'épreuve qu'il avait vécu onze ans auparavant ne l'avait pas renforcé. Bien au contraire. Elle l'avait détruit. Il ne s'était pas reconstruit, il avait survécu et il avait fait semblant, dans cette société qui ne voulait pas voir le malheur des autres.
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Il plongea son regard dans le sien à travers le miroir. Il observa ses pupilles. Le regard, le reflet de l’âme. Il chercha la sienne et n’y trouva rien. Il cherchait l’étincelle qui le différenciait des morts. Les yeux véhiculent de l’émotion. Quelle était la dernière émotion d’un mort ? Pourquoi ne la voyait-on pas dans son regard sur la scène de crime ? Parce qu’il arrivait trop tard pour saisir cet instant de vérité, cet instant où la victime passe de la vie au trépas, cet instant qui passait obligatoirement dans le regard. Courtas voulait vivre ce moment rare, ce moment précieux où il verrait l’âme du condamné. Le regard des morts, leur expression le fascinaient. Il y avait tant à lire dedans, tant à y décrypter. Les regards lui parlaient. Il y puisait les premières indications, ses premières intuitions.
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Spaaades... Ta peur... C’est tellement bon.
Guillaume déglutit. Il comprenait en ce moment même que le policier qui le gardait n’y était pour rien. Il était tétanisé et avait envie de pisser. Une terreur qui le dépassait, qu’il ne comprenait pas, qui le surprenait également. Même le simple fait de hurler était au-dessus de ses forces. Ses pieds semblaient coulés dans le béton. Il chercha la silhouette des yeux, mais elle ne se dévoilait plus.
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L’homme est la propre prison de son âme. C’est un paradoxe. L’homme passe sa vie à craindre l’enfer alors qu’il représente son propre enfer sous des formes différentes.
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