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Merci à Guillaume Leduc pour ce merveilleux livre : un univers sombre, fascinant, des personnages que nous découvrons et aimons ainsi qu'une formidable aventure. Merci aussi à l'auteur pour ses graphismes ressemblant pour certains à de magnifiques attrapes-rêves alors que d'autres ont un petit côté art déco qui n'est pas pour me déplaire. Quant au livre le classer est assez difficile car c'est un mélange harmonieux de genre même si au début, je l'aurais volontiers classé horreur, épouvante à cause d'un certain insecte venimeux voir mortel.
Un univers où j'aimerai pouvoir me promener sur un ilekaï ou visiter l'ésoposé, de belles descriptions permettent d'entrer dans cet univers que l'on découvre par petites touches. Une histoire de lutins impitoyables qui malgré leur petite taille asservissent et font vivre dans la peur tout un continent, seulement voilà un chasseur de prime et ses deux acolytes a décidé de n'en faire qu'à sa tête et d'apporter son aide à la justice.
Les personnages sont des hommes, d'autres créatures et des insectes, tous ont des blessures, des souffrances, certains ont subis l'esclavage à cause de la peste lutine. Autant les méchants sont irrémédiablement méchants, autant les victimes essaient de s'en sortir, de s'entraider tout en devenant très méchants quand on touche à leurs amis.
Mais ce n'est pas que ça et la force de l'auteur est de faire passer beaucoup de messages à travers ses personnages et les situations de façon originale, le syndrome de Stockolm avec Follet, où les ados fugueurs avec Abélia, des réflexions sur le pouvoir avec Madame le Maire.
Par contre, Guillaume Leduc à du être un insecte dans une autre vie car il a réussi à me faire éprouver de l'empathie pour Pic qu'il me semblait entendre chanter par moments ou lors du très beau chapitre consacrée à Mélissande devenue esclave pour satisfaire les besoins des hommes, un très beau passage, très émouvant qui la rend tellement humaine même quand elle retrouve sa nature de prédateur, je n'ai pas pu la détester.
Les Chroniques de Balthazar Livre Un PESTE SOIT DES LUTINS est un livre presque trop court, tant je m'y trouvais bien. On pénètre dans cet univers attachant, on s'intéresse aux personnages, on suit leurs aventures et quand on est à fond dans cet univers les événements s'accumulent à une telle vitesse qu'on n'a plus envie de lâcher le livre jusqu'à la dernière page tant on est emporté par cette histoire.
Lisez-le, je ne vous ai dévoilé qu'une petite partie et l'auteur possède une jolie plume. Entrez dans cet univers, bon moment garanti. Zemadlectrice.
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Journal « Résistances de Bray » :
« Une source anonyme vient de nous communiquer une information purement incroyable : Louis Balthazar, petit chasseur de primes, aurait déclaré la guerre à La Peste Lutine, cette organisation criminelle qui sévit partout sur le Vieux Continent, qui corrompt, qui broie, qui rackette, qui vole, qui enlève, qui tue en toute impunité. Le vaillant petit chasseur aurait liquidé plusieurs hommes du tout-puissant lutin, Léopold Beaumort. Ce dernier ne dort plus tranquille depuis qu'une de ses ‘protégées', Abélia, témoin gênant du sordide meurtre du père Avlo, lui aurait échappé. Les autorités offrent une prime pour qui la conduira à témoigner afin de faire tomber le crapuleux lutin Léopold, de la très mafieuse famille des Beaumort, maudit soit leur nom à jamais ! D'après nos sources, cette jeune fille aurait réussi à subtiliser le Cocrane, propriété ultra-moderne du lutin abhorré qui aurait lancé ses hommes à ses trousses, dirigés par un de ses cruels sbires, un certain Tarik. »

