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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre rédigé en 1954, publié avec des coupes en 1966, et en version intégrale en 2000

J'ai lu la version intégrale (non censurée donc) et effectivement je comprends qu'il ait pu y avoir des coupes dans les années 60. Car le thème, l'homosexualité assumée de deux jeunes filles de 15 ans, peut apparaître comme crue et dérangeante.
L'écriture bien que directe et sans ambiguïté (appelons une chatte une chatte;)), m'a bien plus par son côté également poétique.

Seul bémol : il n'y a pas réellement d'histoire (juste les sensations de la narratrice) et cela finit par être répétitif.
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Le mot qui me vient en pensant à cette histoire est FEMININ. 2 jeunes femmes en pensionnat dans les années 50 qui s'aiment et découvrent leurs corps et les plaisirs charnels. Beaucoup de métaphores avec les fleurs et les couleurs. Des instants volés et passionnés décrits de façon douce et délicate.

Ce livre n'est pas comparable aux récits érotiques d'aujourd'hui. Il faut le replacer dans son contexte : Tout d'abord paru en 1954, le roman a été censuré puis réedité de façon réduite en 1968. Folio a recu les droits de le réediter en intégrale en 2000. A l'époque, c'était innovateur! Vous vous rendez compte, à l'après guerre, raconter l'histoire d'amour entre deux jeunes femmes de 17 et 18 ans? L'histoire se déroule sur 3 jours et c'est ce que j'ai regrettté. C'est qu'en si peu de temps et de pages (143), nous n'avons pas le temps de nous attacher aux personnages. Certains dialogues sont décousus (ceux qui concernent leurs retrouvailles sont brefs et vont droit au but, sans pour autant heurter la sensibilité des gens, car l'auteur a surtout voulu décrire la delicatesse des sentiments féminins à travers le récit et les descriptions).

Isabelle est plus directive que Therese et c'est elle qui va l'entraîner dans les jeux de la chaire, poussant un peu plus loin chaque découverte de leur corps, que ce soit la nuit ou au détour d'un couloir de la pension. Elles devront rester discrètes et n'éveiller aucun soupcon, ce qui rend leur histoire encore plus dévorante pour l'une comme pour l'autre.
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Ce roman relate le premier amour de l'auteur pour une de ses camarades de pensionnat, et leur expérience sexuelle. C'est toujours très bien écrit, avec un style qui retranscrit bien les émotions fortes de la narratrice. Néanmoins, j'ai été assez rapidement lassé par le sujet et ses descriptions crues. Je n'ai pas été très touchée par leur histoire d'amour.
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J'ai trouvé, en te rencontrant, un sens à mon néant" ... "Je vois le monde. Il sort de toi." ... "J'écoutais ce qui est énorme, ce qui est seul : le coeur" ... "Je vous regarde, je vous regarde lui crient mes yeux. le fouet de ses longs cheveux défaits la nuit dernière me fouette nuageusement les entrailles"
.
Voici donc le genre de phrases merveilleusement poétiques que l'on trouve dans Thérèse et Isabelle. Roman écrit à la fin des années 50 et censuré en partie dans les années 60, Gallimard l'édite en 2000. J'avoue ne pas savoir si dans la version Folio j'ai eu l'intégralité du texte ou, justement, sa version censurée ?
Encouragée par Simone de Beauvoir, Violette Leduc, native d'Arras, a écrit un texte ici sur l'amour interdit de deux jeunes adolescentes, pensionnaires dans un collège. Les journées sont longues et elles attendent, en secret, que la nuit tombe pour éveiller leurs corps et "s'étouffer" d'amour.
Elles se vouvoient, elles se rêvent, elles se cherchent et se cognent. C'est une écriture érotique et un peu délirante par endroits, très imagée et décousue. Cela dit, c'est un texte intéressant vu le contexte de l'époque, le courage qu'il a fallu à V. Leduc pour écrire sur le sujet ô combien tabou de la sexualité féminine.
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A cause du film "Violette" sorti récemment, j'avais envie de lire Violette Leduc. Ce roman a été censuré à sa parution, il raconte les amours interdites entre deux adolescentes pensionnaires dans le nord de la France. Une écriture originale car Violette Leduc martèle les phrases, les mots, c'est parfois lyrique, parfois froid et sec. J'ai envie de découvrir également "la bâtarde".
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Dans ce court roman, Violette Leduc décrit les amours passionnées de deux collégiennes. C'est à la fois très précis et très lyrique, l'auteure utilisant de nombreuses métaphores: on est loin du langage cru de certains livres érotiques actuels. Au début, ce lyrisme occulte même un peu l'érotisme latent, mais au fil des pages, la température monte en même temps que le plaisir jusqu'à l'orgasme de nos deux collégiennes.
On pourrait reprocher une certaine monotonie - un même sujet pendant 143 pages- mais il faut savoir que ces pages-ci constituaient le début d'un roman intitulé "Ravages", pages qui furent censurées par crainte du scandale.
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