Nous redonnons vie à quelque chose qui n'est plus. Nous n'en épuisons pas le sens ; nous n'en captons qu'une infime portion. Nous ne restituons jamais la profondeur complète de ce qui a eu lieu : nous en dégageons une efflorescence.
(p. 244)
La "présence individuelle" transparaît en filigrane de l'argumentaire scientifique lorsque l'auteur rappelle "d'où il parle", elle n'induit pas systématiquement la subjectivité et n'est pas à opposer frontalement à "l'idéal d'objectivité.
[...] le patrimoine fonctionne comme un outil de requalification, de domestication de l'histoire, par les différents acteurs impliqués.
(p.27)
En analysant la mise en patrimoine des activités scientifiques, nous espérons contribuer à enrichir et à affiner la connaissance de l'histoire des sciences, de l'université et des liens qu'elles entretiennent avec leur environnement.
(p. 256)
L'ambition de cet ouvrage est finalement d'opérer un "dépliage" de ces pratiques mémorielles.