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4,19

sur 6133 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Plume extrêmement pauvre,
Style indigent,
La lecture est fastidieuse tant l'écriture est de faible niveau.

Le récit prend outrageusement le lecteur en otage en accumulant les situations tristes. On ne se sent pas le droit de penser que le livre est mauvais car les personnages sont vraiment dans une mauvaise passe.
On est pris davantage en otage encore du fait du croisement des faits réels (bien précises dans la dedicace) et du récit.

Bref, je vais peut-être passer pour un monstre mais ce livre est très mal écrit même si les personnages y vivent des drames et que l'auteur en a vécu un également.

Je passe au Parfum de jitterburg de Tom Robbins pour me changer les idées au plus vite.

Lien : http://axel-roques.iggybook...
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Bon, que dire ?
Vu le plébiscite remporté par ce roman, je vais sans doute me faire « huer » mais j'assume le fait de ne pas l'avoir aimé. 
La banalité du quotidien sait parfois m'émerveiller. Ce ne fut pas le cas ici. J'abordais pourtant ce roman pleine d'enthousiasme et de confiance. Las ! Je résumerai mon sentiment ainsi : Ça se lit, sans plus. Ça se lit mais c'est bourré de clichés. Ça se lit mais ça sonne faux. Les dialogues soi-disant « d'une rare vivacité » sonnent encore plus faux, et débordent de lieux communs, dégoulinent de bons sentiments, de guimauve et de maximes à six francs six sous.
L'auteure a une vision très « bisounours » de l'hôpital, (sans doute est-ce consécutif au fait qu'elle soit de l'autre côté de la barrière, en tant que sage-femme libéral ?) Elle porte ainsi un regard « professionnel », très éloigné du ressenti du malade. Notamment des services de réa. Pour y avoir passé plus de temps que souhaité, aussi bien dans mon enfance, que récemment, je peux vous dire que je porte un regard bien différent sur cet univers et son personnel soignant. Les infirmières « rayons de soleil » et les kinès « impliqués » qui diffusent du bien-être autour d'eux, c'est rare d'en rencontrer. Sans généraliser mon propos, toutes les infirmières et aides-soignantes  (sans parler des médecins) que j'ai croisé dans ma vie (et très récemment encore hélas avec l'infarctus d'une amie) n'étaient pas tous sympathiques ou compassionnelles ! Que du contraire. Tant mieux, si Agnès Ledig a de meilleures expériences que moi en la matière. Pour ma part, j'ai trouvé ces passages invraisemblables. du reste, toute l'histoire manque cruellement de crédibilité. Certains passages sont même absurdes. 
Le personnage de Julie ne m'a donc pas plu, ni vraiment touché. Trop creux, passif, geignard mais surtout incohérent, versatile.  Certaines de ses réactions sont totalement incompréhensibles.
De plus, et sans vouloir jouer « les mères la morale », le côté : « Je tombe enceinte à seize ans suite à une beuverie (au risque d'attraper une grave maladie parce que je ne me protèges pas) », bof bof, l'exemple pour la jeunesse (et les autres).
Enfin, là n'est pas l'essentiel, me direz-vous. Sans doute. N'empêche que la prévention contre la transmission du VIH chez les ados étant l'un de « mes chevaux de bataille », cet aspect de l'histoire m'a dérangé.
Rien à signaler en ce qui concerne les autres personnages. Souvent à peine esquissés, ils manquent cruellement de consistance, et semblent trop lisses pour être marquants.
La narration morcelée (plusieurs courts paragraphes, des « chapitres » d'une page voire parfois de quelques lignes) devient assez vite pénible.
Oh, il y a aussi les jolis mots, les mots savants, qui, au détour d'une écriture des plus simplistes tombent comme des cheveux sur la soupe. Car dans l'ensemble l'écriture est vraiment plate, pour ne pas dire constamment en déficit de profondeur.
Du Guillaume Musso. Notez bien que je suis clémente, je n'ai pas dit du Marc Lévy.
Bref, un roman vraiment cul-cul la pralinette. Anecdotique aussi. Et bien qu'il soit court, j'ai bien failli l'abandonner. Il m'a fait songer au très mauvaisLes gens heureux lisent et boivent du café
. En un peu moins mauvais ? Peut-être. Mais disons que sa lecture n'est pas indispensable. Ne culpabilisez donc pas si vous décidez de faire l'impasse sur ce roman. Ce n'est pas une grande perte pour votre vie de lecteur/lectrice, à mon sens.
