Après la chute

Une femme tire sur son mari. Pourtant, elle l'aimait! Comment en est-elle arrivée là? 75% du livre est un flash-back destiné à l'expliquer. L'histoire de Rachel C. et de sa quête identitaire, puis de sa chute (professionnelle, sentimentale...) et de sa façon de s'en sortir. On est longtemps dans un roman plus psychologique qui va devenir un très bon thriller dans les 35% finals.

La vie de Rachel "avant" le début du suspense est bien décrite, intéressante mais je l'ai trouvée trop longue pour un thriller. Lorsque le suspense commence, il est par contre bien présent même si là aussi, certains passages traînent à nouveau un peu en longueur. Mais il y a beaucoup de rebondissements, jusqu'à la fin (prévisible pour les fans du genre) même si certaines réactions des "méchants" paraissent idiote et donc peu crédibles.
En bref, une lecture agréable même si elle commence lentement (l'introduction ne tient pas ses promesses) et tombe parfois dans la facilité.

Très belle histoire. Une histoire d'amour dans laquelle le mensonge et l'imposture sont certes omniprésents mais n'effacent en rien la véracité et le réalisme des personnes. Chacun cherche à se retrouver dans l'ombre d'un autre ou d'une autre. C'est d'ailleurs cette quête que nous avons tous dans la vie à travers nos différents actes.

C'est ma première critique, et je suis heureux d'apprendre que certains lecteurs reçoivent des romans à lire, car pour moi, lecteur compulsif, le prix des romans est un terrible frein à mon addiction. Quelques mots sur "après la chute". Je plaçais Dennis LEHANE au pinacle des auteurs de polars, au même titre que PECANOS ou INDRIDASON, des auteurs qui ne vous trahissent jamais, dont chaque roman est une véritable pépite. Je vais désormais sortir LEHANE de ce tiercé gagnant tant son roman sent le roman alimentaire. Deux cents pages pour planter le décor, puis une intrigue cousue de fil blanc et surtout avec de grotesques invraisemblances. Bref, une grande déception.

Déçue par ce dernier Lehanne que j attendais avec impatience. l'intrigue ne commence réellement qu' à la 269 ème page et puis ça s emballe et on reste tout de même sur notre faim. Rien à voir avec la finesse psychologique de mystic river , gone baby gone ou shirt et Islande. Et encore moins l ambiance de la série où Kenzie et Gennaro enquêtent dans les bas fond de l Amérique avec cette dimension sociologique que l on trouve dans ses premiers romans.
Bref vous l aurez compris je défends tous les autres romans de Dennis Lehanne mais pas celui là. Dommage .

C'est perplexe que j'ai dévalé cette lecture. Non pas que je n'aie pas aimé, non pas qu'elle fût ennuyeuse. Mais j'ai du mal à me positionner, et c'est rare pour moi de tomber sur une telle confusion.

Rachel est une femme à l'enfance compliquée avec un père absent et une mère manipulatrice. Aujourd'hui journaliste, elle pensait avoir réussi à « affronter » ses démons pour avancer. Mais, un malaise en direct lui prouvera la ténacité de son vécu. À la recherche de ce père qu'elle n'a pas connu, elle va croiser Brian. L'homme parfait, celui à épouser, qui lui tendra la main et l'aidera à se remettre sur pied, à retrouver un équilibre. Enfin, cette projection n'est fondée que sur des apparences… car Brian n'est apparemment pas celui qu'elle croit.

Ce roman est construit d'une manière assez intéressante. L'auteur (et le titre de son roman le dit aussi !) met en avant une héroïne qui se relève, qui ouvre les yeux sur son présent. La chute n'est pas un suspense car elle intervient dès l'entame du récit, au propre comme au figuré.
Rachel, une femme fragile, presque transparente dans certaines situations mais qui se veut forte, nous est présentée sans artifice, sans embellissement. Et l'auteur la rend très humaine. Elle se réveille de cette chute (qu'elle l'accepte ou non) et tente de s'en sortir face à des nouveaux démons totalement imprévisibles.

