AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,46

sur 100 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Deuxième tome des aventures policières frappadingues de Rose et sa famille, [son mec, ses amis, son employeuse etc...]
Les parents sont partis en voyage [ mérité...] en Polynésie Française, Rose se retrouve donc responsable [ mais pas coupable...] de sa fratrie de cinq frères et soeurs, un chien, deux chats...
Et quand le premier couac apparaît, Rose va se retrousser les manches pour résoudre le cambriolage suivi d'un meurtre et tout ce qui s'en suit...
Evidemment, sa soeur Camille est impactée, il s'agit de son meilleur ami...
Evidemment , son petit ami, est concerné, vu qu'il est lieutenant de police et accessoirement chargé de l'enquête...
Evidemment, Rose , dans son état devrait rester tranquille et bouquiner " Ma grossesse heureuse "...
Evidemment, on peut compter sur elle pour se mettre dans les "emmerdes"..
Evidemment, si le titre est La vie en Rose, vous avez peut- être un indice sur la couleur de la future layette...
Evidemment, j'ai beaucoup souri intérieurement ,[ à chaque ligne], "tellement que " Marin Ledun , il est spirituel , intelligent , marrant etc...
Allez , si j'ai un reproche à faire, c'est qu'il y a un peu trop de références culturelles dans ce tome , comme si l'auteur , n'était pas sûr de faire partie des grands, de faire partie du club et avait besoin de s'appuyer sur des artistes reconnus, pour se rassurer...
C'est bon, Marin, tu fais partie des meilleurs auteurs français , ton style est unique , et ta Rose , j'ai envie de l'adopter !
Une tuerie, cette série... drôle, sociale, rock, trash, émouvante, familiale, addictive ....

Challenge Mauvais genres
Commenter  J’apprécie          534
Salut à toi ô mon frère, le précédent roman de l'écrivain, avait beaucoup étonné ses lecteurs habituels, à en tomber de leurs chaises. le noir s'était transformé en rose (qui parle de noir), avec des traits d'humour à chaque paragraphe. le résultat était aussi surprenant que jouissif.

Marin Ledun est du genre fidèle. Fidèle à ses convictions et à sa tribu, mais aussi à certains de ses personnages sur ce coup-là. Il semble qu'il lui était impossible de ne pas donner à nouveau vie à Rose et à sa famille recomposée. Quelle bonne idée ! Même si la surprise de lecture est moindre, le résultat est tout aussi réjouissant.

Le terme de tribu convient parfaitement à la famille Mabille-Pons et à cette Rose qui est le caractère fort de la smala, avec sa mère. C'est elle qui mène le bal dans cette histoire, alors qu'elle est plutôt du genre rebelle. Mais trop attachée à sa fratrie pour ne pas se préoccuper de tout, surtout que la voilà chargée de famille pour trois semaines.

La vie en Rose est une histoire d'humour et d'amour. Et de rébellion. Vive les relations humaines et fuck the system !

Ledun prouve que le noir s'assortit aux couleurs. Je ne peux qu'à nouveau citer les mots que j'avais écrits dans ma précédente chronique, avec un enthousiasme sans borne : quelle verve, quelle sens de l'à-propos comique et du trait d'esprit qui fait mouche !

L'humour est un cocktail explosif qui peut très vite exploser à la figure de l'auteur qui ose s'y aventurer, surtout dans le roman noir. Certains se sont pris les pieds dans le tapis avec cet exercice périlleux. Marin Ledun, lui, est comme un poisson dans l'eau, pour le plus grand plaisir des zygomatiques du lecteur. Et pourtant, on se doute du travail d'écriture, immense, chaque passage étant fignolé.

Mais le livre n'est pas qu'une vaste blague ! L'écrivain y fait preuve d'une belle sagacité pour raconter son histoire. On ne se refait pas, le récit est jonché de cadavres et lui sert de critique sociale, traitée d'une autre manière. Et, aussi, de s'amuser de la bêtise humaine du quotidien.

Les histoires qui tournent autour de la famille Mabille-Pons lui servent à montrer que la joie de vivre ensemble est une façon de fuir l'ennui et les ennuis. Une arme pour se défendre dans ce monde de plus en plus déshumanisé.

Le roman est également un cri d'amour pour la littérature noire et le rock, avec nombre de références. Un amour pour ces cultures populaires qui se vit chaque jour, à l'image de l'inoubliable personnage de Rose.