Journal « Les Échos de Bray » :
« Alors que sévit une campagne de diffamation à l'encontre de son Excellence, Monsieur Léopold Beaumort, celui-ci continue d'investir des fortunes dans la ville de Bray. Mais le mérite-t-elle vraiment quand on voit la chasse aux sorcières à laquelle se livrent les autorités (du moins une partie d'entre elles) ? Les jaloux ne digèrent pas qu'un lutin puisse faire fortune grâce à ses multiples talents et un travail assidu. Les jaloux ne supportent pas que, malgré sa petite taille, l'Auguste Léopold Beaumort, dernier enfant d'une famille remarquable, riche en talents divers et variés, se soit élevé plus haut qu'eux. Les jaloux se doivent de l'accuser de tout et de rien. Dernière accusation en date, le soi-disant meurtre du père Avlo, bien connu pour ses penchants de débauché pour les cuisses légères qui l'amenaient à fréquenter des bordels, osons le mot car la vérité se doit d'être nue et non travestie.
Ces jaloux se sont inventé un héros en la personne d'un jeune chasseur de primes, connu pour ses penchants pour le rhum et les drogues, un dénommé Lou Balthazar. Les commères rapportent qu'il aurait affronté et vaincu des hommes liés à sa Seigneurie, Léopold Beaumort, lors d'une rixe dans un café… Sans nul doute une bagarre entre poivrots que le petit dégénéré (il est toujours accompagné d'une espèce de crapaud monstrueux et d'un machin sorti d'on ne sait où) s'est plu à raconter entre deux crises d'éthylisme. Sa Splendeur, Monsieur Léopold Beaumort, rétablira la vérité par tous les moyens dont il dispose. Nul doute que ce petit prétentieux éthylique, ce dégénéré de Louis Balthazar aura à rendre des comptes pour les stupidités qui sont les siennes. »


Critique :

Mais que voilà un ouvrage hors normes ! C'est de l'imaginaire, c'est sûr, mais où le classer ? Dans quel genre placeriez-vous « Alice au Pays des Merveilles » croisé avec « le Bon, la Brute et le Truand » ?
Ici, il y a du merveilleux, il y a de la mécanique à l'ancienne confrontée à de la très haute technologie, de l'action, un côté « western » comme l'a dit Azaël Jhélil, du sang, de l'humour noir, de la magie, un côté polar aussi...
Un livre où se croisent des humains, des lutins, des démons (les peuples qui vivent sous la terre) et des chérubins (les peuples du dessus) mêlés à des amas de technologies diverses et variées, un côté « steampunk » mais aussi des armes du troisième millénaire, sans oublier la magie… Un livre pareil ne manquera pas de déplaire à plus d'un qui se sentira complètement perdu dans cet univers improbable, tout droit sorti de l'imaginaire foisonnant d'un Guillaume Leduc qui ne s'est rien refusé. D'autres lecteurs, plus ouverts à l'improbable, à l'impossible, au mélange des genres, seront séduits par cette création, par cette transgression des genres littéraires, par ce foisonnement créatif. Imaginez un Bubel, compagnon de notre héros Balthazar, sorte de batracien au corps pouvant se déformer à souhait de façon élastique, dont le crâne s'ouvre pour laisser sortir une antenne lui permettant de communiquer « par ondes radios »… Si ! Si ! C'est possible ! Tout peut arriver dans l'univers cruel, sale et déjanté de « Peste soit des Lutins »…

La langue de Guillaume Leduc est raffinée et fort bien tournée, un peu façon 19e siècle, probablement pour coller au contexte de ses personnages qui ont un côté far west avec des chasseurs de primes vêtus comme dans les westerns spaghettis des années 60-70… du moins est-ce ainsi que je perçois un Balthazar… Par contre, envoyez le « Belmondo » ou l'«Alain Delon » du film « Borsalino » et des gangsters des années 30 lorsqu'il s'agit de visualiser un Alonso, dit le « Borsalino Blanc ». Quant au lutin Beaumort, ma foi, imaginez cette petite chose à la cruauté innommable comme il vous plaira…

Après la lecture de cet ouvrage, je ne sais pas trop quoi en penser tellement j'ai été dérouté, au point que je vais me comporter comme un Salomon et couperai la poire en deux (c'est moins cruel qu'un bébé, sauf pour la poire, notez que ce rusé Salomon n'a pas tranché dans le vif du bébé, la vraie mère ayant préféré crier qu'elle renonçait à son enfant plutôt que de se retrouver avec une moitié de bébé sous forme de steak haché).

Suis-je pleinement satisfait de cette lecture ? Oui… Enfin… Non… Mon côté cartésien, je ne suis pas poète, je l'avoue, même si j'adore la fantasy et la science-fiction, a été soumis à rude épreuve (mais j'ai survécu, inutile d'appeler le SAMU). Il faudrait revenir sur cet ouvrage dans quelques mois, voire dans une ou plusieurs années pour se prononcer à nouveau, tant il est hors des sentiers battus.