Après la lecture de ce billet quelque peu « assassin », je vous entends d'ici vous demander : « Mais pourquoi diable est-elle si méchante ? » Pourquoi ? Pour deux raisons. Principalement parce que j'ai horreur de cette nouvelle littérature contemporaine « lacrymale » qui utilise des ficelles aussi grossiéres que la maladie, la mort, ou la souffrance des enfants … pour faire pleurer dans les chaumières.
L'auteure a vécu un terrible drame il y a quelques années, (la perte de son petit garçon de cinq ans, parti d'une leucémie foudroyante). Cependant, au lieu d'aller au bout de sa démarche en apportant un témoignage qui aurait pu être très fort, puissant, elle choisit de travestir la vérité sous forme de fiction, où elle charge sciemment « la mule», émotionnelement parlant et utilise les ficelles les plus pathos et les plus grosses qui soient pour parvenir à son but : faire pleurer. Quel dommage d'affaiblir ainsi son propos ! En ce cas autant ne pas évoquer du tout son passif, et écrire tout autre chose, non ?
J'avoue que ce recours systématique aux ficelles du malheur a le don de me mettre en colère quand il m'apparait gratuit, comme c'est le cas ici, (surtout quand je songe aux gens qui souffrent d'un deuil insurmontable, (mais aussi aux enfants hospitalisés) qui souffrent réellement dans leur chair au moment où vous lisez ces lignes). C'est trop facile. Car, si dans Juste avant le bonheur, il semble y avoir un petit socle autobiographique, c'est loin d'être le cas chez la plupart des auteurs actuels et je trouve souvent leur démarche déplacée, et d'un profond cynisme. Je les imagine presque derrière leur bureau en train de se tapoter le menton du bout de l'index. du genre : « Tiens, qu'est-ce que je vais bien pouvoir infliger de plus aujourd'hui comme malheur à mes personnages pour émouvoir mes lecteurs ? »
Oh oui, qu'il m'énerve ce procédé qui consiste depuis quelques temps à prendre en otage les cordes sensibles des lecteurs !
Bref, désolée pour ce mini-coup de gueule, et pour Agnès Ledig que ce soit « tombé » sur elle. Cela aurait pu « tomber » sur bien d'autres tant la « littérature contemporaine » regorge actuellement de ces romans. « tire-larmes ».
Lien : https://ladelyrante.wordpres..
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Incrédule devant tant d'avis positifs, je me demande si j'ai lu le même livre... Une écriture scolaire, des dialogues trop nombreux qui se veulent spirituels -effet raté- une histoire à l'eau de rose "avec un grand grand malheur au milieu, mais heureusement des gens délicats et pleins de tact qui permettent à l'histoire de finir bien tout en rappelant qu'on n'oublie pas la mort d'un enfant". Ça dégouline de stéréotypes et de bons sentiments, mais je doute qu'une telle niaiserie apporte quelque réconfort si on est soi-même touché par une épreuve. J'ai quand même lu jusqu'au bout en diagonale pour connaitre la fin, une des plus ridicules jamais lues: je ne sais même pas si Barbara Cartland aurait osé!
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Il y a des auteurs qui arrivent à me transporter et à m'émouvoir alors qu'il ne se passe pourtant rien de spécial dans leur roman.
Et il y en a qui me font l'effet inverse. Qui usent et abusent d'évènements douloureux ("tiens, je vais faire mourir un gamin, avec ça je suis sûre d'émouvoir tous mes lecteurs !") mais dont la plume sonne tellement lourd et niais que ça ne réussit qu'à m'agacer. Comme les cuisiniers qui bourrent leurs plats d'édulcorants pour y donner du goût, plutôt que de simplement bien cuisiner avec des produits naturellement savoureux. Il ne suffit pas d'écrire 50 fois "elle est triste, elle pleure, que c'est dur, ouin ouin" pour me faire vibrer. Je préfère quand c'est exprimé de façon plus légère par des actions.
Juste avant le bonheur tombe malheureusement dans cette deuxième catégorie.
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Pour moi, non....
Je ne comprends pas les commentaires enthousiastes!
Le style est plutôt pauvre, les relations entre les personnages sont traitées de façon simpliste ou naïve, les dialogues parfois grotesques sont irritants.
Je suis très déçue par cette lecture motivée par les critiques élogieuses figurant sur le site.... :-(
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L'histoire aurait pu être belle s'il n'y avait pas ces clichés perpétuels à chaque phrase, ces dialogues complètement improbables. Je n'ai pas du tout accroché au personnage de Julie, laquelle, par ses réflexions, m'a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois. J'ai vu une faute de grammaire qui m'a beaucoup irritée et des répétitions de mots toutes les trois pages et demi.

