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EAN : 9782266220354
480 pages
Pocket (09/01/2014)
3.7/5   572 notes
Résumé :
C'est l'une des plus fascinantes énigmes qui soit. Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambous.
Chaque fois que l'une d'elles fleurit, tous ses spécimens, où qu'ils se trouvent sur Terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l'espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne, ni l'empêcher. Aujourd'hui, l'homme va peut-être connaître le même sort. Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître…
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Critiques, Analyses et Avis (114) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 572 notes
La construction de ce thriller est comme courir un semi-marathon : partir vite au début, accélérer au milieu et sprinter à la fin.
De plus le scénario est décentré sur plusieurs personnes, ce qui donne de l'énergie et de la vigueur à l'ensemble. L'auteur, quant à lui à un véritable talent de conteur, c'est indéniable. Mais ce qui gâche un peu la fête, c'est le côté "américain" : le monde est en danger et seule une poignée de joyeux drilles est capable de l'enrayer. Si l'on fait l'impasse sur quelques incohérences, du style : je suis un médecin débordé mais je n'hésite pas à traverser la planète car des inconnus me l'ont demandé, c'est plutôt un thriller agréable à lire et j'ai franchement passé un bon moment.
Au fin fond de la Sibérie quarante-six personnes exploitent une mine pour extraire quelques kilos de rhénium. Mais un vent de démence a soufflé et c'est un véritable carnage qui s'y est déroulé. Pour échapper au tueur, Eillen n'a qu'une seule solution : descendre au plus profond grâce à l'ascenseur. Un peu comme un cercueil qui descend lentement dans sa fosse.
A l'hôpital d'Edimbourg Scott Kinross et Jenni Cooper travaillent ensemble sur la maladie d'Alzheimer. Un patient d'un genre un peu particulier vient d'être admis chambre dix-sept.
Gilles Legardinier je ne connaissais pas mais grâce aux citations et critiques d'amis de Babelio son nom c'est lentement imprimé dans mon cerveau de quarante centimes. Dans cette grande médiathèque, nouvel adhérent, je me sens un peu perdu. Plus y a de livres et plus c'est compliqué de choisir. Alors j'ai extrait celui-là de son rayon et ma foi la couverture m'a bien plus. Rien qu'en la regardant mon imagination s'est mise à vagabonder. de même le titre m'a de suite, interrogé.
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Nous étions les hommes de Gilles LEGARNIER.
Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambou. Chaque fois que l'une d'elles fleurit, tous ses spécimens, où qu'ils se trouvent sur terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l'espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne , ni l'empêcher. A travers cette constatation l'auteur à construit l'histoire du livre avec des intrique bien mener. La race humaine va disparaitre. Cette narration autour de la maladie d'alzheimer nous porte dans un hôpital d'Edimbourg ou le docteur Kinross travail sur cette maladie associé à une jeune généticienne du nom de Cooper. Ils vont découvrir que cette maladie progresse de plus en plus vite, frappe des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs analyses vont les conduire à des conclusions aussi perturbantes qu'éffrayantes. Si la maladie l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains dispataîtra et nous deviendrons des animaux.
Conseils à lire.
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Legardinier m'avait fait rire et pleurer avec "Et soudain, tout change" et je me demandais ce qu'il pouvait valoir dans un thriller scientifique. Il ne m'a pas déçu ! Même s'il ne m'a pas fait pisser de rire...

À sa décharge, il faut préciser que le sujet traité ici ne se prêtait pas à des comiques de situations puisqu'il nous parle de la maladie d'Alzheimer... Et si vous ne savez pas ce que c'est, je vous conseille d'aller consulter de toute urgence !

Heu... de quoi je vous parlais, moi, déjà ? D'un truc qui m'avait bien plus mais je ne me souviens plus trop bien.

Ah oui, un roman sur la maladie d'Aloïs Alzheimer ! Bon, on ne lui décernera sans doute pas le grand prix de littérature, mais le roman était plaisant et j'ai passé un bon moment de lecture. What'else ?

Les personnages principaux étaient agréables, sans prétentions aucunes, ne se prenant pas pour des barbouzes, mais avec lesquels il fait bon passer quelques 300 pages.

