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Ce roman aborde plusieurs thèmes avec délicatesse et sensibilité. le titre est très bien choisi. Henry cherche, en quelque sorte, son identité, son appartenance, sa langue. Il travaille à débusquer les dissidents, et pour ce faire, se voit contraint d'espionner des coréens. En outre, il dit plusieurs fois qu'il ne sait plus parler le coréen. Il représente une espèce de transition, d'entre-deux. Il veut s'intégrer, mais finit toujours par détester son travail. Lelia est comme une promesse. C'est le désir de la reconquérir qui fait avancer Henry, c'est Lelia qui aide les jeunes enfants immigrés à s'approprier une langue nouvelle pour eux, et dont les sons sont parfois totalement différents de ceux qu'ils connaissent. Elle est une passerelle, une espèce de pont entre plusieurs civilisations. C'est grâce à elle qu'on accède à la compréhension. Pour moi, c'est d'ailleurs le personnage le plus sympathique du roman. Elle tente d'avancer de manière plus saine qu'Henry, même si cela signifie le tromper, et lui balancer des vérités difficiles à entendre. [...] Lire la suite sur: Lien : http://www.lalivrophile.net/.. + Lire la suite |