Mais ce qui m'a surtout beaucoup choquée, c'est cette lutte contre les féministes, avec des personnages, féminins de surcroît, qui refusent catégoriquement d'être féministes. Des personnages pour lesquels être féministe c'est synonyme d'être vulgaire, et en plus ce n'est pas poli.

Voici plusieurs exemples qui m'ont hérissé les poils des bras.

Premier extrait:
"- Un souci? demande Paul. Rien ne vous tente?
- C'est trop cher pour moi..., répond-elle la gorge nouée.
- Vous êtes féministe?
- Non, pourquoi?
- Vous n'avez donc pas prévu de payer?"

Donc déjà le "non, pourquoi" - surtout venant d'une femme, je ne comprends pas très bien.
Voyons la définition du féminisme: doctrine qui préconise l'égalité entre l'homme et la femme, et l'extension du rôle de la femme dans la société.
Donc Julie, ça veut dire que tu n'es pas pour l'égalité entre les hommes et les femmes? Génial ! (On n'est qu'au début du livre et ça fait déjà cent fois que j'ai levé les yeux au ciel).
Et ensuite la conclusion de Paul : "Vous n'avez donc pas prévu de payer?". Excuse-moi, mais quel est le rapport? Si elle n'a pas prévu de payer, c'est parce qu'elle a pas un rond, nuance. Puis être féministe ne veut pas forcément dire payer son repas au restaurant, si? Personnellement quand je vais au restaurant, soit on coupe la poire en deux, soit je paie, soit je suis invitée, ainsi je prône l'égalité et bien qu'étant moi-même féministe, je n'attaque pas la personne qui veut m'inviter avec ma carte bancaire, elle sera invitée également donc je ne me fais pas de soucis.


Deuxième extrait
" - Vous voyez que vous êtes un goujat à parler des femmes comme d'un objet pratique. heureusement que je n'ai pas de carte bancaire, sinon j'aurais pu me permettre d'être féministe et de vous rentrer dans le lard."

Oui Julie, heureusement que tu n'es pas féministe et que "parler des femmes comme d'un objet pratique" ne te dérange pas le moins du monde. Mais heureusement Julie, tu peux devenir féministe, si seulement tu avais une carte bancaire, mais heureusement encore, tu n'as pas un rond, donc pas de carte bancaire, donc pas de raison d'être féministe, donc pas de raison de t'offusquer d'une remarque misogyne! de mieux en mieux.