La vie en Rose est un formidable moment d'humour, mais aussi un regard mordant sur notre société. L'amour immodéré que porte Marin Ledun à ses personnages sent bon la solidarité et la résistance. Deux mots qui résument un engagement qui peut se faire avec le sourire.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          240
Gros coup de coeur
Dans la catégorie humour, je retiens avec très grand plaisir La vie en Rose de Marin Ledun :
Bref avis : Ses parents étant partis en voyage, Rose se retrouve seule pour s'occuper de ses frères et soeurs. Elle est confrontée au cambriolage de Popul'Hair, le salon de coiffure où elle fait la lecture, découvre sa grossesse inopinée et apprend le meurtre de l'ancien petit ami de sa soeur. Tout en menant l'enquête, elle doit s'occuper du suivi scolaire de sa soeur et des peines de coeur de son frère.
Au cours de ces trop courtes 320 pages, on accompagne les révoltes de l'auteur grâce aux réflexions de Rose qui avec son franc parler, s'insurge contre les travers de notre société, celle du fric, de l'inégalité, de l'indifférence, de la manipulation, de l'ambition. On se demande raisonnablement comment fait Marin Ledun, pour être aussi vrai dans la peau d'une femme : il aime comme une femme, il pleure comme une femme, il exprime ses sentiments, sa colère et ses peurs comme une femme, il conduit comme une femme et surtout il est enceinte comme une femme !

Lien : https://collectifpolar.blog/..
Commenter  J’apprécie          150
Ce livre est un tourbillon de folie, avec une héroïne… Ah, comment la qualifier ? Non, ce n'est pas qu'elle ne pourrait vivre une vie ordinaire, c'est qu'elle, les membres de sa famille, ont choisi une vie singulière. Certes, elle vit avec un lieutenant de police, ce que sa mère, dont la dernière garde à vue date de 2017. Ce n'est pas être différent qui est difficile, c'est être soi, pleinement, sans tricherie, sans jamais chercher à être ce que les autres veulent que vous soyez qui est compliqué – pour les autres qui sont un tantinet plus conformiste. L'avocat de la famille est blasé – ou présumé tel. Il est pourtant franchement réjouissant de voir Antoine organiser des parties de poker dans l'EHPAD où il travaille – enfin, de strip poker, pour être précise, avec des vertus pour la réappropriation du corps, la connaissance du matériel de soin et le resserrage des liens entre les différents pensionnaires. Ils sont bien sûr tous pleinement consentants, finalement, les seuls qui ne sont pas d'accord, ce sont le personnel soignant traditionnel et le directeur, qui appelle généreusement madame Mabille-Pons – il appelait Adélaïde, la mère, il rencontre Rose, la fille, avec un résultat tout aussi positif, pour le soutien inconditionnel à Antoine.

Mais un meurtre est commis, puis un second – deux jeunes gens, deux proches de Camille, la soeur cadette de Rose. Deux adolescents très différents, l'un très ordinaire, l'autre qui voyait enfin le bout du tunnel après des années d'errance. Un troisième est gravement blessé, et son statut de fils unique du plus gros patron de la région met tout de suite le feu aux poudres.

Richard, le lieutenant et compagnon bien aimé de Rose, enquête. Rose continue sa vie, et surtout débute une grossesse inattendue, en se demandant quelle conjonction de ratage pilule/capote a pu produire ce foetus. Elle doit aussi mener de front son travail de lectrice à Popul'hair, et son rôle de chef de famille par interim du fait de la croisière de ses parents. Elle découvre ainsi les délices des réunions parents-professeurs, un vrai bonheur. Alors oui, Rose s'offusque du discours de certains enseignants, et elle a raison ! L'important (et là, c'est la prof qui parle) de trouver sa voie, même si elle est hors-norme. Quant au professeur de mathématiques, monsieur Blache, qui s'acharne à voir réussir ses élèves, et bien j'ai envie de lui dire, en tant que prof, qu'à un moment il faut lâcher prise, et des mauvaises notes, en quelques matières que ce soit, n'empêche pas de réussir sa vie.

