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EAN : 9782021463996
288 pages
Seuil (21/01/2021)
4.07/5   252 notes
Résumé :
Changer de vie… à quel prix ?
Samuel, éleveur laitier du Jura, accumule les dettes. Sa seule échappatoire : s'associer avec son oncle et son cousin qui font passer de la drogue de la Suisse à la France pour le compte d'un réseau de trafiquants kosovars.

Mais le soir d'une importante livraison, rien ne se passe comme prévu : le cousin n'arrivera jamais jusqu'à la ferme de Samuel. Lancés à sa recherche dans la montagne enneigée, l'agriculteur et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 252 notes
Quelle maitrise dans la construction ! J'ai lu d'une traite ce polar rural au scénario brillamment déployé au millimètre. Sans un répit, les rebondissements s'enchaînent, implacables jusqu'à un dénouement parfaitement cohérent. Très à l'américaine ( ce n'est pas un reproche, hein ), j'avais l'impression d'être plongée en plein film des frères Coen #Fargo, voire dans un Plan simple de Sam Raimi, mais en version survolté à la Red Bull ... Bull Mountain, de Brian Panowich aussi, oui, j'y ai pensé. A Bullhead aussi, le stupéfiant film du flamand Mickael R. Roskam, Bullhead.

Bon, vous l'avez compris, j'ai voyagé au fil des références cinéphiliques ou littéraires et, si j'ai parfois eu une petite sensation de déjà-vu, je n'ai pas eu le temps de songer à tout cela dans le tourbillon de l'action ... en plein Jura hivernal, aux côtés de Samuel, éleveur bovin endetté, associé à son oncle et son cousin qui font passer de la cocaïne de Suisse vers la France au profit de trafiquants kosovars. Lorsqu'une cargaison de 100 kilos disparaît dans l'accident mortel du cousin, tout bascule dans une spirale inouïe de violence qui emportera une dizaine de personnages, tous impliqués, volontairement ou pas.

L'écriture très cinématographique, donc, de Nicolas Leclerc, est précise et efficace. Elle sait poser décors et personnages en quelques phrases. Ces derniers ont tous en commun de vouloir changer de vie : Samuel ne veut plus être mouillé dans les trafics familiaux, Cholé sortir de la toxicomanie, Grégoire et Virginie de la galère du fric qui manque au quotidien, dans un univers où tout le monde cherche à doubler tout le monde pour accéder à ses rêves. Et ça fait mal, les cadavres se comptent à la pelle.

