Bon , et bien , voilà , je me trouve au pied de mon Everest avec ce commentaire à rédiger. Non pas le drame de la " page blanche " , non , mais l'embarras ...En fait , je me demande pourquoi ce livre m'est tombé dans les mains , comment j'ai fait pour ne pas abandonner et , au final , comment il a pu me laisser une impression pas si négative...Vous êtes perdus ? Pas de panique , moi aussi et , à bien y réfléchir, c'est tout de même moi le plus ennuyé en ce moment ; vous , vous pouvez toujours " passer à autre chose ..." .
Je reprends calmement . La couverture de ce roman m'attire . La quatrième de couverture me fournit suffisamment d'éléments pour espérer un bon thriller , bien noir , " à point"comme je les aime ...Pensez- donc , " les amateurs de grand frisson vont adorer " . C'est marqué ! " Adjugé , c'est vendu !"
Je vous parlais de mon " Everest " , c'était un peu prétentieux car l'action , elle va se dérouler...dans cette merveilleuse région qu'est le Jura . Enfin merveilleuse , tout dépend du point de vue car si l'on se rapproche de la ferme du Haut - Lac , près de Vuillefer , " ça pique " vite !!! La mort rôde et ...quelle mort . Bon , jusque là , ça va . Enfin , ça va , faut vite le dire . Mais quand la famille vient pour l'enterrement , ben , ça ne va plus aller , oh mais plus du tout .
Et c'est là que je me rends compte que j'ai mis les pieds dans autre chose qu'un thriller .Pour être noir , ça l'est , mais lorsque les fantômes , l'horreur , les spectres ,les épisodes paranormaux , l'invraisemblable se manifestent , je sors de ma zone d'intérêt et ...je me pose des questions . Qui suis- je ? Où vais - je ? Quelle attitude adopter ? Continuer ou renoncer ? Je me " hisse " courageusement , sans passion excessive , je dois bien l'avouer , jusqu'à la fin de ...la première partie .Bon , t'as pas fait tout ce chemin pour t'arrêter ici ,tout de même . Bon . Deuxième partie . Ouf . Plus " terre à terre " , plus réaliste ( enfin , un peu ) et on arrive au " sprint final ", ça recommence , je m'en sors sain et sauf mais tout de même moralement ébranlé . Et là , une ( petite ) lumière se met à clignoter dans mon cerveau " tourneboulé " pour me dire qu'il n'est pas si mal ce bouquin mais que , visiblement , il ne convient pas à mes envies habituelles , les pieds sur terre , avec des gens " tristement" réels . Affronter les affres du passé et , pour cela faire appel à l'au - delà ne constitue pas , pour moi , quelque chose de suffisamment rationnel .
Je me suis donc dérouté, induit en erreur par les " présentations visibles " de l'objet , j'ai souffert mais pas au point de renoncer , la méprise m'a joué un tour mais pas jusqu'au divorce .
Et puis , les vrais amateurs ont , pour la plupart si j'en crois leurs critiques , adoré. Tant mieux . le désintérêt vient plus du fait que je n'apprécie pas ce genre ( j'associe à ma réflexion celles d'autres amis babeliotes ) plutôt que de l' éventuelle mauvaise qualité du roman. Voilà donc l'explication de mon embarras . Ai - je le droit de dire qu'un roman est " mauvais " tout simplement parce que je n'apprécie pas la littérature" fantastico-paranormalo- violente ? " . Non . Je laisserai donc la voie ouverte aux amateurs et je m'interdis de noter , ce ne serait pas objectif , voire malveillant.
C'est le premier roman de cet auteur à qui je souhaite " bonne route " , mais je ne l'accompagnerai pas dans ses prochaines tribulations si elles prennent le même chemin . Je pense qu'un petit effort pourrait toutefois aussi être réalisé quant à la qualité de l'expression mais j'ai beaucoup aimé les personnages de Laura et Katia , en perpétuelle évolution tout au long du roman .Mais les fantômes, non , ils me font trop peur , surtout ceux - là !!!! Pour tout vous dire , moi , aprés 18 heures , je ne sors plus de la maison .Vous non plus ? Ah , ben c'est étrange çà . Comment se fait - il ? Vous avez peur des revenants , vous aussi ?
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La neige fond à vue d’œil, l’eau ruisselle sur les bords du chemin. L’étang est encore gelé, mais la glace se fissure par endroits. Le vent du nord siffle entre les cimes des épicéas et s’écrase contre les falaises à vif. La forêt, engourdie sous les couches de neige tassée, attend les premiers rayons du printemps pour renaître et embaumer les plateaux.
ette vision, cette sensation. Ça, c’était nouveau. Une crise d’angoisse ? L’haptophobie qui l’assaille sous une forme inconnue ? Les couleurs qui ondulent, la chaleur qui se répand dans son corps. Perd-elle la raison ? Finira-t-elle comme sa grand-mère ?
Cette silhouette, ces cheveux.
Des sensations inédites qu’elle ne peut pas expliquer, qu’elle n’arrive pas à comprendre.
"On retrouve dans la plupart des cas de hantise la présence d’une adolescente, quelquefois d’un adolescent. C’est vrai. Mais ils ne créent pas les fantômes. Ce sont des catalyseurs. Ils les rendent visibles, ils les rendent réels. Pour les autres. Mais pour eux-mêmes ces fantômes sont toujours réels, ils font partie de leur vie." (Caroline Grunwald)
La mort de sa chienne. C’est ce qui l’atteint le plus. Elle a honte de ce sentiment. Elle a causé la mort d’un être humain, le fait l’accable au plus profond de son être, mais c’est la mort de Malaga sous ses yeux qui la bouleverse. Victime collatérale, l’innocence même. Le seul être qu’elle pouvait toucher. Le reste lui semble insignifiant.
Katia la fixe. Ses yeux sont l'unique partie de visage émergent de son épaisse écharpe. , admire recouvert des courte mèche noire lui tombe de la capuche. Laura ne peut déchiffrer sa tristesse. Katia se lève, lui tourne le dos. Par reflex, Laura lui emboîte le pas et la retient par l'épaule. Pas réflexe. Comme toujours. Katia fait un bond sur le côté et cri de surprise. Repousse sa mère en arrière d'un geste brutal, instinctif. Primal. Laura on a le souffle coupé.
Après "Le Manteau de neige" et "La Bête en cage", avec "Toujours vivantes" Nicolas Leclerc s'affirme comme le nouveau souffle du thriller français !
À vingt ans, on n'est pas censé traverser l'enfer...
Aïssatou et Sékou, à peine vingt ans, n'ont qu'un seul rêve : rejoindre l'Angleterre. Depuis la Guinée, ils ont parcouru l'Afrique, la Méditerranée et bien des dangers pour échapper à leur misère.
Arrivés en France et suite au braquage d'un bar-tabac qui a mal tourné, les voilà contraints de prendre en otage un cardiologue niçois et sa femme pour traverser la France, les gendarmes à leurs trousses.
Sauf qu'Hélène et François, sous le vernis du couple bourgeois modèle, cachent de profondes fêlures qui pourraient faire basculer leur cavale.
Né en 1981 à Pontarlier, Nicolas Leclerc a quitté les montagnes du Haut Doubs pour étudier l'audiovisuel et le cinéma. Il travaille aujourd'hui pour la télévision.
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