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Critique de RomansNoirsEtPlus


Connaissez-vous Émile Gaboriau ? de mon côté, difficile de déterminer avec précision le sillon qu'il a pu réellement creuser dans le champ de l'histoire romanesque.
Eh bien grâce à ce récit de Jean-Michel Lecocq vous allez découvrir sa place de père du roman policier moderne, avec son héros récurrent, l'agent de la sûreté Lecoq -tiens tiens -dont Arthur Conan Doyle himself, se serait inspiré pour son personnage de Sherlock Holmes.
L'auteur français a donc l'idée de nous proposer ici ces deux histoires parallèles en l'hommage de l'illustre romancier français du XIXème siècle.
On y retrouve le commissaire Payardelle qui profite de la douceur d'Aix en Provence pour se refaire une santé dans les bras de la charmante Diane. Son repos va vite être interrompu par une affaire de meurtres dont l'un des notables et sénateur de la région , Henri de Maisonneuve , issu de la noblesse et probable nouveau premier ministre, pourrait être impliqué. Une enquête où la découverte d'un manuscrit oublié d'Emile Gaboriau pourrait faire toute la différence et apporter de nouvelles lumières sur les investigations en cours …
Disons-le tout net : ce roman aurait mérité d'être plus court, coupant dans les redondances et certains paragraphes apathiques, pour gagner en efficacité. le récit manque cruellement de rythme, ce qui rend parfois sa lecture éreintante. Heureusement les personnages prennent le dessus ! J'ai beaucoup aimé le rôle joué par la compagne d'Emile Gaboriau, Amélie, dont on se demande si ce n'est pas elle qui porte la culotte comme la plume. Elle est sans doute l'une des seules à s'intéresser à la vie des petites mains, ces domestiques au service de leur maître, et dont l'existence ne semble se concrétiser uniquement quand elle apparaît pour répondre aux tâches qu'il lui ont été affectées par la gouvernante de maison. Moins aimé par contre le personnage de Payardelle, qui manque sérieusement de relief et de consistance.
Dommage !


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