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sur 691 notes
En 1902, alors qu'elle n'est qu'une toute jeune fille, Virginie d'Hergemont est enlevée par Alexis Vorski, un comte polonais à la réputation sulfureuse. Ces deux-là s'aiment mais Antoine d'Hergemont, le père de Virginie ayant rejeté toutes les demandes du gentilhomme, celui-ci a inventé ce stratagème pour lui forcer la main. le mariage a donc lieu mais le père jure de se venger de cette ignominie. Aussi, un an plus tard, quand Virginie met au monde un petit garçon, Antoine l'enlève à son tour. Malheureusement, le yacht sur lequel il fuit sombre en mer et le grand-père et son petit-fils sont déclarés morts. Dévastée, Virginie quitte un mari joueur, violent et volage pour prendre le voile.
Quatorze années plus tard, la jeune femme n'est plus dans les ordres. Elle s'est installée à Besançon où elle mène une vie tranquille, se sachant veuve d'un Vorski mort à la guerre. Pourtant une découverte va venir bouleverser son quotidien. Au hasard d'une séance de cinéma, Virginie voit clairement ses initiales, V.d'H., dessinée sur une cabane quelque part en Bretagne. Aussitôt, elle part pour le Faouët où ce V.d'H apparaît ça et là, la conduisant vers l'île de Sarek, de sinistre réputation, qu'on appelle l'île aux trente cercueils. Folle de joie, elle apprend que son père et son fils François sont vivants. Mais les retrouvailles qu'elle espère de tout son coeur sont différées par une série d'évènements terribles. L'île est maudite et l'heure de la prophétie a sonné.

De L'île aux trente cercueils, on garde en mémoire la série des années 70 où Claude Jade incarnait à merveille une Virginie d'Hergemont aux prises avec les forces du mal planant sur Sarek. Il y a le même sentiment d'angoisse dans le livre de Maurice Leblanc, du moins dans sa première partie quand Virginie découvre l'île et qu'elle prend connaissance de la prophétie qui annonce trente morts pour trente cercueils et quatre femmes en croix, prophétie qui fait écho à une prédiction faite à son époux qui devait mourir de la main d'un ami tandis que sa femme serait crucifiée.
Île isolée, ambiance mystérieuse, vieilles légendes bretonnes, miracles, trésor caché, morts en série...tout est en place pour faire monter une tension extrême...Et puis plouf ! Alors que dans la série le personnage d'Arsène Lupin n'apparaissait pas, dans le livre il arrive, tel un deus ex machina, pour sauver tout le monde, enfin ceux qui ont réussi à échapper à la mort. Et là, l'aventure prend un tour grotesque. Vieux druide barbu ou noble italien, Lupin est un fat grandiloquent censé apporter une touche d'humour en se jouant du méchant mais il ne fait qu'enlever au charme d'une histoire qui jusque là flirtait avec le fantastique et le mythe, pour en faire une farce burlesque.
Une curiosité, à lire par nostalgie.
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Peu habitué des aventures d'Arsène Lupin (personnage qui m'indiffère totalement), j'ai lu ce roman sur les promesses du titre et de l'énigme. Jugez donc :
Une prophétie macabre qui entoure une île bretonne isolée, "30 morts pour remplir 30 cercueils", des vieilles dames crucifiées, un trésor enfoui dans les profondeurs de l'île ( O John Locke, wherefore art thou John Locke ?), un amour impossible entre un fou psychopathe et une belle ingénue, il n'en fallait pas beaucoup plus pour me séduire et me décider de lire, en un souffle, ce roman de Maurice Leblanc.

«Dans l'île Sark, en l'an quatorze et trois,
Il y aura naufrages, deuils et crimes,
Flèches, poison, gémissements, effrois
Chambres de mort, quatre femmes en croix,
Pour les trente cercueils trente victimes. (..)»

Voici le début de la prophétie qui terrorise depuis des siècles les habitants de l'île. Ils se savent condamnés à vivre un jour les terribles évènements décrits dans ces vers. Et l'effroi se propage quand peu à peu le massacre commence et que la prophétie funeste semble se réaliser enfin...

