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Critique de CalouRmn


Un roman dans le roman… puisque le début de cette intrigue porte sur la quête d'un livre « oublié » et jamais publié d'un auteur de la fin du XIX° siècle : Emile Gaboriau, décrit comme le « père du roman policier ».
Le commissaire Théo Payardelle est en arrêt forcé après une blessure à la clavicule et il « prend du bon temps » pour se ressourcer à Aix-en-Provence auprès de sa compagne Diane, propriétaire d'une galerie d'art.
C'est donc dans le milieu des Arts que Jean-Michel Lecocq nous emmène : peinture, livres anciens, …
Dans ce milieu bourgeois, tout est feutré, lisse et respire l'aisance… jusqu'au moment où un riche antiquaire, ami de Diane, est assassiné.
Quelques jours plus tôt, à Nice, un journaliste d'investigation est retrouvé mort alors qu'il enquête sur une suspicion de pots-de-vin distribués par une grosse entreprise locale pour se voir attribuer des marchés publics.
Quels rapports entre les 2 meurtres et ce roman jamais publié ? C'est la question qui va rapidement se poser au commissaire.
Deux enquêtes parallèles, aux similitudes étonnantes, vont nous être proposées à 150 années d'intervalle…
Une belle rencontre au salon de Nemours que cet auteur érudit à l'humour discret…
Un style recherché, un vocabulaire élaboré voire désuet, des phrases complexes sans emphase, des descriptions poétiques donnent à ce roman un petit air d'autrefois digne de Sir Conan Doyle dont il se décrit comme adepte d'ailleurs.
Ces aspects associés aux retours dans le passé pourraient engendrer un ensemble « poussiéreux » mais loin de là : ce policier sur fond de recherche historico-littéraire se veut résolument moderne avec des méthodes d'investigation actuelles.
« Roman policier mais pas que… » (comme spécifié par l'Editeur Lajouanie), sans débauche d'hémoglobine, où l'enquête prime sur les rebondissements.
Un bon moment de lecture malgré un petit manque de dialogues pour rendre le récit plus vivant et quelques longueurs sur des détails concernant l'architecture des lieux ou les paysages, qui prennent parfois le pas sur l'intrigue.
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