Troisième extrait
"Manon ne referme pas violemment la carte du restaurant. Elle n'éprouve pas le besoin qu'il lui lise le menu pour qu'elle ne voie pas le prix, et elle trouvera égal que chaque bouchée vaille cinq euros. Manon profite de la vie. Elle accepte l'invitation avec simplicité. Elle défend la place des femmes sans être une féministe acharnée et cela ne lui viendrait même pas à l'idée de payer sa part. D'abord, parce qu'elle sait que Paul s'en offusquerait, ensuite, parce qu'elle aime ces petites marques de galanterie, qu'elle regrette de voir disparaître avec l'évolution d'une société en perte de repères".

"Elle défend la place des femmes sans être une féministe acharnée", j'ai beau relire cette phrase, encore et encore, je ne la comprends pas.
Si tu défends la place des femmes, Manon, alors tu es une féministe. Mais tu n'es pas une féministe acharnée... ok mais.. euh.. Qu'est-ce qu'une féministe acharnée ? Si on reprend la définition susmentionnée, alors on pourrait supposer que ce serait quelqu'un qui défendrait avec force (du coup) l'égalité entre les hommes et les femmes (peut-être à l'aide d'une carte bancaire?). Est-ce que c'est censé être une insulte ?
Donc tu défends la place des femmes mais mon dieu, tu ne la défends pas non plus avec véhémence, faut pas pousser tout de même, parce que payer sa part au restaurant, c'est pour les féministes acharnées ça, pauvres idiotes ces femmes.

Venons-en à la fin de l'extrait.
"ensuite, parce qu'elle aime ces petites marques de galanterie, qu'elle regrette de voir disparaître avec l'évolution d'une société en perte de repères."

Attends quoi Manon ? Donc si on te suit, la galanterie disparaît. Ok, peut-être, mais à cause de quoi disparaît-elle ? À cause d'une société en perte de repères? C'est quoi au juste cette société en perte de repères? Si on suit le fil de ta pensée Manon, on dirait bien que tu parles d'une société où des gens (hommes et femmes) se battent pour atteindre une pleine égalité des sexes.
Je me trompe ?


Ce ne sont que quelques extraits parmi de nombreux autres. Je n'avais pas envie de replonger dans ce bouquin pour aller en chercher d'autres, mais retenez qu'une femme a le droit de pleurer, tandis qu'un homme non, ça fait fragile.

Comme vous l'aurez sans doute compris, je ne recommande pas vraiment ce livre et je dois avouer ne pas comprendre l'engouement.
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Contrairement à quasiment tous les commentaires que je viens de parcourir, j'ai trouvé l'histoire banale et racontée d'une façon extrêmement niaise.
Souffrance, rencontre, joie, souffrance et le traditionnel tout est bien qui fini bien.
Je me suis ennuyée du début à la fin et n'ai absolument ressenti aucune émotion durant ma lecture.
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L'on pleure beaucoup à la lecture de ce roman qui se veut un conte de fées moderne. Mais je n'ai pas trouvé crédible le bon vieux gentil monsieur qui aide financièrement l'héroïne, Julie, sans rien demander en retour, ni le gentil docteur qui tombe amoureux de la mère de son patient, ni la fin qui ne m'a pas plu. Même si très convenu, le roman glisse petit à petit vers quelque chose de plus intéressant. Mais vous l'aurez compris je n'ai pas été emballée par ce roman. de plus les dialogues sont insipides. Et la psychologie des personnages est inexistante. Quelques jolies phrases.
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Yeurk. Ca fait comme le café sucré ou le vin coupé à l'eau.
C'est dégoulinant de bons sentiments et de lieux communs, c'est fade, vide, et pas touchant pour deux sous.
Et je découvre au travers des critiques qu'il faudrait que je m'émeuve de la triste histoire personnelle de l'auteur pour mieux comprendre mais si mon empathie vibre, ce ne sera pas par son récit.
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Conseillé par une amie, j'ai commencé ce livre sans grand enthousiasme car le style ne me plaisait pas. Je l'ai tout de même poursuivi par curiosité. Certes il aborde un sujet difficile mais il y a beaucoup trop de clichés et surtout de métaphores...trop de métaphores tuent les métaphores et le lecteur s'éloigne des personnages.
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