Tout commence ailleurs, pourtant, à des milliers de kilomètres de l'île même, quand une jeune et jolie femme, nommée Véronique d'Hergemont, découvre, sur les images d'un film qu'elle regarde au cinéma, sa signature exacte inscrite sur la porte d'une cabane. Elle a tout perdu pourtant, et personne ne connaît cette signature. Personne sinon son père, décédé dans un naufrage en compagnie de son fils, ainsi que Vorski, son mari, un psychopathe croyant être une sorte d'élu des Dieux (j'ai imaginé ce personnage sous les traits de Klaus Kinski. Ce rôle a été écrit pour lui). Lui aussi est mort. Et l'humanité se porte mieux depuis.

Véronique part à la recherche de cette cabane portant sa signature. Vous aurez compris que ses recherches vont l'emmener sur l'île mystérieuse. Ceux qu'elle croyait morts vont possiblement revenir à la vie. Et à peu près tous les autres vont mourir dans d'atroces souffrances...

De souffrances, de tortures physiques ou psychologiques et des meurtres violents, il n'y a quasiment que cela dans ce roman. Au point que presque tout le monde est exterminé au coup de sifflet final. Tout le monde ? non, car Arsène Lupin saura faire triompher la vérité dans un final grandiloquent (de piètre qualité) et remettre un peu d'ordre et de logique dans l'île.

Si l'énigme est passionnante et s'il est impossible de lâcher le roman jusqu'au dénouement final, teinté de fantastique, la résolution de l'énigme en décevra je pense plus d'un. La faute à Arsène, bien sûr. Qui débarque un beau matin et qui résout tout en trente secondes.
Les scénaristes du film TV adapté du roman il y a quelques années ont eu la judicieuse idée de le virer intégralement de l'histoire. Je ne sais qui a pris sa place dans la version filmée mais il n'apparaît en tout cas dans le roman que comme un Deus ex machina totalement creux et inutile.

On reste accroché, certes, car on veut savoir le fin mot de l'histoire même si la pirouette finale est plus ou moins ratée (l'apparition du vieux druide est grotesque, quasiment hors de propos. Arsène le reconnait lui-même dans son explication finale.)

Première incursion réussie dans l'univers de Maurice Leblanc, dont je ne soupçonnais pas l'attirance pour les romans gothiques mais incursion ratée dans celui d'Arsène Lupin, personnage que je n'arrive toujours pas à apprécier. La faute à son savoir omniscient et son insupportable désinvolture.
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Une île à la sinistre réputation, battue par les vents. Une brume propice à la résurgence de légendes d'un autre temps. Ajoutez quelques âmes égarées et voici le décor oppressant et mystérieux de L'Île aux trente cercueils, roman écrit par Maurice Leblanc en 1919.

Jeune fille de bonne famille, Véronique d'Hergemont se laisse abuser par le brillant comte Alexis Vorski, jusqu'à l'épouser et lui donner un fils. Elle découvre vite en son mari un mythomane doublé d'un escroc. le père de Véronique réussit à enlever l'enfant, mais tous deux s'abîment en mer au cours de leur fuite. Puis c'est au tour de Vorski de disparaître, et Véronique se retire dans un couvent. Mais en 1917, quatorze années après le drame, de troublants signes viennent semer le doute dans son esprit et ses recherches la mènent vers l'île bretonne de Sarek où court une terrible prophétie...

Véronique d'Hergemont est pour moi indissociable du visage lumineux de Claude Jade qui l'incarnait dans l'adaptation télévisée du roman. C'est en effet ce vieux feuilleton, avec son étrange atmosphère, qui m'avait donné envie de lire le roman, ce que j'ai fait assez récemment. À l'image de la couverture du livre, les dialogues ont un peu vieilli et certaines expressions prêtent à sourire, par exemple : « Écoute donc, bougresse ! Vorski parle. » En plus de son côté fantastique, voire ésotérique, ce qui fait l'originalité de ce roman de Leblanc, c'est qu'Arsène Lupin n'y tient qu'une place secondaire, intervenant peu avant le dénouement. D'ailleurs, dans le feuilleton, l'histoire est remaniée pour supprimer le personnage de Lupin, et le scénario s'en porte très bien.

