AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les enquêtes du commissaire Payard... tome 3 sur 8
EAN : 9782370470867
Editions Lajouanie (08/12/2017)
3.7/5   33 notes
Résumé :

La quiétude des habitants de Villecroze, petit village situé au cœur de la Provence verte, est chamboulée par la découverte du double suicide d’un couple, gérant d’une maison d’hôtes. Pour la forme une enquête est diligentée mais la gendarmerie confirme l’hypothèse du suicide et le procureur classe l’affaire.
Le maire pourtant, est plus que troublé par la mort curieuse de ses administrés. Il s’en ouvre à son ami Jouve, une vieille connaissance de Scien... >Voir plus
Que lire après Un charmant petit villageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 33 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
J'ai découvert cette série en commençant par le troisième tome, qui se passait en Arménie et en Ecosse où un touriste et un étudiant étaient portés disparus dans des conditions mystérieuses.
Ayant bien aimé l'ambiance, j'ai décidé de lire le premier volume consacré aux enquêtes de l'inspecteur Payardelle.
Dans ce volume, nous nous rendons dans le sud de la France, en Provence où un couple semble s'être suicidé.
Mais le maire trouve ces décès suspects.
Je ne sais pas trop pourquoi je n'ai pas accroché à cette histoire, peut-être parce qu'elle est lente, que les personnages m'ont semblé fades, que l'enquête se traîne, le commissaire n'apprend des choses que par hasard et parce qu'un corbeau a décidé d'aider la presse et la police en envoyant des lettres, le suspense n'est pas trépidant….
Je l'ai lu jusqu'au bout, mais j'en ressors déçue, je ne suis jamais vraiment entrée dans cette histoire.
Commenter  J’apprécie          260
Grand plaisir de retrouver le commissaire Théo Payardelle, dont c'est la troisième enquête que je lis. J'avoue que c'est mon petit préféré dans toute l'offre de Jean-Michel Lecocq, écrivain ardennais établi dans le Var que je connais depuis un petit moment et dont j'apprécie l'écriture et la gentillesse. Les faits se déroulent à Villecroze, un petit village tranquille et plein de charme du Haut-Var. D'ailleurs, depuis cette lecture, j'ai bien envie d'aller le découvrir. L'office de tourisme du lieu devrait vendre ce polar qui met en valeur ce joli coin de Provence !
Un couple est retrouvé mort, sur leur lit, les mains enlacées… Très vite l'affaire est classée sans suite, pour cause « évidente » de suicides. Les choses auraient pu en rester là… Mais les langues dans le village vont bon train, le maire doute des circonstances du décès du couple, et une lettre anonyme arrive au journal du coin qui met en cause l'enquête menée par la gendarmerie. Il n'en faut pas plus, pour que dans ce charmant petit village, se retrouvent un journaliste avide de vérité et d'article retentissant, un commissaire hors pair venu de Paris, et contraint par les circonstances, la gendarmerie qui doit rouvrir l'enquête et un procureur « Pisse-froid » (ce n'est pas moi qui le dit mais l'auteur !) et un juge un brin malicieux. Que du beau monde qui va faire l'attraction du village, entre ragots et passé douloureux. Les Ardennes feront leur apparition dans cette histoire de vengeance, de crimes, de suicides… et j'ai vraiment retrouvé la patte très personnelle de l'auteur : les Ardennes, donc, son département natal, l'Education nationale, et en particulier le métier d'inspecteur de l'Education nationale (Jean-Michel Lecocq exerçât cette profession avant de profiter d'une retraite bien méritée et très active sur le plan littéraire) et une vision très épicurienne de la vie (la bonne chair, les bons vins, la convivialité autour d'un repas).
Très bien écrit, une enquête bien menée, un suspens qui tient bien en haleine, un cadre magnifique… « Un charmant petit village » est un excellent moment de lecture, que je vous recommande vivement !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
Commenter  J’apprécie          142
Concernant certains auteurs que l'on affectionne particulièrement, l'attente de la parution de leur dernier roman devient souvent insoutenable.
Ce fut le cas pour moi avec Un charmant petit village, le très attendu dernier polar de Jean-Michel LECOCQ.