Ce que j'ai aimé, c'est à quel point ce livre contient une culture littéraire parfaitement intégrée au récit, nous présentant une galerie de fans de romans noirs issus de milieux différents, mais affirmant tous leur goût, sans souci. Et c'est vraiment tant mieux. Oui, il est agréable de rencontrer des lecteurs, des vrais, des personnes qui intègrent véritablement l'oeuvre qu'ils ont lu. Il en est de même pour la musique : Rose aime ce qu'elle écoute, et elle ne ressent pas le besoin de justifier ses préférences détonantes. Elle est aussi la preuve qu'en dépit des aléas, la grossesse ne transforme pas radicalement une femme. Ouf.
Commenter  J’apprécie          110
Ce titre, une invitation de la part de l'auteur … car il s'agit bien de cela : vivre cette nouvelle aventure dans la peau de Rose. Mais pas une aventure rose, non, il s'agit bien d'un roman à suspense. On se demande raisonnablement comment fait Marin Ledun, pour être aussi vrai dans la peau d'une femme : il aime comme une femme, il pleure comme une femme, il exprime ses sentiments, sa colère et ses peurs comme une femme, il conduit comme une femme et surtout il est enceinte comme une femme !
Après avoir fait connaissance avec la famille Mabille-Pons l'année dernière dans Salut ô toi mon frère, il restait à Marin Ledun à confirmer son virage de style en nous proposant ce retour loufoque et néanmoins inspiré à Tournon. Il adopte le même ton léger que pour le premier épisode, pour conter les aventures de cette famille atypique. Même si je ne le conseille pas, ce volet peut être lu indépendamment du premier.
L'auteur n'a pas abandonné les grands thèmes sociétaux. C'est avec sa plume de sociologue qu'il guide le lecteur, à la suite de Rose, perturbée par sa grossesse, qui doit un temps endosser les responsabilités de cheffe de meute, puisque les parents sont aux antipodes, en vacances. La fratrie, moitié d'origine, moitié adoptée, mais magnifiquement unie quand on touche à l'un de ses membres … Il ne faut pas toucher aux copains non plus …
C'est truffé de citations littéraires, musicales, cinématographiques et de … téléréalités. .
Le meurtrier « explose en plein vol. Il se laisse dominer par la colère, devient l'esclave de sa propre violence, descend dans la rue et dessoude le premier venu. Il défraie la chronique, il suscite l'émotion, il a son nom en gros en Une des journaux, il fait pleurer dans les chaumières. » C'est ce type de déviance qui nous guette, nous fragilise, peut nous faire basculer du côté du bourreau ou de la victime… de toutes façons il y a risque pour chacun(e) d'entre nous.
Au cours de ces trop courtes 320 pages, on accompagne les révoltes de l'auteur grâce aux réflexions de Rose qui avec son franc parler, s'insurge contre les travers de notre société, celle du fric, de l'inégalité, de l'indifférence, de la manipulation, de l'ambition.
Un régal jubilatoire et tellement juste. A quand le tome 3 ? Dans l'attente ne vous privez pas de découvrir le tome 1 des aventures de Rose …

Lien : https://collectifpolar.com/2..
Commenter  J’apprécie          70
Quel titre étonnant, d'abord. Car les romans de l'auteur ne sont pas vraiment roses (Dans le ventre des mères ou encore La guerre des vanités).

Et puis ce récit sur le ton d'une grosse farce où il est question de hard-rock à fond la caisse, de romans noirs volés, d'adolescents passant le bac assassinés.

La bien nommée Rose en charge de sa fratrie, enfin les 2 derniers en pleine adolescence qui n'en font qu'à leur tête pendant que les parents son en Polynésie.

Mais ne vous y trompez pas : l'auteur garde la dent dure contre les dérives de notre société.

Et il vise juste et m'a bien fait rire quand Rose se rend au collège du petit dernier : ce qu'il décrit est si vrai et si drôle….

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, tout en portant un regard neuf sur le système éducatif.

J'en ai même profité pour noter quelques noms d'auteur de polars.

L'image que je retiendrai :

Celle de la couleur rose, omniprésente.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-v..
Commenter  J’apprécie          30
Une belle découverte avec ce roman.
Je ne m'attendais pas à cette histoire, j'avais pourtant terriblement attiré par sa couverture et dès les premières phrases du roman, j'ai su que j'allais beaucoup aimer cette lecture.
Et pour cause, la plume de l'auteur m'a diablement fait penser à celle de Pennac et la tribu de Rose à celle de Benjamin Malaussène que j'avais adoré.
Sans surpasser le maître, le récit a été dévoré en peu de temps, j'ai rit et je n'avais pas envie de quitter cette famille loufoque.
De plus, les références littéraires et musicales sont nombreuses et j'avais très envie de me pencher sur chacune.
Le premier tome de cette série m'est encore inconnu, mais plus pour très longtemps et je pense bien lire d'autres romans de cet auteur.
Un très bon moment passé, merci M. Ledun !
Lien : https://pause-the.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
deuxième opus de Marin Ledun sur la famille excentrique de Rose, personnage principal du livre. Ses parents en vacances en Polynésie, Rose, jeune femme doit gérer avec humour et fantaisie une famille recomposée rappelant la tribu Malaussene de Pennac.Meurtre,agressions dans l'entourage de sa soeur Camille, plaintes contre son frère,cambriolage du salon de coiffure de sa meilleure amie, s'ajoutent à la découverte de sa grossesse.
Alors que les difficultées s'accumulent,Rose fait face avec beaucoup d'humour,ce qui rend la lecture attrayante .Vivement la suite
Commenter  J’apprécie          00
Jusqu'à la fin, j'ai vécu cette intrigue avec la famille Mabille-Pons ! Un très bon roman noir dans lequel nous retrouvons cette famille hors -norme de Tournon.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (203) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20179 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}