Je crois que je reste perplexe de cette lecture car l'auteur nous embarque dans une histoire qui se détourne de celle attendue. La manipulation est au rendez-vous, elle n'oublie même pas le lecteur !
Malgré quelques petites longueurs qui par instants m'ont fait perdre le fil, je quitte Rachel avec quelques questions sans réponse quant à cette intrigue (mon indécision vient-elle de là ?). Mais le suspense se tient, le fil rouge est de plus en plus visible en progressant dans la lecture et au final cette histoire semble tellement possible, bien réelle, que c'en est troublant !

Je remercie les éditions Rivages pour cette chute dans les mots de Dennis Lehane.

Si je le conseille ? Oui car le style d'écriture est agréable et c'est un bon roman noir. Si je reste mitigée dans mon avis, c'est que les émotions sont touchées ! Ce livre ne m'a pas laissé indifférente et met en avant la psychologie humaine, les blessures et les fragilités ainsi que cette volonté de se voiler la face, de ne pas vouloir comprendre, peut-être pour se protéger inconsciemment ?
Lien : https://sanshistoire.wixsite..

Mais que s'est-il passé ? Dennis Lehane a t'il eu une grosse baisse de forme ou un arriéré d'impôts à payer ? Je ne comprends pas comment cet auteur si talentueux a pu pondre un truc pareil. Après Gone baby Gone, Mystic River et Shutter Island pour ne citer que ceux là, "après la chute" au titre plus que révélateur finalement.... n'est vraiment pas la hauteur des précédents. C'est à un point tel que je n'ai pas reconnu son style. A t'il changé de traducteur ? Je cherche des raisons à ce bouquin raté, oui c'est le mot. Quel dommage et quelle déception.
Je ne vous narrerai pas le pitch, d'autres l'ont fait avant moi et très bien, je suis juste terriblement déçue avec un grand sentiment d'incompréhension.

Quand Babélio m'a proposé ce roman en lecture, j'étais très enthousiaste. J'avais déjà lu et adoré Mystic River et le grandiose Shutter Island.
Ici, ne vous attendez pas à retrouver, pour ceux qui auraient lu les deux romans précédemment cités, ou vu les films qui en ont été adaptés, l'ambiance très sombre et très violente de Mystic River, ni ses personnages multiples.
Pas non plus de psychologie sociopathe et complexe, pas d'ambiance glaciale, comme dans Shutter Island.
Nous avons ici un thriller très soft avec une héroïne, certes pas très équilibrée, mais relativement lisse. le personnage de Rachel est ambigu, parfois victime, parfois bourreau. Il est si ambigu qu'il est un peu difficile à s'approprier. Rachel a manqué d'amour et a donc peine à en donner. Elle n'a confiance en rien ni personne, à tord ou à raison.
La trame de ce roman a un peu de mal à décoller mais l'action s'accélère passée la première moitié. La première partie sert surtout à amener et expliquer la relation entre Rachel et Brian, tout en dressant un panorama psychologique de cette dernière.
La seconde partie du récit amène un changement radical dans le style et dans l'intrigue. Si la première est un peu lente et sans réelles palpitations pour des amateurs de thriller, la seconde est plus intéressante même si l'originalité lui fait défaut.
C'est bien écrit (et traduit), c'est fluide, l'auteur démontrant qu'il peut écrire différemment selon les sous-genres du thriller qu'il choisit d'aborder.
C'est un roman qui plaira au plus grand nombre, amateurs de thrillers pas trop violents ou d'histoires d'amour teintées de thriller.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..

