Pourquoi les femmes préfèrent les chats aux hommes

J'hésite entre être complètement outrée par les propos de l'auteure ou avoir une grande pitié d'elle! En effet, même si cette dernière mentionne que ses propos sont humoristiques, je trouve qu'ils sont plutôt dépassés, plein de préjugés et terriblement loin de la réalité (du moins, j'ai beaucoup de pitié pour quelqu'un qui aurait vécu des relations de couple telles que décrites, c'est-à-dire dignes des pires mauvais films américains ou des relations matrimoniales des années 30 en descendant). Donc, ce n'est vraiment pas drôle, juste épouvantable comme propos (je n'ai jamais de problème à détecter l'humour, donc je ne crois pas que mon incompréhension soit la cause de ma réaction). En plus, l'auteure est relativement jeune (née en 1979) pour décrire des situations pareilles. À titre d'exemple, elle dit qu'elle n'a jamais encore rencontré un homme qui diminue le stress (je me demande qui elle fréquente!), qui soit digne de confiance, qui écoute ce qu'elle dit, qui soit capable de partager des activités avec elle (ne connaît-elle que des égoïstes tout droit sortis de l'époque de Cro-Magnon?) Bref, son personnage adepte du célibat a toujours fait l'épicerie et le lavage toute seule, n'a jamais rien partagé avec son conjoint (activités, plaisir, discussion) et n'a connu que des hommes attardés incapables de soutenir une conversation, de planifier leur temps ou de prendre leurs responsabilités. Ou bien c'est le choc culturel et l'homme néo-brunswickois (Le Nouveau-Brunswick est une province canadienne de l'est) est totalement différent de l'homme québécois.

Finalement, ce petit livre que j'imaginais amusant et rempli de comparaisons drôles et présentant un fond de vérité s'est avéré une source d'exclamation (Mon Dieu! N'importe quoi! Voyons donc! ou pire WTF!). Mon mari n'en revenait pas non plus et se disait que la pauvre fille était d'une autre époque ou qu'elle manquait grandement de discernement dans le choix de ses conquêtes.