L'Île aux trente cercueils ne me laissera pas un souvenir de lecture impérissable, mais j'ai apprécié le mystère qui se dégage de cette oeuvre mêlant aventure, légende et enquête policière.

Note touristique : l'île de Sarek séduira les vacanciers aimant séjourner dans la pierre humide et recherchant des animations nocturnes telles que cris déchirants ou processions de druides...
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Une lecture motivée par l'envie de réactiver le souvenir de cette Ile aux trente cercueils découverte il y a bien longtemps en série télé, souvenir totalement confus quant à l'histoire mais extrêmement précis quant aux sensations d'étrangeté bretonnante franchement flippante avec ses images de dolmens sous la brume et de femmes en croix.

Pari gagné ! Dès les premières pages, l'atmosphère oppressante de ce thriller gore et druidesque saisit à la gorge dès que Véronique d'Hergemont met le pied sur l'île de Sarek, à la recherche de son fils enlevé par son père quatorze ans plus tôt pour l'arracher aux dessins du sombre Vorski, son mari disparu depuis.
La malédiction s'abat alors sur l'île avec autant de vigueur que les malheurs sur la tête de Véronique, et ce à un rythme haletant, cinglé de pluies tempétueuses, noyé de vagues mortifères et fouetté de branches de chênes garnies de boules de gui : trente victimes doivent être sacrifiées aux trente cercueils de l'île pour que se révèle le pouvoir de la Pierre-Dieu…

Et voilà que le récit bascule du gore au burlesque avec l'arrivée de … Arsène Lupin ! J'aurais du m'en douter, on est chez Leblanc, mais cela m'a pris de court et finalement, bien ravie, et fait passer un agréable après-midi dans ce roman de 1919 bien marqué par la guerre, période propice aux plus sombres débordements, dans lequel le méchant est évidemment un Boche.
Un frisson breton vintage bien agréable !

Challenge 1914 / 1989: Le XXème siècle en ébullition
Challenge Multi-défis 2018
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Lecture dans laquelle je n'ai pas réussi à me projeter ni à adhérer. Je suis restée hermétique à cette histoire. Pourtant le titre me titillait.


En 1902, Antoine d'Hergemont refuse de donner en mariage sa fille Virginie au comte Alexis Vorski, personnage à la mauvaise réputation. Vorski force alors les choses en enlevant la jeune fille et en l'épousant contre la volonté du père. Un enfant naît un an plus tard de cette union. Mais le père de Virginie pour se venger de l'affront, enlève l'enfant. Malheureusement le grand père et l'enfant firent naufrage. Virginie folle de douleur entre dans les ordres, quittant un mari néfaste, violent et infidèle.
Quatorze ans plus tard, Virginie quitte les ordres et découvre par hasard au cinéma ses initiales dessinées sur une cabane en bretagne.

La jeune femme décide de mener l'enquête et se rend bientôt sur l'île de Sarek aussi appelée l'île aux trente cercueils. Là, elle apprend que son père et son fils François sont encore en vie. Malheureusement, de terribles événements se produisent sur cette île maudite. les cadavres s'accumulent rapidement sur fond de prophétie et de malédiction et de légendes bretonnes.