Dire que l'intrigue est superbement ficelée et qu'elle nous mène par le bout du nez sur quasiment 250 pages avant l'assaut final n'aurait rien d'original car l'auteur nous a habitués dès ses premiers romans à ce type de retournements rocambolesques qui nous font systématiquement tomber de l'armoire.
Pareil pour l'ensemble des personnages qui nous semblent faire partie du réel tant ils sont finement cernés, c'est la marque de fabrique de l'auteur.
Même remarque enfin pour l'écriture , à la fois fluide et raffinée, qui coule au fil des pages sans jamais s'alourdir.

Mais alors, me direz-vous, en quoi ce nouveau roman est-il si remarquable ?
J'ai envie de dire « en tout ».

Le choix du lieu tout d'abord.
Est-ce parce que j'ai eu l'immense plaisir de visiter cet été cette magnifique région du Var ? Probablement, puisque j'y ai retrouvé, grâce au talent évocateur de l'auteur, toutes les saveurs et toutes les sensations estivales emmagasinées durant mon bref séjour.
Le côté un peu pagnolesque du village est très bien rendu avec ses rumeurs, ses non-dits, ses vengeances et plus grave encore, ce regard accusateur et ce rejet quasi inconscient pour ceux qui ne sont pas des autochtones.
Le chant des cigales peut parfois cacher une grande noirceur...

La qualité des personnages ensuite.
Outre le commissaire Payardelle, dont le charme discret et une certaine forme de fourberie de bon aloi font tout le charme depuis Rejoins la meute, on découvre des personnages hauts en couleur dont même les non-dits parviennent à servir l'intrigue.
L'approche psychologique est extrêmement bien cernée, peut-être encore mieux que dans les précédents romans.
Au rang des personnages, j'ajouterai le village lui-même. Villecroze est tellement bien décrit qu'il serait facile de le dessiner avec ses auberges, ses cafés, ses fontaines et les belles demeures des notables. A lui seul, il permet de camper le climat général de l'intrigue.

Intrigue, qui, bien évidemment, n'est pas en reste.
Elle se tricote et se détricote au gré des meurtres et des différents rebondissements, émaillée d'une correspondance mystérieuse et non signée qui vient à chaque fois perturber le champ des possibles pour le lecteur, laissant ce dernier en proie à des scenarii tous aussi épineux les uns que les autres.

Pour finir, j'ajouterai que le style de l'auteur se prête parfaitement bien à l'ambiance générale du roman.
L'écriture des précédents opus s'est encore fluidifiée, allégée. Comme j'aime.
L'ardennais Jean-Michel Lecocq adore sa région adoptive. Et elle le lui rend bien. Ça se respire, ça se hume et on se délecte dans chacun des mots de ce roman. Il nous donne envie d'y aller, ou d'y retourner au plus vite pour y goûter, sur ses traces d'épicurien, toutes les saveurs, noires ou colorées, de ce charmant petit village.
Commenter  J’apprécie          40
Lorsqu'un matin Aurélie Poivre découvre le couple chez qui elle fait le ménage dans leur lit main dans la main mort elle prévient tout de suite les gendarmes. Pour les enquêteurs et le Procureur en charge de l'affaire il ne fait aucun doute que le couple s'est suicidé à cause de leur endettement. Mais le Maire du village pense qu'il peut s'agir d'un meurtre. Il va demander de l'aide à une vieille connaissance de la Police qui va dépêcher sur les lieux Théo Payardelle son meilleur commissaire.

D'un autre côté au journal le Mistral on reçoit une lettre anonyme qui évoque le crime du couple et non un suicide et demande que l'on enquête sur ce crime. Cette lettre sera suivie par plusieurs autres. Benoît Maucolin, journaliste, part de son côté enquêter. Il va rapidement faire équipe avec Théo qu'il avait déjà rencontré. Les deux hommes vont vite sympathiser et mettre leurs lumières en commun pour essayer de comprendre ce qu'il se passe dans ce charmant petit village.