Une fois de plus, je me réjouis d'avoir lu un très bon livre publié sans maison d'édition, sur Amazon, par quelqu'un qui est allé jusqu'au bout de son rêve en le mettant par écrit et en l'offrant à tout qui a envie de passer un bon moment de détente dans un monde imaginaire rendu crédible par le talent de son auteur.
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Le moins que l'on puisse dire de "Peste soit des lutins", c'est que c'est de la fantasy comme je n'en ai jamais lue ! Dans quel sous-genre classer ce livre ? Nulle part ! Guillaume Leduc nous offre une espèce d'aventure de light / western / techno-magic fantasy dans un monde très bien développé. Vraiment original !

Louis Balthazar est un chasseur de primes. Le genre flamboyant, qui ne doute de rien. Son équipe : Bubel, un meub'l (batracien bipède) pilote / mécanicien et Pic, un escarion (un grand mille-pattes) qui passe son temps à chanter. A eux trois, ils décident de ramener la prostituée qui a assisté au massacre du mari de l'incorruptible Arégonde Avlo, maire de Bray. Ce témoignage pourrait enfin porter le premier coup à la puissante mafia locale, sous l'emprise de Léopold Beaumort, un lutin de la pire espèce, drogué, psychopathe et pervers !

Dans un style "boum badaboum, c'est moi que v'là", Lou parvient à capturer son objectif au nez et à la barbe des truands de la Peste Lutine. Seulement voilà, ce n'est pas pour rien qu'aucun autre chasseur de primes n'a voulu de ce contrat : on n'échappe pas à la mafia locale.

Nous voici embarqués dans une aventure déjantée, pleine de surprises, de coups de feu et d'explosions, avec des personnages hauts en couleurs dignes d'une grande distribution hollywoodienne.

Le tout servi par un style qui, malgré quelques longueurs, reste toujours truculent, plein d'humour, et parfaitement adapté au propos.

Une belle réussite. Je me jetterai sur la suite dès sa parution !
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Louis Balthazar – surnommé Lou – est un jeune adulte sur le Vieux Continent, ayant conscience du potentiel magique qu'il peut se réaliser. Son père adoptif est décédé récemment et il a du mal à s'en remettre, d'autant plus qu'il se sent coupable pour cela. Il était chasseur de primes et Lou devait surveiller ses arrières. Louis a repris le flambeau et continue ainsi son activité de chasseur de primes.

Lou a bien conscience qu'il ne peut réaliser son emploi tout seul. Il est accompagné de Pic, un petit être magique, semblable à un dragon miniature dont il faut se méfier autant que l'ardeur des feux de ces congénères. Pic aime profondément se reposer dans les endroits chauds, mais s'il est (vraiment) énervé, alors il peut tuer l'homme qui l'agace. Bubel s'est également joint à l'équipe, un amphibien métamorphe à la tête de ballon de rugby. Bubel modifie son corps en fonction de ses besoins et n'a d'égards que pour son bateau, l'Elisabeth Summer...

Guillaume Leduc a eu une idée révolutionnaire pour présenter sa série. Son roman est envoûtant, l'action est prépondérante. Vous n'aurez jamais envie de lâcher ce livre car vous aurez toujours envie de savoir ce qui va se passer ensuite. Si vous aimez les aventures, les RPG et le goût du risque, alors vous serez immédiatement plongés dans le premier roman de la saga...
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Une idée de départ intéressante, un univers original doté de créatures qui changent de l'ordinaire... j'étais enthousiaste. Au final, je n'ai pas du tout adhéré à la narration, avec de multiples retours en arrière pour préciser le point de vue de tel ou tel personnage, ni aux personnages en eux-mêmes, qui ne m'ont pas du tout séduite. Certains dialogues m'ont fait lever les yeux au ciel...

La suite sur mon blog :
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Un livre qui m'a avant tout séduit par son résumé et par sa couverture, voilà pourquoi je l'avais demandé à l'auteur. On peut sentir cet univers fantastique s'échapper des pores de l'ouvrages. 

Malgré quelques longueurs à un moment, ce n'est sans compter sur la qualité de sa plume que l'auteur nous fait voyager dans son univers. Celle ci est douce, fluide et addictive. Elle immerge le lecteur dans l'histoire sans aucunes difficultés. L'auteur à su choisir la bonne narration, malgré que le texte ne soit pas à la première personne, on a l'impression de vivre l'aventure au côté de ses personnages, comme ci nous étions l'un d'eux. 

On s'aperçoit du travail fait sur les personnages qui sont tous différents, chacun à leur caractère et leur manière de parler, ce qui les rend encore plus réaliste. Les descriptions des personnages ainsi que des lieux ou actions sont poussées aux maximum ce qui leur donne une certaine crédibilité. On s'imagine facilement ce que l'auteur veut nous montrer, nous faire ressentir. Un livre qui ne manque pas de descriptions mais qui n'en à pas trop non plus. Les événements s'enchaîne facilement et rapidement, mais le lecteur à le temps d'assimiler les informations car celle-ci sont dévoiler en douceur et posément ce qui donne une certaine force à l'ouvrage. 

