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Critique de Ladybirdy


Roman entre autoportrait et histoire fictive, l'auteure, la narratrice nous parle du vide, de l'absence, de la peur qui l'étrangle à l'idée d'oublier.
Au départ, un prospectus arrive chez elle qui traite de la maladie d'alzheimer. Mal qui frappe et ronge les plus de soixante ans.
La peur d'oublier, de s'oublier, d'oublier ceux qu'elle aime la conduit à un long périple d'errance dans l'auberge de sa mémoire, labyrinthe aux nombreux souvenirs.

Énormément de bon sens émane de ces pages, notamment l'envie, le besoin et la nécessité d'écrire. Ecrire pour se souvenir, pour ne pas oublier; pour exister peut-être... La perception de soi tellement différente de celle que les autres imaginent en croyant bien faire. L'écriture et l'amour sont les seuls moyens de ne pas sombrer totalement dans le néant.

L'histoire m'a quelque peu perdue car l'auteure parle d'elle à cinquante ans ou d'elle quarante ans plus tard dans un asile. le fil est très abstrait mais le ton est magnifiquement tenace. Il est juste de comparer Françoise Lefèvre à Christian Bobin car sa plume est un délice: sensibilité, émotions, images, ses mots s'enlacent pour former un collier de fleurs. C'est de toute beauté. Et c'est cela que je retiens d'un soir sans raison. N'hésitez pas à vous procurer La grosse ou le petit prince cannibale, deux romans à fleur de mots dont l'histoire et le message sont de toute beauté.
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