Et puis entre certains chapitres, il est évoqué le cas d'un directeur d'école de Moissons qui ait poursuivit par la Mairie pour avoir téléchargé des photos à caractère pornographique sur l'ordinateur portable de l'école.
Quel est le lien entre cette affaire qui date de 1998 et la mort du couple?

Tout au long de ma lecture j'ai eu un doute quant au mobile du meurtre du couple Loret : la vengeance. Mais je ne voyais pas le lien entre l'histoire de 98 et ce meurtre déguisé en suicide. D'autres personnes vont se retrouver assassinées. Plus l'enquête avançait et moins je ne voyais de lien. L'auteur a su avec brio me perdre et me flouer. Les histoires de vengeance sont courantes dans les polars mais rien n'est simple dans celle-ci. J'ai été agréablement surprise par ce livre car je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. J'avais hâte de connaître les "pourquoi" qui m'ont hanté tout du long. Et même quand le coupable est enfin découvert (un des personnages que je ne soupçonnais pas une seule seconde) et bien rebondissement de dernière minute et uppercut dans ma tronche (excusez-moi l'expression mais c'est ce que j'ai ressenti!)

L'auteur du crime a presque réussi un crime parfait mais comme tout le monde le sait le crime parfait n'existe pas et il y a toujours un inspecteur chevronné pour déjouer les plans du meurtrier.

J'ai beaucoup aimé les deux protagonistes de l'affaire, ce commissaire et ce journaliste qui vont enquêter ensemble. J'ai même eu l'impression que Jean-Michel aurait pu changer la temporalité de l'histoire à une autre époque. J'ai trouvé que le langage utilisé entre les personnages très sophistiqué avec des "Mon cher ami" ou "Mon vieux" aurait très bien pu aller au début du siècle. En effet, si au début de chaque chapitre il n'y avait pas mentionné la date j'aurais pu penser que l'histoire se déroulait à une autre époque.

Pour conclure ce livre est une petite perle. Une enquête rondement bien menée qui nous laisse de belles surprises et de bons rebondissements.

Je remercie les Editions Lajouanie pour leur confiance et je tiens à pointer encore une fois la qualité de la couverture de ce livre donc bravo Caroline !
Lien : http://livresaddictblog.blog..
Commenter  J’apprécie          60
Comme ils sont mignons tous les deux, sagement allongés sur leur lit les mains unies. le couple Loret, Thierry et Mireille, la soixantaine, se sont suicidés. Empoisonnés à la colchicine. Leurs verres déposés soigneusement sur leurs tables de nuit.

Ils tenaient un gîte de trois chambres, mais selon certains, ils croulaient sous les dettes. C'est la femme de ménage qui les a découverts dans cette position si reposante. Ils s'étaient installés dans le village de Villecroze quelques années auparavant mais n'étaient guère aimés. Des querelles de voisinage principalement.

Donc les gendarmes de Draguignan et le procureur ont conclu à un suicide, mais le maire du village est sceptique aussi fait-il appel à un sien ami, Jouve, le directeur de la Police Judiciaire de Paris. Théo Payardelle, le commissaire électron libre, est prié par son chef d'aller enquêter sur place.

Dans le même temps, le rédacteur en chef du quotidien le Mistral reçoit une lettre anonyme concluant dans le sens du maire, et Benoît Maucoulin journaliste qui assure les reportages et est en charge de l'hebdomadaire La Gazette, est lui aussi invité à se rendre sur place afin d'infirmer ou confirmer les allégations du corbeau.

Villecroze subit une concentration motos, ce qui ne plait guère aux villageois, de même qu'ils n'apprécient guère plus ceux qui se sont installés depuis quelques années dans cette bourgade du haut Var. Mais il faut bien vivre en bonne intelligence. Malgré certaines tensions.

Tandis que Maucoulin enquête de son côté, et peut-être plus particulièrement auprès de la jeune et belle hôtesse de l'office de tourisme, Payardelle, qui est présenté comme l'ami de Saint-Fons, le maire, et logeant chez lui, se promène dans le village, rencontrant sans parti pris la tenancière du Café Rock, qui n'est qu'une des pièces rapportées du village, la bibliothécaire, elle aussi venue d'ailleurs, du notaire Vialatte, ami réel du maire auquel il demande de rechercher la provenance des époux Loret, apparemment sans famille proche. Sans oublier un auteur de romans policiers d'origine belge, un jeune ébéniste qui avait fourni les époux Loret en meubles, également étranger au village.