Trop de mystères pour moi. Trop de rancunes aussi et de vengeance que je n'ai pas trouvées très réalistes. le début de l'histoire m'a semblé un peu tirée par les cheveux. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Virginie.
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A la fin des années 80, le feuilleton, "l'île aux trente cercueils", était rediffusé à la télévision avec l'incroyable interprétation de Claude Jade, de l'acteur qui incarnait Vorsky ainsi que les vieilles femmes de l'île.
Impatientes, ma soeur et moi, attendions chaque nouvel épisode, le vendredi soir.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une réédition sous forme de beau livre broché de M Leblanc. J'ai sauté sur l'occasion de lire l'histoire du feuilleton qui m'avait tant plu, il y a de cela bien longtemps.
J'en ai retenu l'essentiel mais bien sûr, il me manquait quelques détails.
Le roman de Maurice Leblanc raconte l'histoire de l'île de Sarek dont la majeure partie des habitants sont convaincus qu'une malédiction, vieille de plusieurs siècles, doit fatalement advenir en ce début de 20 -ème siècle troublé par les violences de la première Guerre Mondiale.
Véronique d'Hergemont, l'héroïne, débarque sur l'île, plusieurs années après la disparition de son fils et de son mari Vorsky.
On entre dès le départ avec crainte, dans cet endroit désert, presque sans vie, inquiétant, un lieu qui respire la souffrance et la peur.
L'angoisse nous étreint dans les premières pages et l'on n'aimerait pas être à la place de cette jeune femme esseulée qui vit des drames dès son arrivée ; morts, écriture sanglante sur les murs, mari et fils monstrueux, croit-elle, qui ressurgissent d'un passé qu'elle croyait révolu, superstitions des habitants, assassinats en série, visions et événements surnaturels, folie, panique, suicides…
Ainsi Maurice Leblanc nous promène avec art avec son histoire, quelque peu effrayante, dans l'île aux trente cercueils qui doivent recevoir trente personnes, selon la prédiction.
C'est le cruel Vorsky qui va s'atteler à la tâche, il va réussir jusqu'à ce qu'un certain Arsène Lupin surgisse de nulle part.
Malheureusement, à son arrivée bien des dégâts n'ont pas été épargné à la population.
Mais il va sauver ce qui constitue l'essentiel pour le lecteur.
On compatit à la souffrance des personnages qui tombent sous le joug de Vorsky, le méchant de l'histoire, mais on compatit et on jubile à la délivrance des personnages de l'histoire que nous apprécions beaucoup après le très long récit d'Arsène Lupin qui nous permet de reconstituer le puzzle.
Oui, le roman est manichéen, optimiste, presque naïf. Il y a bien les méchants et les gentils et c'est une histoire qui se termine très bien puisque comme le dit Arsène Lupin dans sa dernière phrase « Tout va bien ». C'est presque un policier « feel good » du début du 20ème siècle mais il fait tellement de bien, d'autant plus qu'il est bien écrit, évidemment bien différent des polars thriller d'aujourd'hui.
J'ai bien retrouvé dans le roman, l'esprit du feuilleton télévisé et ma lecture fut un régal ,malgré les violences, d'autant plus qu'il s'agissait d'un bon souvenir de jeunesse.
On se souvient, pour ceux qui l'ont apprécié d'une des phrases les plus célèbres en forme de comptine que martelaient effrayés et superstitieuses, les vieilles femmes de Sarek, phrases que nous n'arrêtions pas de chanter avec ma soeur :
« Quatre femmes
Quatre croix
Quatre femmes en croix
Chacune aura sa croix… »
Une lecture qui m'a permis de bonnes retrouvailles et que je recommande à ceux qui apprécient l'auteur et qui ont apprécié le premier feuilleton.
Il est à noter cependant que quelques longueurs qui, pour moi, ne gâchent pas l'histoire.
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Il en est des livres comme du vin : certains, en vieillissant se bonifient, tandis que d'autres se transforment en affreux vinaigre. Si des ouvrages comme Les trois mousquetaires, Orgueil et Préjugés ou Anna Karénine (pour arrêter là l'énumération) appartiennent indéniablement à la première catégorie, L'île aux trente cercueils relève malheureusement de la seconde.

L'ouvrage, publié en 1919, a très mal vieilli. A l'époque il a sans doute été reçu comme un excellent livre, plein de mystères, de rebondissements, de surprises et de mille et une choses merveilleuses et fantastiques, un siècle après sa parution, ce qui était incroyable est devenu absolument pas crédible, et l'ensemble est aussi agréable qu'une bière tiède.

Le style de Maurice Leblanc se complaît dans l'excès, au point que les personnages en deviennent caricaturaux (un méchant horriblement méchant, un fils qui ferait passer les héroïnes de la comtesse de Ségur pour des ingrates sans coeur, et une mère qui pourrait en remontrer à la Vierge Marie en matière d'amour maternel). le scénario de l'intrigue est épouvantablement emberlificoté et on n'y trouve pas plus de réelle énigme policière que de verglas en Guadeloupe ...

Et l'ouvrage n'a même pas le charme de ceux de son époque, qui nous plongent dans l'atmosphère d'alors et nous font agréablement voyager dans le temps.

