Un magicien, quitté par sa femme et complice sur scène, se remet mal de ce départ.
C'est frais, sans prétention, simple, léger… léger. Tellement léger qu'il n'y a pas grand-chose à en dire.
L'avantage, c'est que ça se lit vite.
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Un joli roman d'été, qui frôle le drame, mais privilégie surtout l'ironie et la légèreté.
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N’est-il pas normal, après tout, de virer tranquillement, paisiblement, posément, vers la folie, du moins vers un certain déraillement, lorsque la femme que l’on aime, que l’on aimait, que l’on aime encore, que l’on aimera toujours, quand cette femme-là vous quitte pour partir avec un type quelconque, sans doute lamentable et dont nous ne savons rien ?… Il y a des circonstances de la vie qui, bien que banales hélas, ne peuvent que vous inciter à lâcher la rampe.
...pleurer pour de bon, tranquillement, toute la journée si besoin, tellement il se sent déplorable, au bout du rouleau, juste après le bout en fait, quand il n’y a plus rien à dévider, plus rien à espérer, à part un miracle. Mais si les miracles existaient, ça se saurait.
Les femmes, elles aiment le changement, c’est génétique – les hommes, malgré les apparences, sont plus routiniers – et quand on aime le changement, on change. Alors, à quoi bon quitter un mari pour un amant qui serait la copie dudit mari ? C’est clair, non ?
On se déplie, on se remercie, on se dit au revoir, on se souhaite de bonnes vacances, et l’on se quitte amicalement, tandis que la plage se repeuple rapidement d’estivants heureux du retour au sec.
Les amours adultères sont bien souvent la porte ouverte à tous les abus.
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