Ce livre fait passé des messages que certains on tendance à oublier. L'auteur aborde les trafics de drogues, la prostitution et la corruption ( sujet d'actualité dans notre société). Mais il aborde aussi le racisme envers les être dit inférieurs aux hommes, les indigènes et créatures qui sont maltraités par tous. L'auteur pousse son lecteur à la réflexion, voire même à la remise en question. du faites que le livre soit écrit avec le point de vue des créatures et du Héros, qui lui ne se considère par comme supérieur aux autres, on a vraiment les deux points de vue sur la question et malheureusement la différence est flagrante. Et ce qui est encore plus navrant c'est de constater que ce livre révèle une certaine vérité de notre société que beaucoup refuse de voir. On peut constater aussi que l'auteur à un sujet qui lui tient énormément à coeur car il nous parle aussi avec beaucoup d'insistance de l'asservissement des indigènes par l'homme, les réduisant en esclavage. 

En d'autre terme, je peux dire que ce livre est vraiment une lecture très agréable. L'auteur a créé un univers tout inventé, réellement bien construit et très complet ce qui est agréable. Je dirai tout de même un petit bémol à cet ouvrage, ce sont les extrait, articles qu'il y a au début de chaque chapitres qui a tendance à casser le rythme de lecture.

Je souhaite remercier l'auteur pour ce service presse qu'il m'a confié et surtout pour son immense patience quand au délai de traitement. Au vu de nos échanges en privé afin d'expliqué le pourquoi du comment, il a fait preuve d'une grande compassion qui m'a beaucoup touché.
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Peste Soit des Lutins est un bon premier tome et laisse présager d'une série aussi intense que drôle.

Entre rétro et moderne, l'univers très travaillé et peuplé de personnages hauts en couleurs (au propre comme au figuré) vous garantit un dépaysement total. Son style ciselé et son humour bien choisi achèvent de le rendre autant addictif qu'incontournable. On est loin des classiques très sérieux du genre et c'est ce qui fait son charme et sa fraîcheur.

En bref, une série qui démarre sur les chapeaux de roues et un auteur à découvrir de toute urgence que je suivrai avec plaisir.
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Eh bien ! Quel sacré voyage proposé par Guillaume Leduc ! Ce roman plutôt costaud et ambitieux nous plonge dans un univers inédit et passionnant, aux côtés de Louis et de ses acolytes très charismatiques.

Je suis très emballée par ce premier tome, qui parvient à poser les bases tout en nous offrant une belle dose d'action et de rebondissements. Je ne me suis pas sentie perdue malgré la complexité de ce monde fantastique, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les codes et le folklore local et ce roman m'a fait voyager très, très loin !

Les personnages sont peut-être le plus gros point fort de ce tome. Ils sont attachants, travaillés, drôles, cohérents et très originaux : j'ai tout particulièrement aimé Bubel et Pic, évidemment, et j'étais ravie de retrouver cette panoplie de personnalités bien tranchées à chaque fois que je reprenais ma lecture.

La plume est agréable et dynamique, avec très peu de typos (ce qui est honorable, surtout dans un contexte d'autoédition). le style varie entre la narration un peu burlesque et cynique et des apartés au début de chaque chapitre qui sont souvent plus littéraires (extraits de thèse, de journal intime, publicité, ..). Joli exercice !

Si je devais faire une remarque, je dirais qu'on trouve quelques redondances au fil de l'histoire, quelques phrases superflues qui alourdissent l'ensemble. Au vu du scénario vif et sans temps mort, la plume mériterait d'être resserrée un peu, pour aller droit à l'essentiel et s'aligner avec le ton du récit. Mais c'est mon ressenti personnel et ça ne m'a aucunement empêchée d'apprécier ma lecture !

Bref, j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Louis, et je suis enchantée de ce premier tome très prometteur. Je lui souhaite un beau succès mérité !
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Si Les chroniques de Balthazar se classent dans le genre fantasy, je me dois d'en souligner l'originalité. Que ce soit dans l'univers, le héros et sa clique ou même la quête, ce fabuleux récit sort des sentiers battus. Je salue la redoutable imagination de Guillaume Leduc ! Les retournements de situation, rondement menés, m'ont aussitôt immergée dans l'histoire. Les personnages - tous, sans exception - sont excellemment bien construits. Leur psychologie tortueuse a été un régal à découvrir, à l'image de ce monde dans lequel les lois de la physique n'ont parfois pas de prise. Ce macrocosme s'avère pourtant maitrisé par l'auteur (ou peut-être est-ce l'inverse… !), il n'est cela dit ni trop alambiqué ou compliqué.



