Inspiré et inspirant, Henri Leclerc relate sa vie d𠆚vocat et de militant, ou plutôt d𠆚vocat militant. Durant 65 ans, il s𠆞st consacré à la juste défense de ceux qui subissent la force de l’État ou la réclament. Très engagé dès ses années étudiantes, il n𠆚ura eu de cesse de s’interroger sur ce qu𠆞st la justice. Après avoir écumé tribunaux, cours, commissariats, prisons, il redonne vie à certains dossiers qui l’ont particulièrement marqué, et présente d𠆚utres acteurs du microcosme judiciaire, avocats, magistrats, enquêteurs, experts. Sa plume, fluide, permet aisément d’imaginer son éloquence à l𠆚udience. Grâce à cet ouvrage, on peut également s𠆚muser en contemplant la lente progression du métier d𠆚vocat et de la procédure pénale vers la modernité.
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Ce livre m'a beaucoup plu car
- Henri Leclerc nous raconte son parcours d'avocat, ses diverses affaires, comment il est arrivé à ce métier,
- ses affaires qui forcément un lien avec notre histoire contemporaine : l'histoire politique et l'histoire des hommes.
-Et enfin, une réflexion sur la justice et son excercice.
Un livre à ne pas manquer!
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Un livre passionnant pour ceux qui s'intéressent de près ou de loin au métier d'avocat ou simplement au monde de la justice. Des idées fortes et une belle plume.
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Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s'appellent l'arbitraire qui menace les libertés, l'intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l'égalité, l'individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et, devant nous dressés, tous les pouvoirs dont on abuse, les conservatismes qui empêchent de rêver l'avenir, les puissances économiques qui préféreront toujours la conclusion d'un marché au respect d'un principe.
(Page 267)
Il leur rappelait « cette faculté déconcertante qu’ont les faits de se ranger dans le bon ordre pour peu qu’on les éclaire d’un seul côté à la fois ». C𠆞st ce que peuvent faire les policiers en éclairant les indices à la seule lumière de ce qui n𠆞st qu’une hypothèse.
Si le juge qui punit est le gardien de la liberté, et le procureur qui poursuit celui de l’égalité, l’avocat, lui, veille à la fraternité.
Le droit, à la fois chêne dans ses principes et roseau dans ses applications.
L'on sait que le chemin est court dans les esprits, du "capable" au "coupable".
[SMEP 2018] EN TETE A TETE AVEC HENRI LECLERC