Quand je lis un thriller, j'aime découvrir des histoires pleines de rebondissements et de surprises, qu'importe si les choses sont présentées lentement. Après la chute m'a donc particulièrement plu dans un premier temps. J'ai accroché à l'histoire, à son ambiance oppressante et si propice aux questionnements. Il y avait du mystère, de la tension, une belle mise en place de l'histoire et de ses personnages puis… Puis l'histoire a basculé et je crois qu'elle m'a perdue au passage. Etrangement, alors qu'en règle générale c'est plutôt le contraire, le roman m'a moins plu à partir du moment où les choses gagnent en intensité. L'action devient alors omniprésente au détriment de la dimension psychologique de l'histoire… On sombre un peu dans le blockbuster américain et ça me parle vraiment moins ! Et c'est dommage, vraiment dommage. D'autant plus dommage que cela démarrait bien et qu'en plus, j'avais bien accroché avec la plume de l'auteur. Après la chute reste néanmoins un excellent divertissement, une bonne lecture bien qu'un peu en deçà de ce que j'en attendais. En tous cas, cela m'a donné envie de lire d'autres romans du même auteur que je ne connaissais pas !

Dans ce roman, j'y découvre tout d'abord la vie de Rachel, brillante journaliste, mais surtout ses traumatismes personnels et professionnels. Ensuite c'est la dégringolade, cette femme fragile psychologiquement se retrouve au fond du trou mais un homme, Brian, arrivera à l'en sortir mais connait-elle vraiment cet homme devenu son mari ?
Dans un 1er temps, je me suis demandée où voulait en venir l'auteur à décrire autant les déboires de Rachel, en fait il faut attendre presque une bonne moitié du bouquin pour voir se profiler un peu d'action et de suspense.
Cette 2ème moitié est celle qui se rapproche le plus du thriller psychologique et il s'agit de la partie que j'aie le plus appréciée. Ici donc l'action s'emballe et le suspense est au rendez-vous avec des tueurs aux trousses et pas mal de surprises dévoilées, bref bien prenant. Je me suis même demandée comment allait se terminer cette histoire que je trouve quand même un brin improbable. D'ailleurs la fin est ouverte et peut laisser présager une suite.
Un livre au style agréable et fluide où les dialogues peuvent être teintés d'humour, il se dévore très vite. Je remercie donc la masse critique privilégiée de Babélio et les éditions Rivages pour cette découverte.

Je ne suis pas une grande fan de LEHANE. J'ai du mal à rentrer dans ses univers et je reconnais qu'en dehors de Shutter Island et de Mystic River (portés à l'écran), je ne m'étais jamais penché sur ses écrits.
Celui-ci me tentait : le concept de la chute après l'atteinte d'un ce qui pouvait être considéré comme un "sommet" du personnage féminin principal avait attiré mon oeil et je suis un peu déçue. Dans le monde des médias, une jeune femme ambitieuse, Rachel Childs (enfants en VO, j'ose le rapprochement), reporter passe de la rubrique des chiens écrasés à un reportage sur le tremblement de terre en Haïti en 2010. Confrontée à la violence de la nature, des hommes, à un retour au besoin les plus primaires du cerveau reptilien humain, Rachel s'effondre en direct. Elle perd son boulot, s'effondre psychologiquement, ne peut plus sortir de chez elle. C'est lors d'une de ses rares sorties qu'elle recroise le chemin de Brian Delacroix (ex-détective et nouveau patron aisé d'une société d'import-export de bois). Cet homme va la sortir de son univers clos et lui redonner vie jusqu'au moment où Rachel réalise en faisant des recoupements qu'elle ne sait pas vraiment qui il est et découvre la réalité.
Rachel a été élevée par une mère, qui n'a jamais voulu lui révéler qui était son père génétique, ce qui se révèlera une blessure majeure pour la jeune femme. Elle finira par retrouver celui qui a assumé un temps le rôle de papa, sans être son géniteur pour le perdre intellectuellement lorsqu'il fera un AVC. Sa quête trouvera une réponse sous la forme d'un type ordinaire, mort avant de pouvoir la rencontrer. Les fondations psychologiques fragiles de Rachel renforcées par sa mère, universitaire, presque asociale, Elizabeth. Elle forme avec sa dyade étouffante.
Rachel n'est pas forcément un personnage sympathique, d'ailleurs, aucun des acteurs de cette histoire ne l'est : ils mentent pour survivre, pour vivre. Si l'Hubris de Rachel eut lieu en Haïti, sa Némésis sera Brian, pour le meilleur et pour le pire