🌳 J'ai de plus en plus de mal avec les romans d'
Agnès Ledig.
Sur les premiers, l'émotion me prenait à chaque fois. Entre rires et larmes.
Mais depuis «
Dans le murmure des feuilles qui dansent », j'ai du mal.
Agnès Ledig aime la Nature mais aussi la nature Humaine et elle le retranscrit dans ses romans.
Dans celui-ci, je me suis perdue dans ses longues descriptions de la nature. Et même si les personnages ont tous quelques choses d'attachant, j'ai décroché de très nombreuses fois.
Elle a en plus opté pour que la plupart de ses personnages aient un secret. Et elle met longtemps à nous en dévoiler les tenants et les aboutissants.
🌳 le héros, Edouard, se retrouve un jour à suivre une vielle dame anglaise, Suzan, qu'il aide a porter ses bagages dans le bus. Et, il prend ce bus ! Il va dans la même maison d'hôtes qu'elle, va y faire des rencontres, et mettre sa vie sur pause.
Gaëlle, qui tient cette maison est la mère de Gauvin, jeune garçon qui ne parle plus depuis plusieurs années, mais est aussi la mère nourricière de ce joli monde.
Raymond, vit non loin de là et s'occupe de son jardin et joue le rôle du papy qui veille sur eux.
Adèle, jeune fille qui n'a d'autre occupation que de promener Perceval le cheval blanc et de faire quelques emplettes quand le besoin s'en fait sentir.
🌳 Et puis, il y a une autre histoire, qui se passe dans une gendarmerie. Une femme malheureuse. Un mari qui semble brutal. Une enfant disparue. Un gendarme à l'écoute. Un ami d'enfance.
Autre lien qui ramène à l'enfance ou plutôt l'adolescence, c'est Elise et Denis, amis d'Edouard, l'un est resté, l'autre est partie.
🌳 Bref,
Agnès Ledig nous balade dans la forêt de Brocéliande.
Envie de quitter nos chaussures pour sentir à notre tour, la terre humide de rosée, l'herbe qui vient nous chatouiller la voute plantaire, faire un câlin à un arbre, toucher son écorce, ressentir sa force, se confier à lui lorsqu'il n'y a personne d'autre.
Le secret sera bien gardé…à moins qu'il n'y ait quelqu'un derrière l'arbre, venu, non pas pour espionner mais pour s'évader à son tour.
🌳 En gros trop de descriptions sur la nature et pas assez sur les interactions entre les personnages et surtout sur la fin. Heureusement, en fin de roman,
Agnès Ledig revient à ses fondamentaux. de la bienveillance, tout le monde est gentil, tout rentre dans l'ordre, les choses graves ne le sont plus…ça fait rêver...enfin.