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3,77

sur 9263 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans le domaine littéraire, il y a des choses quasi impossibles à réaliser. 
Exemple : trouver un coiffeur à Delphine de Vigan.
Mais, a contrario, il y a aussi des choses beaucoup plus accessibles.
Exemple : devenir un auteur populaire.

Pour ce faire, il s’agit de se concentrer un minimum et de réunir dans un roman tous les ingrédients identitaires garantissant que votre lectorat se retrouvera dans vos personnages, rira de leur quotidien si semblable au sien et pourtant si facétieux et éprouvera pour eux un sentiment tout à la fois fait de nostalgie et de gratitude. Le tout, sur un thème porteur et universel – à défaut d’être original -, l’Amoooooouuuuuurrrrr.

Et surtout, surtout, tout (et n’importe quoi) qui puisse lui faire oublier une seconde le type qui se cure le nez assis en face de lui dans le métro, la grisaille de ce jour de boulot pareil à tous les autres et la certitude que même après un bon dodo, ce triste jour reviendra demain, toujours aussi gris.

Voyons donc ce qu’on a ici.
Un roman avec un chat en couverture.
Comment le lecteur pourrait-il humainement ne pas craquer quand toutes les statistiques prouvent que le chat EST l’accroche visuelle qui met TOUT le monde d’accord, même les allergiques aux poils, car oui, il est rare d’éternuer et de développer un eczéma simplement en regardant une photo (sauf si vous regardez une photo de Delphine de Vigan au réveil, bien sûr).

Ensuite…
400 pages (ah oui, quand même, y a du remplissage) dont la trame tient dans un mouchoir de poche, je vous laisse deviner ? L’Amoooooouuuuuurrrrr, bien sûr !

En bref, pour le fond :
5% de sexisme (c’est fatal quand un auteur croit qu’il peut se mettre dans les baskets d’une nana)
+ 15% de crises de fou rire (des vraies, j’en ai pleuré)
+ 40% de guimauve (très, très sucrée et très, très écœurante)
+ 40% de lieux communs (très, très lourds et très, très lassants)

En bref, pour la forme :
1% de syndrome "Amélie Poulain"
+ 1% de syndrome "Bridget Jones"
+ 1% de syndrome "Ensemble, c’est tout"
+ 97% de clichés et d'aphorismes à la con

Hop, là-dessus, un coup de baguette magique éditoriale, et qu’est-ce qui sort du chapeau ?
Non, pas un lapin, vous n’avez rien suivi… C’est tout doux, ça fait miaou : un CHAT !

Roman de plage idéal. Ni un mauvais moment, ni un moment inoubliable. Vite lu, vite oublié.
Inoffensif.
Miaou.


Challenge de lecture 2015 – Un livre d’un auteur qui a les mêmes initiales que vous
Challenge ATOUT PRIX 2015 / 2016
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Si vous voulez passer un moment de détente, entre deux lectures très sérieuses, essayez-le ou empruntez- le si vous avez peur d'être déçu. Il est certain qu'on n' y aborde pas de grandes questions existentielles ou qu'il n'y a pas de grandes envolées philosophiques, et alors?

Dans un moment de déprime , avec une météo maussade, laissez-vous tenter, cela ne peut pas vous faire de mal. On ne vous en voudra pas parce que vous vous êtes laissé aller à une lecture légère sans prétention.

Les situations sont cocasses. Comme Tysha, j'ai aimé l'épisode de " la boite aux lettres". J'ai trouvé que ça ressemblait un peu à du "Bridget Jones", une comédie fort sympathique. L'histoire met en avant un personnage de fille trop gentille, qui accumule gaffes et bévues, véritable anti héro, comme on peut les aimer.

