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Critique de raton-liseur


La quatrième de couverture était dithyrambique, la couverture était originale et jolie, je me suis laissée tenter par ce livre et cet auteur dont je ne connaissais rien. Dommage que la découverte n'est pas été à la hauteur de ma curiosité.
Ce livre retrace deux années de la vie d'un jeune garçon qui quitte sa famille pour d'abord travailler tant bien que mal à Londres puis ensuite pour arpenter les chemins d'Espagne, vivant de sa musique et de ses rencontres. En ces années 30 de profonde récession économique, une telle équipée était ou bien courageuse ou bien très naïve, et l'auteur, qui revient sur ses aventures trente ans plus tard n'hésite pas à nous faire penser que la seconde hypothèse est la bonne. Mais ce livre démontre que l'aventure était possible, dommage que je n'ai pas très bien vu ce qui avait poussé ce jeune homme sur les routes, ce qu'il cherchait, et surtout, ce qu'il y avait trouvé.
Ce livre finalement court pour les deux ans qu'il retrace est surtout une succession de tableaux, dans lequel la vocation poétique de l'auteur se fait sentir, car les descriptions manquent rarement d'être bien menées et manquent encore moins d'originalité. Mais ces descriptions ne prennent pas place dans un récit, dans un propos. Elle se succède au gré des aléas de la route, et doivent se suffire à elles-mêmes, ce qui m'a laissé sur ma faim.
Et pourtant, Laurie Lee a bien dû voir et apprendre plus qu'il ne le dit, car, évacué au début de la guerre d'Espagne, il retournera dans ce pays pour cette fois s'engager, bien loin de l'attitude contemplative du poète sans le sou qu'il prend pendant tout le récit. Et cette seconde aventure en Espagne ne semble pas avoir fait l'objet d'un autre livre, pas même dans ceux de l'auteur non traduits en français.
Dommage donc que cette lecture ne m'ait pas plus accrochée. Un livre plus destiné à ceux qui aiment les descriptions des villes chauffées à blanc de l'Espagne, ou à ceux qui ont tout autant les semelles que la tête ouvertes aux quatre vents.
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