Certains messages sous-jacents m'ont touchée. Je pense que Les chroniques de Balthazar sont, parfois, un parallèle saisissant de notre société destructrice d'environnement et avide d'asservissement. Idem pour la politique gangrenée par la Peste Lutine (à remplacer par « lobbies » dans notre cas ! C'est un avis très personnel, je vous l'accorde !) Vous vous en doutez certainement, le roman prône une vie respectueuse où la justice serait… juste.



De belles illustrations agrémentent le début de chaque chapitre. Sorte de petit bonus qui se savoure comme un amuse-bouche !



La plume de Guillaume Leduc vaut sans conteste d'être connue. le vocabulaire varié, les tournures de phrases et autres figures de style viennent enrichirent une écriture déjà remarquable. Un léger humour, bien noir comme je l'aime, saupoudre le tout (cf extrait). Dommage pour les « Ç » manquants, seule bévue dans la mise en page. Ceci dit, il y en a très peu, ça n'a pas entravé ma lecture. L'auteur remédiera probablement rapidement à ce minuscule problème !



Un roman à lire ! de mon côté, j'attends le second tome avec impatience.
http://ma-boite-de-pandore.e-monsite.com/pages/chroniques/fantasy/les-chroniques-de-balthazar/livre-un-peste-soit-des-lutins.html#kvUAZzLYJmsItc6d.99
Lien : http://ma-boite-de-pandore.e..
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« Les chroniques de Balthazar, tome 1:la peste soit des lutins » : en voilà un titre intriguant...
Le steampunk fantasy : un genre que je découvre sous la plume de Guillaume Leduc! En résumé cette lecture a été pour moi synonyme d'inédit.

Louis Balthazar, puisqu'il s'agit là du premier épisode de ses aventures, est un chasseur de primes dans un univers bien différent de celui que nous connaissons. Louis, « Lou » pour ses proches, accepte de ramener une prostituée aux mains de la justice. A la fois appât et victime dans une sombre affaire de moeurs et de politique, la demoiselle est pour tous difficile à trouver. Pour Louis et ses acolytes c'est une occasion en or de se faire une réputation.

Mais dans cette version du monde où la magie côtoie la technologie, humains et créatures fantastiques vivent dans une société gangrénée par une « mafia » très spéciale: « la peste lutine ». Il est effectivement question de lutins mais ne vous y trompez pas, ce sont les plus vils et abominables êtres qui soient, c'est d'ailleurs l'un d'entre eux qui est à l'origine de cette sordide histoire. Et quand Balthazar vient jouer les billes de flipper dans son organisation, le lutin voit rouge! le moins que l'on puisse dire c'est que les choses dégénèrent... sévèrement!

Comment un simple humain, affublés de compagnons aussi étranges que surprenants, va-t-il pouvoir tenter de mettre en échec les pestiférés? Comment briser l'hégémonie de Léopold Beaumort le lutin machiavélique? C'est bien tout l'enjeu de ces chroniques.

L'auteur nous propose un univers très particulier. Très riche et très complexe, le texte est parfois un peu dur à suivre. J'avoue qu'au premier abord, l'histoire me laissait un peu pantoise... Peut-être était-ce dû au début un peu trop « in medias res » pour la néophyte du steampunk fantasy que je suis. Mais comme j'ai un peu tendance à être entêtée, j'ai persévéré et j'ai fini par adhérer à l'intrigue et au coté loufoque de son auteur. Un roman au final plaisant à lire et bourré d'humour (bien noir comme je l'affectionne!)

le livre met en scène un monde fantastique certes mais aussi complètement décalé issu de l'imagination ultra-fertile de l'écrivain! Un étrange mélange où les allusions et références cinématographiques sont légions, où la force des thèmes abordés se conjugue à la légèreté de ton. L'ensemble est assez déjanté, un peu comme su ce monde que l'on croirait post-apocalyptique, réunissait ce qui existe de pire et de meilleur...

Une véritable épopée donc tantôt violente, tantôt délirante, surtout hilarante! (merci au lutin, ses répliques sont mémorables!) et qui laisse supposer une suite tout aussi rocambolesque et haute en couleur.
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