Si j'aurais apprécié plus de pages pour développer les personnages principaux et leur apporter encore plus de complexité, j'ai particulièrement aimé la tragédie shakespearienne qui se joue entre membres d'une même famille, entre trahisons nécessaires et conflits de loyautés castrateurs. Mais surtout, il y a le personnage de Chloé, l'ex belle-fille de Samuel. Une vraie héroïne à la peau coriace, pleine de cicatrices du passé mais un sens inné de la survie dans ce polar pur et dur ultra efficace.
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Un roman extraordinaire dont on sort rincé, lessivé. Comme l'indique le bandeau rouge , c'est " un polar rural addictif " : un bandeau rouge particulièrement juste . La vie " végétative " , sans ambition , bouleversée par l'apparition de sommes folles via la voie de la drogue . Un accident . Un minable trafiquant venu de Suisse victime d'un accident . La disparition de la cargaison qu'il transportait et voilà des vies qui , sous l'effet d'un possible et facile enrichissement ,risquent de basculer et d'exploser Trop tentant pour que la raison l'emporte . Un doigt , une main , un bras , la machine est en route , le retour impossible . Tout y est . Les haines et rancoeurs familiales exacerbées, les couples qui explosent , les transgressions , la police , les " bandes " sans pitié , les règlements de comptes . Non , il n'y aura jamais de miracle dans ces vies cabossées , bien au contraire . Noirceur de la terre , noirceur du cambouis , noirceur de la vie et , soudain , l'illusoire promesse d'un ailleurs , d'une autre vie : la conscience explose , les coups succèdent aux menaces , l' Eldorado n'est pas si proche ....une illusion .
C'est un roman " sous tension " du début à la fin et dans lequel l'espérance sera vaine , il faudrait être bien naïf pour croire le contraire . le danger est partout , vient de partout...Pour un peu , on se croirait dans un film , les scènes cinématographiques sont nombreuses et s'imposent à nous . Les relations humaines sont particulièrement bien transcrites , fignolées au scalpel , sans compassion , sans pitié . Chacun pour soi . L'appât est trop important , ouvre tous les rêves et permet toutes les violences et vilénies . du grand art .
Et puis , il y a Chloé. le personnage " fil rouge " , le " phare " , le " poumon" , le " coeur " de l'ouvrage . Son personnage " éclabousse " l'intrigue par son charisme , son évolution, sa personnalité, son " tout " .Vous remarquerez que c'est le seul personnage dont je cite " un morceau d'identité " . C'est parfaitement volontaire . Un très beau rôle, une très belle personne ...à découvrir.
Ce roman ne pourra que plaire aux amateurs de polars noirs , adeptes de vivacité et d'action . La mort est bien présente et l'humain bien peu de chose lorsque surgit l'étoile " Fric , fric , fric ".
Rassurez vous , la morale ( ! ) sera sauve et vous aurez lu un sacré bon bouquin ....Nicolas Leclerc a frappé vraiment fort dans un roman , oui , c'est bien le mot , "addictif ". Une écriture fluide , des descriptions " tendues " , des dialogues pertinents ...de la mitraille ....Que demander de plus ? Pour moi , rien . J'ai passé un bon moment , j'ai échappé aux tirs " nourris " des protagonistes, j'ai " vécu " les événements sans prendre trop de risques ...Heureux . Je suis " un homme heureux " ...La drogue ? Ou là, c'est bien trop dangereux ça, moi , je vais me contenter d'un " Malabar " . Vous voyez pas ? Mais si , ce chewing - gum qui " remplit " la bouche , avec quoi on fait de grosses bulles et qui est " plié " dans une devinette . ...Après, si vous préférez un " rail de Blanche " c'est votre problème, mais apprenez à baisser la tête, les " balles " vont voler bas ...et ...ça va saigner !!! Vous prenez le risque ? Super . Vous ne serez pas déçue ou déçu.......Prenez bien soin de vous tout de même.
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Voilà un thriller qui m'a beaucoup plu, même s'il y a beaucoup de scènes de "pan pan, je te tue" et que les rebondissements ne manquent pas. Un style un peu western que je n'affectionne généralement pas.
Je ne suis effectivement pas habituellement adepte des scènes de tueries mais Nicolas Leclerc a su m'embarquer dans son univers où l'action est extrêmement présente. J'aurais bien sûr préféré que l'aspect psychologique soit plus développé, comme le laissait d'ailleurs présager le début mais pour autant, j'ai eu plaisir à suivre Chloé, Samuel, et les nombreux autres personnages.
L'histoire se passe dans le Jura mais ne vous attendez pas à vivre des moments plaisir, des randonnées, des soirées fondues car vous allez vite déchanter . Ici il est question de chômage, de galère et de trafic de drogue.

Les personnages sont, pour certains, attachants et c'est sans doute pour cette raison que je me suis laissée entraîner dans ce polar rural qui ne coche pourtant pas toutes les cases pour me séduire.

L'écriture de Nicolas Leclerc est très visuelle, je ne serais pas étonnée qu'un metteur en scène s'empare de ce roman.

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J'avais repéré cet auteur dans un article de l'Est républicain : “Des neiges blanches comtoises aux romans noirs”. Nicolas Leclerc y parlait de “La chapelle-des-bois” dont je fréquente la fruitière à comté !
D'ailleurs, il est question d'un éleveur de vaches laitières du Haut-jura, l'auteur nous proposant en fin d'ouvrage une note intéressante sur l'histoire des fruitières et des paysans amenant leur “bouilles à lait'' attelées à leur voiture.

Voilà pour ce qui m'a attiré. A la lecture, j'ai été happé par ce roman comme on l'est dans un film d'action.
A ce titre, les comparaisons proposées par d'autres contributeurs sont pertinentes (voir Kirzy).

C'est un thriller rural construit avec des personnages qui sont l'incarnation de drames sociaux et parfois avec “un abruti fini et un bon à rien”.
L'argent brûle les doigts de tous et pousse les personnages à sortir du cadre. Mais “changer de vie, ça demande des sacrifices”, enfin un prix à payer qui devient plus important quand on s'enlise : “Samuel croyait avoir touché le fond, mais il va falloir apprendre à creuser encore plus profond.”

C'est un roman sombre mobilisant des personnages socialement sinistrés dont les vies sont dictées par l'appât du gain.