Le professeur Scott Kinross et la généticienne Jenni Cooper sont des gens avec qui l'on aurait envie d'aller manger un morceau. Davis Hold aussi, surtout qu'il souffle le chaud et le froid et que ne sait pas toujours de quel côté il penchera : froideur ou chaleur.

L'intrigue est bien mise en scène, on alterne les chapitres avec des protagonistes différents, on se demande comment le tout va se goupiller, le suspense monte à son aise avant que tout ne se rejoigne à un moment donné pour un final explosif.

La description des détails de la maladie qui nous fait régresser à un stade animal ne sont pas indigestes à lire et j'ai pris plaisir à en apprendre un peu plus. Sans que l'on soit à un rythme de deux cent à l'heure, les pages se tournent assez vite parce que je n'ai jamais ressenti un ennui quelconque, même dans les phases calmes.

Quelques touches d'humour malgré tout, du suspense, du mystère, des tueries étranges, des méchants qui ont des envie de jouer à Dieu (dans sa version "Grande Faucheuse") avec leurs théories à la mords-moi-le-zob, comme tous les grands Méchants mégalos... Bref, de multiples ingrédients pour une recette qui marche niveau divertissement.

L'auteur en profite au passage pour nous asséner des vérités et enfoncer quelques clous, le tout servi par une écriture agréable, sans fioritures et sans chichis.

Un récit bien dense, une lecture divertissante, des infos sur une maladie dont j'oublie le nom et des faits réels mélangés de fiction. Une réussite.

Par contre, je ne sais plus ce que je fais là, ni qui je suis... Oups !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Dommage, parce qu'il est vraiment gentil Gilles Legardinier, mais là, je crois que je vais renoncer définitivement à lire ses livres malgré sa bonne volonté.
Dans celui-ci, il nous offre un méli-mélo d'ingrédients types pour écrire un thriller (?), mais tout ça manque furieusement de crédibilité.
Les dialogues dans l'ensemble sonnent faux.
La découverte scientifique qui sert de support à cette histoire n'en est pas vraiment une. Je n'ai pas compris en quoi elle consistait vraiment d'ailleurs.
Bref s'est tiré par les cheveux, ça tient à peine debout…. et ça fait quand même 469 pages !
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Avec un roman de ce genre, on ne peut pas rester sur sa faim. Tout en gardant un profil "thriller", il s'élargit sur un thème bien plus sérieux : la maladie d'Alzheimer et son impact sur l'humanité. le lecteur est donc tour à tour solliciter par son sens de la déduction mais aussi par son intellect. Les personnages principaux sont un médecin spécialisé en neurologie et une généticienne. Ils travaillent ensemble sur l'évolution et les phases clefs de cette maladie qui est encore très obscure pour le monde médical. Dans leur étude, ils constatent avec horreur que le phénomène s'étend très rapidement mais aussi qu'ils touchent des personnes d'âges de plus en plus différents. La fulgurance des attaques est telle, que cela déclenche des drames sanglants d'une extrême violence.
C'est donc toute l'humanité qui est menacée par ce fléau. Leurs découvertes catastrophiques vont faire l'objet d'une convoitise malsaine. Ils vont se retrouver dans une course contre la montre pour la sauvegarde de l'Homme.
C'est dans une ambiance apocalyptique que le lecteur entre dans ce roman. Il plonge directement dans l'horreur et dans le chaos. Il fait face à une situation qui le dépasse et qui ne présage vraiment rien de bon.
Puis il découvre les personnages principaux, Scott Kinross et Jenny Cooper, qui lui expliquent les tenants et les aboutissants de leurs découvertes. Là, il commence à comprendre la gravité des ses déclarations et frémit à l'idée d'imaginer où tout cela va amener.
L'auteur a l'intelligence de mêler l'action à la réflexion. Les personnages évoluent dans un scénario très rythmé, mais les épisodes sont entrecoupés de moments forts sur la maladie d'Alzheimer. Les malades et leurs familles vivent un drame humain douloureux. Les personnes atteintes par cette maladie souffrent et leurs proches sont accablés par le chagrin. Comment vivre au quotidien la perte de l'esprit d'un être aimé. On peut soulager une souffrance physique par sa présence, par ses encouragements etc..., mais ces gestes sont très peu efficaces et réconfortants face à cette maladie. C'est donc avec beaucoup d'émotions que l'on lit les moments difficiles que vivent les patients du service du docteur Kinross. Lui-même est impuissant car la médecine est encore peu au fait d'Alzheimer. Elle tente au jour d'aujourd'hui de rendre le moment fatidique moins insupportable. C'est très peu.
L'ambiance générale du roman est émotionnelle. On est touché par les personnages ( la ténacité, la passion et l'humour de Scott Kinross, le dynamisme de Jenny Cooper, la dévotion de David Hold...), on les suit avec fébrilité dans leur lutte pour sauver le monde. On sursaute face aux actions survoltés où ils sont entrainés malgré eux.
A aucun moment on ne s'ennuie, pas de temps mort, pas de blancs dans le récit. Et même si certains rebondissements sont prévisibles, on suit avec entrain les déboires de Kinross et Cooper.
Bien entendu, ce roman n'aurait pas été complet sans l'intervention de l'Eglise, car qui dit menace de l'humanité...

Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
La science passe sont temps à découvrir des choses dont elle refusait d'admettre l'existence auparavant. Le magnétisme des boussoles était surnaturel, les feux follets, la foudre, les marée et les aurores boréales aussi. Plus personne ne peut douter que la télépathie, la télékinésie et certaines guérisons miraculeuses existent. Pourtant, certains s'obstinent encore à nier les faits, les qualifiant de surnaturels.
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Si vous faites une analyse purement factuelle du mode de vie de nos congénères, vous constaterez que l'informatique ne leur sert qu'à chercher des films pornos gratuits, que l'atome est devenu une arme, la médecine un moyen de se faire gonfler les seins et la génétique, un outil commercial pour asservir l'agriculture.
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Songez que grâce aux explosions d'Hiroshima et de Nagasaki, tout le monde a eu peur de se lancer dans une nouvelle guerre mondiale. Les victimes de ces abominations ont paradoxalement sauvé des millions d’existences. On peut, en revanche, considérer qu'une invention aussi inoffensive que la roue a coûté des milliards de vies. S'ils n'avaient pas pas eu la roue, les hommes auraient moins colonisé, ils se seraient moins déplacés, moins développés. Ils auraient moins envahi. Sans roue, plus d'accidents sur les roues et plus d'industrie automobile polluante.
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Qu'est-ce que les cultes, d'où qu'ils proviennent, passés ou présents, juifs, bouddhistes, musulmans ou chrétiens ont en commun, réellement, quotidiennement?...
...Trois points qui, par-delà le temps et l'espace, sont communs à tous les cultes. Le premier concerne le lieu : tous se déroulent dans des endroits calmes, silencieux, où l'on se trouve isolé du quotidien. Le second concerne l'obligation de s'interroger sur ses propres actes sous le regard d'une autorité supérieure -- appelez ça l'examen de conscience ou la méditation, mais cette approche est à chaque fois présente. Et le troisième est la prière, la demande, le souhait. Quelle que soit la religion, quelle que soit la période ou la langue, vous rencontrez toujours ces trois éléments. Et notre époque nous les a effectivement retirés. Plus le temps de penser, plus de capacité à s'isoler, plus d'autorité supérieure cohérente, il y a toujours une voix pour vous dire que vous avez bien agi pendant que l'autre vous condamne. Toujours un téléphone qui sonne, toujours une chanson à la mode, quelque chose qui vous distrait et vous empêche de penser. On a prouvé que la faculté de concentration des enfants régressait depuis deux générations. On sait aussi que ce que les personnes âgées écoutent le plus, c'est la télé. Jamais de temps pour s'interroger, pour imaginer, plus de vrais échanges; du mouvement, du bruit mais plus aucun repère. Il y a de quoi vous rendre fou.
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C'est étrange, ma première ébauche de réponse ne repose pas on plus sur un savoir, ni sur les sciences. Je la situerais instinctivement plutôt du côté de ce que j'ai éprouvé toutes ces années auprès des patients. Souvent, j'ai ressenti des impressions, et je crois même pouvoir parler d'échanges, qui ne reposaient pas sur la parole ou la communication au sens où on l'entend dans nos spécialités. Il pouvait s'agir d'un regard, d'un geste, d'une sensation, mais qui en disaient davantage que de longues phrases et avaient bien plus de force. Quelque chose qui allait droit au coeur
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