Mais les lettres adressées par le corbeau, qui n'en est pas véritablement un puisqu'il ne dénonce personne en particulier, se contentant d'allusions, continuent d'arriver au journal, tandis qu'un meurtre, irréfutable celui-là est commis.



Parallèlement et en incrustation, le lecteur découvre une affaire qui s'est déroulée quinze ans auparavant, dans les Ardennes, celle dans laquelle un directeur d'école est accusé de posséder des images pornographiques dans son ordinateur. L'objet avait été fourni par la mairie et vérifié par un technicien informatique d'une entreprise privée. Il a beau clamer son innocence, rien n'y fait, les mauvaises langues ont le dessus, surtout celles qui ne savent rien mais connaissent tout, affirmant même qu'il s'agirait de photos pédopornographiques.

Voir la suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La journée du samedi à Villecroze s’était déroulée sous le signe de l’agitation.
Celle des habitants, d’abord, que l’on avait vus déambuler dans les rues, aller les uns chez les autres pour échanger leurs sentiments sur l’article de La Gazette, attendre le passant sur le pas de porte pour le héler, recueillir ses impressions et confier les siennes. Ceux qui avaient acheté le journal se faisaient un plaisir de le prêter à ceux qui ne l’avaient pas encore lu. Tous les Villecroziens étaient unis dans un même papotage qui avait occupé tout un chacun depuis le tôt le matin jusqu’à tard en fin de journée. Tandis que les uns s’offusquaient des allégations du journaliste, d’autres commençaient à répandre le soupçon.
Commenter  J’apprécie          90
En bonne provençale, elle avait décidé de faire découvrir à Théo la cuisine du pays au travers d’une de ses recettes favorites, le risotto aux saucisses salées qu’elle présenta en provençal sous l’appellation saucisso emè de ris. Théo dut admettre que ses papilles venaient de faire une de leurs plus belles découvertes. Des saucisses salées grillées étaient servies dans un assaisonnement où se retrouvaient un oignon coupé en petits dés revenus à la poêle, un coulis de tomate, une feuille de laurier et des clous de girofle, le tout cuit lentement dans de l’eau avec le riz. Saint-Fons qui se réservait le privilège de choisir le vin avait remonté de sa cave un château Thuerry 2009, un cru local qui accompagna agréablement le dîner jusqu’aux fromages.
Commenter  J’apprécie          60
Je m’en tiendrai aux fait, monsieur Levert. Exclusivement aux fait. Si vous avez été accusé injustement, votre hiérarchie prendra votre défense. Dans le cas contraire, nous aviserons en temps utile.
En prenant congé de son directeur, Robert Parenteau, bien que caparaçonné et préparé à tous les types d’épreuves, ressentit un curieux malaise annonciateur de lendemains difficiles.
Commenter  J’apprécie          60
La gendarmerie ne semble pas vouloir donner suite au suicide des époux Loret survenu jeudi 9 mai à Villecroze. Vous non plus d’ailleurs si j’en juge par le dernier article paru dans votre édition du 11 mai. Derrière ce qui passe pour un suicide, se cache pourtant un crime. Je le sais et je vous en administrerai la preuve.
Commenter  J’apprécie          50
Théo Payardelle avait fini par tenir pour rituelles les convocations que lui adressait Pierre Jouve, le directeur général de la police judiciaire. Il s’en amusait tout en se demandant, à chaque fois que le numéro de Jouve apparaissait sur l’écran de son portable, quelle surprise l’autre lui réservait.
Commenter  J’apprécie          40

Video de Jean-Michel Lecocq (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Michel Lecocq
Jean-Michel Lecocq invité de l'écrivain Youcef ZIREM. Berbère TV - Graffiti - vidéo Emission - Graffiti - du 16 mai 2013
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}