Cela défouraille sec et, au final, la blanche neige comtoise se tache souvent de sang.
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Quel plaisir que de déjà retrouver la plume de Nicolas Leclerc, très peu de temps après avoir lu son précédent et excellent premier thriller, « le manteau de neige ». Encore une fois, il plante ses décors dans la France profonde, loin des grandes villes, dans des coins reculés encore sauvages de Franche-Comté et du Jura.

Au niveau de l'histoire, on est à mille lieues de sa précédente puisque le côté fantastique a complètement disparu. Cela prouve qu'il s'agit d'un auteur doté d'un certain talent puisqu'il ne se repose pas sur ses acquis et qu'il est prêt à se renouveler très facilement. Contrairement à d'autres écrivains qui utilisent à maintes reprises ce qui a fait leur succès, Nicolas Leclerc voyage dans les différents genres de la littérature noire.

Samuel est un agriculteur qui a du mal à joindre les deux bouts pour son exploitation. Son oncle, son cousin et lui ont trouvé un filon en acheminant de la drogue depuis la Suisse pour des frères Kosovars. Lors d'une livraison, somme toute banale, un accident a lieu et la drogue disparaît. Ce qui devait constituer un petit business les mettent en péril et risque de chambouler la vie de plusieurs familles.

Dès les premières pages, il est important de bien situer les différents protagonistes pour ne pas s'égarer dans la suite de l'histoire. Une fois cette difficulté dépassée, c'est un roman très noir et très réaliste qui nous est offert. Définitivement, le côté polaire de l'hiver trouve sa place dans le récit comme pour son précédent livre, « le manteau d'hiver », lui conférant un univers très particulier. Ce polar rural a vraiment tout pour plaire!

Ce qui est vraiment intéressant et non négligeable dans ce livre est toutes les recherches en amont que l'auteur a faites, qu'elles concernent le travail des agriculteurs mais aussi le milieu de la drogue (le trafic, le blanchiment d'argent, les addictions). Même en matière de littérature noire, c'est toujours très appréciable quand un récit repose sur des bases solides comme c'est le cas pour celui-ci. La postface est d'ailleurs un très bel hommage au travail des agriculteurs, microcosme très souvent oublié et pourtant ô combien important.

