Il n’y a pas d’espèces « plus évoluées » ou « moins évoluées ». Il y a des espèces qui ont des trajectoires évolutives différentes.
Quand les êtres vivants sont dans des conditions physiques et chimiques propices et disposent de ressources, ils saturent très rapidement le milieu. Comme ils varient, ils colonisent de proche en proche les milieux un peu moins propices en s’adaptant.
l’homme du futur est fantasmé par les 20 % de la population mondiale les plus riches qui oublient que les 80 % restants de l’humanité ne vivent pas du tout comme eux. Ils projettent leur mode de vie sur le futur comme si ce mode de vie était le seul existant sur Terre. Un quart seulement des humains de la planète est connecté à Internet. Ceux qui parlent d’évolution des populations humaines en termes de progrès médicaux oublient également que plus de la moitié de la population humaine n’a pas accès aux soins médicaux d’un Occidental. Or, l’évolution de l’espèce est d’abord une affaire de stabilisation d’un trait dans toute l’espèce. Plus la démographie est importante, et plus c’est long. Sans parler du temps de génération, déjà long chez nous.
Préférer glorifier un cerveau de 1 300 cm3 plutôt qu’une course terrestre de 120 km/h est une question de valeur.
Dès qu’on cesse d’échanger, on diverge.
Il n’y a pas de vie sans alliances.
Il n’est pas un seul être vivant qui ne soit pas parasité.
La variation produite par le changement est le carburant de l’évolution, l’héritabilité du semblable est son moteur.