Alors gardez votre argent - et votre temps ! - pour des livres qui en valent vraiment la peine.
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Un de mes projets de l'été est de lire les 6 volumes de la collection Archipoche consacrée au célèbre personnage d'Arsène Lupin.
Le cinquième volume s'intitule L'île aux trente cercueils, roman publié en 1919.

C'est toujours un bonheur que de replonger dans l'ambiance de cette époque si bien dépeinte par Maurice Leblanc, dans un langage soigné quoiqu'un peu suranné, ainsi qu'au milieu de tant de mystères semblant insolubles et pourtant si simples quand on en connaît les dessous.
Depuis ma tendre enfance j'aime ce personnage d'Arsène Lupin que je connais sous les traits de l'excellent Georges Descrières. Et je ne peux m'empêcher de fredonner la chanson générique de Jacques Dutronc
Bref cette lecture appelle bien des souvenirs mais constitue également une découverte d'aventures et de détails sur ce personnage. J'apprécie la lecture chronologique me permettant de constater comment Arsène Lupin évolue au fil de l'écriture de l'oeuvre.

J'ai été cependant très surprise lors de la lecture de ce roman, très différent du reste de l'oeuvre ! Composé en deux parties, la première nous plonge dans une atmosphère mystérieuse et angoissante à souhait, où les croyances bretonnes s'entremêlent à des faits de plus en plus sordides. Vont avoir lieu des crimes odieux et d'une violence inouïe. Aucun personnage connu, aucun repère pour le lecteur qui découvre tout cela en même temps que le personnage principal, une jeune femme nommée Véronique.
Dans la deuxième partie, l'atmosphère est oppressante et sombre jusqu'à l'apparition d'un vieux druide sorti dont ne sait où. le lecteur vigilant reconnaîtra rapidement notre Lupin que l'on retrouve ensuite sous d'autres traits. Il utilise des expressions bien à lui qui le rendent irrésistible. Il s'amuse et le lecteur aussi ! Heureusement qu'il intervient enfin pour apporter un peu d'allégresse car le récit était trop noir. Toutefois son arrivée sur l'île est la moins crédible de toutes ses aventures, je dois l'avouer. Il voyage en sous-marin (nommé le « bouchon de cristal » ˄˄) et accoste non loin de l'île juste au bon moment. Il se posera en sauveur de la veuve et de l'orphelin, c'est bien le cas de le dire, et aura le rôle d'expliquer les faits qui semblaient si mystérieux.
Ce n'est pas l'histoire que je préfère, elle détonne vraiment dans le parcours d'écriture. Est-ce la période de la guerre qui provoque cela ? Une lassitude de l'auteur qui tente autre chose tout en se sentant obligé de garder son personnage ?
Il n'en reste pas moins que le style demeure excellent et c'est un réel plaisir que de lire la plume de Leblanc !
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Mon premier "Arsène Lupin"...Dois-je avouer que ce choix trouve son origine dans le souvenir d'un feuilleton télévisé de mon enfance....Oui je l'avoue, la nostalgie fait toujours son retour.... Thierry La Fronde, Belphégor, Graine d'Ortie, Chéri Bibi, Jacquou le croquant, l'homme du Picardie...et puis le secret de cette île de Sarek. Ok. Nous sommes d'accord, cCela n'a pas vraiment d'interet , il est vrai... La curiosité donc de lire Maurice Leblanc ! Il faut l'avouer, le récit a, disons le, quelque pu vieilli..C'est un Arsène Lupin détective "patriotique" que l'on découvre. Il est vrai que l'action se déroule en 1917. "les sales boches" en prennent pour pour leur grade. Les personnages sont presque caricaturaux. Les situations improbables. le sous marin, la radium ne viendront pas au secours du récit...
La curiosité, est,... (tout le monde le sait)....je vous laisse devinez.
Astrid Shriqui Garain
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Un "Arsène Lupin" où on ne voit Arsène qu'après avoir parcouru plus des 2/3 du roman, prouvant que Maurice Leblanc n'a pas besoin de son personnage fétiche pour créer un beau mystère. Pour la visite de cette île bretonne mystérieuse, suivez le druide …
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