Il est indéniable que Nicolas Leclerc est l'une des nouvelles voix du roman noir francophone. Voilà donc un nom à retenir et inévitablement je tiendrai bien évidement à l'oeil ses prochains thrillers.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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critiques presse (1)
LeSoir
15 mars 2021
Dans un univers agricole en train de s’écrouler, « La bête en cage » est un polar sombre et violent à souhait où les trafiquants utilisent la détresse de gens à bout de souffle et prêts à tout pour survivre.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Samuel se montre impuissant à réconforter sa tante avec des mots, ou des gestes, et reste planté là, face à sa détresse. Rien de ce qu’il pourra dire ne changera les choses. Claude fixe la sépulture, hagard, ne lui apporte aucun soutien : il est rongé par la culpabilité, se sent responsable. Mais il sait que quelqu’un a tué Simon pour un paquet de pognon. Lui et Samuel peuvent cristalliser leur rage sur un ennemi. Catherine, elle n’a rien pour évacuer sa souffrance : Simon s’est tué tout seul, parce qu’il roulait trop vite, parce qu’il se pensait invincible. Le seul substitut qu’elle ait sous la main, c’est Samuel, c’est la ferme de Hautecombe. Alors Samuel rentre la tête dans les épaules et encaisse les reproches muets, affronte seul le visage supplicié de sa tante. Les minutes s’égrènent, la bise hurle entre les stèles. Personne ne bouge
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Un roman rude et  noir qui nous plonge dans le monde rural du Jura.
Samuel, éleveur,  tire sur la corde pour joindre les deux bouts. Sous la  pression de son oncle, notable du village à qui il doit de l'argent, il planque ponctuellement une cargaison de drogue dans sa grange. Une nuit, son cousin, qui la convoie, n'est pas au rendez-vous. Ils découvrent le véhicule accidenté, son conducteur mort...mais de drogue, il n'en reste rien. Commence une lutte inégale pour la survie entre Samuel  et les trafiquants,  décidés à trouver qui les a doublé.
Des enchaînements millimétrés, des flash-backs qui nous trimballent d'un personnage cabossé à un autre, une écriture précise qui sait planter le décor, l'auteur nous emporte dans un tourbillon inexorable, où les destins se mêlent,  se retrouvent et se rejoignent dans la tragédie.
Hormis certaines réactions des intervenants,  qui sont parfois moyennement crédibles car ils sont forts habiles pour tirer, et négocier avec des narco-trafiquants, c'est une très  belle surprise que la découverte de cet auteur!
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Samuel se remet à la tâche en grommelant, les vaches n’attendent pas. Il
dégèle la tuyauterie à grands baquets d’eau chaude, sinon le purin ne
s’écoulera pas correctement. Il nourrit les bêtes, renouvelle le paillage de la
stabulation.
Il fixe la lame de déneigement sur son tracteur Massey Ferguson de cent
chevaux pour s’attaquer à la cour. À 11 h 30, il termine sa matinée et
s’attable enfin devant une assiette de pâtes au pesto. Il sort son portable
pour consulter la météo de l’après-midi, remarque le SMS arrivé deux
heures plus tôt. « On t’attendra. 21 heures à la boîte. »
C’est ça. Qu’ils attendent. C’est pas toujours à lui de se plier aux autres,
merde.
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À la lisière du village, la maison était la dernière d’une rangée de petites bâtisses en pierre adossées à des champs qui s’abaissaient en pente douce jusqu’à la mer. Elder ferma soigneusement la porte, remonta le col de son manteau pour se protéger du vent, et après un dernier regard à sa montre, s’éloigna sur le sentier en direction de la pointe. Le ciel traversé de nuages commençait à s’assombrir. Bientôt, à l’approche des falaises, le terrain devint inégal et rocailleux sous ses pieds. Des lapins levés par son passage détalaient tout autour. Plus loin, une barque de pêche se balançait au gré des flots. Des mouettes tournoyaient dans les airs.
Sur la pointe, il se retourné pour embrasser la vue derrière lui. Au-dessus du village, la route par laquelle elle arriverait descendait de la lande, sinuant entre un fouillis de rochers, de cailloux, de bruyère et d’ajoncs. Les phares des voitures étaient comme adoucis par le brouillard.
Depuis combien de temps ne l’avait-il pas vue ? Katherine. Sa fille. Une cérémonie de remise de diplômes qui avait mal fini, quand, mésestimant l’importance du moment, il n’avait pas su trouver les mots justes. Depuis, il y avait eu des coups de fil, surtout ceux qu’il passait, lui, emplis de silences prolongés, de réponses laconiques, de soupirs laborieux. Ses rares mails restaient en grande partie sans réponse, de même que ses SMS, plus rares encore. Qu’espérait-il ? Vingt-trois ans, bientôt vingt-quatre, elle avait sa vie.
Et puis, brusquement : « Je voulais passer te voir. Si ça te va... Deux, trois jours, c’est tout. J’ai des vacances.
- Oui, oui, bien sûr, mais...
- Et pas de questions, papa, d’accord ? Pas d’interrogatoire. Sinon je rentre par le premier train. »
Il s’aperçut, une fois qu’elle eut raccroché, qu’il ne savait plus exactement où elle habitait.
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Le licenciement « pour raisons économiques » de Grégoire de la boîte qui livre du mazout alors que les travaux de la maison étaient loin d’être terminés. Et les voilà à vivre sur son unique salaire du Brico, et les allocations de Greg. Là, ça a vraiment commencé à être la merde. Le niveau de vie, déjà pas grandiose, a vrillé du jour au lendemain. Le salaire qui passe dans l’essence pour aller au boulot, pour faire les courses, pour le mioche, les visites chez le médecin, Greg qui doit se taper trente ou quarante bornes pour chercher du taf à Pontarlier, chez Nestlé, ou chez Schrader, pas la porte à côté. Sans compter les rendez-vous réguliers et stériles chez Pôle emploi ou dans les agences d’intérim du secteur, dont aucune ne se trouve dans un rayon de moins de vingt kilomètres. Quelques contrats courts, rien de durable. De la survie.
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"Du harcèlement, de la jalousie, des secrets, de la drogue.... des rebondissements extraordinaires qui vous tiennent en haleine ! Un très très très bon polar !" - Gérard Collard.
- le veilleur du lac, de Nicolas Leclerc - Seuil Noir. Fanny a 17 ans. Elle fuit vers l'Allemagne, sans un regard en arrière. Au coeur du Jura, dans le village paisible et idyllique de Malmaison-le-lac, les habitants sont en état de choc. La famille Parrisot a disparu. le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini se rend dans la bâtisse isolée désormais vide, dont les premiers indices laissent à penser qu'un massacre s'est déroulé en ces lieux et que le contenu du coffre-fort a été dérobé. Et tout semble indiquer que Fanny Parrisot serait la clé de cette nuit sanglante. https://lagriffenoire.com/le-veilleur-du-lac.html
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