Bref, dans ce monde de brutes, pourquoi ne pas aimer?
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Difficile d'ignorer l'existence de cet ouvrage tête de gondole de nos librairies pendant de longs mois, tout comme les autres écrits de Gilles Legardinier!
Compliqué de rester sourde aux éloges d'une amie concernant le dit ouvrage!
Alors, quand le weekend dernier, lui et moi nous croisâmes nos regards à la bibliothèque, il fut impossible de résister à l'appel!
La première de couverture est remarquablement aguicheuse avec ce bonnet péruvien qui m'a rappelé une époque pas si lointaine où ma fille aînée arborait un couvre - chef similaire.
Dire que ce livre est tombé à pic, à un moment où j'ai besoin qu'on me mâche un peu la tâche serait assez franc de ma part. Reconnaître que c'est frais, agréable à lire et distrayant me semble également relativement honnête intellectuellement.
Mais ce n'est pas un livre que j'aurais acheté car je le rangerais dans la catégorie des livres "consommables" que je ne relirai pas car ils ne me nourrissent pas, un simple rafraîchissement passager.
N'y voyez aucun mépris de ma part. Et il est fort possible que je rende visite aux autres écrits de cet auteur dès que l'humeur me chantera. Je n'arrêterai donc pas plus demain qu'après demain de penser que tout écrit contient sa substantifique moelle, et pour moi cette découverte fut plaisante.
Une excellente parenthèse avant de goûter d'autres mets plus subtils!
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Un livre divertissant, reposant, facile à lire. Néanmoins élever les aventures de Julie Tournelle au rang de super production comique me parait exagéré. Certes quelques répliques sont bien placées, quelques situations prêtes à sourire voir rire dans de rares cas mais je n'ai pas pour autant basculé dans l'hilarité générale à chaque chapitre.
Cette Julie pour approcher son nouveau voisin au nom farfelu va user de toute son imagination : se coincer le bras dans sa boite aux lettres, détruire son ordinateur, se déclarer reine du jogging, organiser une filature, un cambriolage.
Quelques passages sont des stéréotypes et la fin est ultra rapide. Révélation en deux pages à peine du secret du voisin et clap de fin. Enfin pas tout à fait puisque l'auteur ensuite nous fait des remerciements interminables inutiles. J'ai fini d'écrire mon bouquin je suis heureux alors je vais le clamer haut et fort en citant l'ensemble de mon univers fait uniquement de personnes trop géniales...pour le lecteur ca n'apporte rien de très intéressant à moins de faire partie de sa sphère amicale.

Le passage sur la mort de Mme Roudan, une voisine de Julie est assez réussie. Les scènes de la vie du quartier aussi avec une bonne galerie de personnage sympathique : la boulangère, le marchand de légume, le pote d'enfance bricoleur, les copines un peu dingue.

Pour finir, Demain j'arrête est une lecture rapide, rafraichissante, sans prétention, le lecteur passe un agréable moment et c'est déjà pas si mal. Idéal entre deux lectures plus "sombres". Passer de Paul Steiner héros d'Olivier Adams à Julie Tournelle c'est le grand écart !

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Facile à lire, rigolo par moment. C'est un livre idéal pour lire sur une plage ou dans les transports en commun. Ce n'est décidément pas de la grande littérature.
L'histoire est un peu tiré par les cheveux.
Bof, sans plus... (je m'attendais à mieux, je l'avoue).
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En matière de séduction, tous les hommes ne sont pas égaux : certains se décarcassent pour trouver des phrases d'accroche originales, ou un style bien à eux. Pour d'autres, avoir un nom de famille rigolo suffit à déchaîner les passions. Ainsi, quand Julie découvre que son nouveau voisin s'appelle Ricardo Patatras, la curiosité se transforme vite en obsession. Les tentatives pour se croiser « par hasard » qui se terminent en situations humiliantes, et celles pour créer des centres d'intérêt communs finissent par se retourner contre son instigatrice.

Ce livre se veut bien sûr léger, on n'en sortira pas avec des grandes questions existentielles sur la nature humaine. Mais c'est un honnête divertissement, bourré d'humour et de bons sentiments.
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Sympathique roman sans autre prétention que de nous distraire.
J'y ai retrouvé un humour et des situations à la "Bridget Jones", de la tendresse, de l'amitié, de la fantaisie... et le tout fait de ce livre un agréable moment de détente.
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Ce roman a rempli parfaitement le rôle que je lui demandais : une bonne lecture détente, une jolie pause sympathique, drôle en compagnie de personnages hauts en couleur. L'écriture est fluide, très simple. L'histoire est parfois un peu tirée par les cheveux, et je me demande quel est le truc le plus idiot que j'ai fait dans ma vie ! Pour moi, le type de roman à lire occasionnellement quand le besoin s'en fait ressentir mais pas ma littérature préférée.
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J'ose rajouter quelques lignes aux 136 critiques déjà publiées, pour partager la bonne surprise que fut ce livre : je m'attendais à quelque chose de léger et on me promettait de l'humour, je lui ai donc donné sa chance.

En dépit de l'originalité d'un auteur masculin écrivant à la 1ère personne du féminin, le début du roman attise mes réticences, en se penchant sur la déprime d'une jeune femme de 28 ans, consécutive à une séparation. Pourtant rapidement, les qualités de romancier de Legardinier s'imposent, qui nous soumet un récit délicieusement distrayant, enlevé et drôle, nourri de nombreuses péripéties, et de personnages bien croqués et attachants.

Gilles Legardinier ne se cache pas derrière une sensibilité pour ne faire qu'effleurer ses sujets, comme trop souvent dans les romans français actuels. Il les creuse avec verve, avec acuité, avec un plaisir partagé qui relève d'une vraie passion, assez communicative.

La recommandation des libraires du Divan, rue de la Convention à Paris 15, s'est avérée excellente ! Qu'ils en soient remerciés.
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Lorsque que Kevin pose cette question : « Dis-moi, Julie, c'est quoi le truc le plus idiot que tu aies fait dans ta vie ? » c'est une vraie plongée dans la catastrophe qu'est la vie de Julie.

Un curieux mélange de Bridget je-ne-sais-plus-comment et d'Amélie Poulain. Etre prise la main dans le sac, pardon, coincée dans la boîte aux lettres de Monsieur Patatras -Mais si, je vous dis que c'est son vrai nom-, par ce nouveau venu, avouez qu'il y a mieux pour débuter une relation normale entre voisins. La curiosité est un vilain défaut à ce qu'il parait. Julie s'en contrefout car Ricardo –c'est son prénom- est beau comme un dieu. Patatras, oui je sais, c'est trop facile, elle va en tomber raide dingue amoureuse alors que lui, même s'il semble attiré, garde une certaines distance. Pourquoi ? Oui, pourquoi courre-t-il avec un sac à dos ? Pourquoi cette distance entre eux ? Pourquoi ne parle-t-il pas de lui, détourne t-il toujours la conversation quand le sujet arrive sur la table ? C'est plus qu'il n'en faut pour activer l'imagination débridée de Julie.

Nous la suivons dans cette vie de presque trentenaire toujours célibataire avec ses copines guère mieux loties et ses copains. Ah, ces fameux dîners entre copines esseulées…

J'avais lu quelques pages de ce livre et j'ai tout arrêté : Encore ces trentenaires et leurs tribulations sentimentales ; ras le bol, non plutôt le nombril !! A force de lire tant de bonnes chroniques sur ce livre, hier soir, j'ai persisté et… que j'ai bien fait !!
J'ai souri à toutes ces aventures insensées. Oui, vraiment invraisemblable, mais c'est ce qui fait le charme de ce bouquin, à condition de tout lâcher pour suivre les tribulations de Julie.

Un vrai bon moment de comédie réjouissante et bien troussée. En allant sur le site de Gilles Legardinier j'ai vu qu'il y avait d'autres chats à fouetter –il y a un chat sur toutes les couvertures–. S'ils sont à la bibliothèque, je ferai une petite razzia.
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