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3,04

sur 346 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lehane beaucoup moins fan pour le coup.
Qui aime bien châtie bien, ok, châtions.

Quelle joie ineffable de recevoir en preum's la dernière mouture de l'un de vos auteurs favoris.
D'où ce remerciement appuyé à Babelio ainsi qu'aux éditions Rivages.

Ceci dit, j'aurais dû me méfier d'emblée et aurais pu, avec un minimum de déduction raisonnée, pressentir le méchant coup de mou du mois.
En effet, qui dit éditions Rivages dit mer. Qui dit mer dit sortir les rames pour justement atteindre ce fameux Rivages. CQFD. Imparable. Je n'imaginais juste pas avoir à m'employer avec des avirons calibrés XXXL pour atteindre cette p****n de grève.

Dennis nous vend, non pas du rêve, la vaste blague, mais un nouveau thriller psychologique de fort belle facture ma foi, 22 n'euros, pour être précis. Ne jamais prendre une quatrième de couv' bien trop bavarde pour argent comptant au risque d'avoir rapidement la sensation de s'être fait enflé de 22 n'euros, pour...
Zappons d'emblée de jeu le côté thriller monstrueusement survendu pour nous vautrer béatement dans les méandres d'un cerveau un brin perturbé, il est vrai, celui de Rachel, abonnée aux séries, noires de préférence.

Rachel Childs possédait pas mal de cartes en mains pour tabler sur une vie loin d'être dégueue.
Seulement voilà, elle allait dévisser professionnellement, la Rachel, et devant des millions de téléspectateurs encore. Les emmerdes, c'est un peu comme la patrouille de France, ça vole en escadrilles. Rachel venait de se dégoter un nouveau job, chef d'escadrille.

Un récit profondément et durablement pénible aux ressorts aussi prévisibles qu'une bête canicule d'été - fonctionne également avec le méchant verglas hivernal -, ça incite déjà moyen à l'exultation mais parachever le tout par un final aussi accidenté qu'une limande de concours, ça confine au masochisme.

Surfant bien trop longtemps sur le doute qui gangrène Rachel quant à ses origines, quant aux véritables aspirations amoureuses de son nouveau boyfriend, Brian, Where Is de son prénom, quant à sa faculté à sortir la tête du seau histoire de recouvrer un semblant de normalité, Lehane étire en longueur un élastique visiblement non certifié NF appelé à plus ou moins brève échéance, le curseur patience officiera alors en tant que juge de paix, à vous péter à la tronche pour peu que vous tentiez Après la Chute, véritable plage turner insipide à fort relent de commande alimentaire.

Lehane sait habituellement alpaguer, distiller et scotcher.
Il surprend ici en proposant un mode opératoire aux antipodes de ce qui faisait alors son ADN.
La quête identitaire est un sujet maintes fois rebattu. Il l'est ici de façon interminable, s'offrant même le luxe de parachever cet ineffable moment de lecture par...que dalle. Circulez, y a rien à voir. 150 pages de Psychologie Mag' débouchant sur un mur frontal, ça la fout mal et vous encline moyen à toute mansuétude pour peu que le reste ne tutoie le sublime. On en est très loin...

Un bouquin mal ficelé à l'humour aux abonnés absents, seul le nom de son auteur vous surprendra.

Plus qu'à aller changer de pseudo avec toutes ces conneries, je reste ouvert à toute proposition participative.
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Déjà la fin de ces magnifiques vacances en Bretagne, d'où mon absence prolongée sur le site. Traumatisé par un diluvien souvenir de jeunesse, c'est avec crainte que j'y retournais après m'être tenu dans un éloignement angoissé. Ce n'est pas que je sois pleutre, mais tout lecteur (trice) averti(e) le sait depuis l'enfance : dans ces contrées loin de Rome, les plus valeureux des ancêtres n'avaient de plus grande crainte que le ciel ne leur tombe sur la tête. J'ai donc emmené avec moi un devoir de vacances en cas de chutes importantes me condamnant à rester claquemuré faute d'être équipé de ce fameux ciré jaune qui fait localement fureur, on se demande bien pourquoi.

A la lecture je me rends compte que je m'étais aventuré à la légère, comme Rachel cette bécasse de journaliste en plein désarroi sentimental se jette au cou du premier coup venu, dans une histoire pas possible. Une masse critique privilégiée, pas de temps à perdre pour ne pas laisser passer sa chance. Dennis Lehane, connais pas. Pour moi cela doit être un jeune Français que l'on veut pousser en cette rentrée littéraire. Pourquoi pas ? Voyons quand même en triple vitesse. Ah, il a déjà eu un prix ! Zou, je clique. Ticket gagnant dis donc !

Mais qu'est-ce que ?
Quoi ?
L'action se passe à Boston ?
Le âne n'est pas celui qu'on pourrait croire.

La circonspection est de mise (c'est un thriller). Je vérifie en toute discrétion.
Meeerde, c'est lui qui a écrit Shutter Island. J'ai adoré le film à la télé. Et Mystic River, beaucoup aimé aussi, je l'ai vu au Plazart, que le grand Clint me croque : je n'ai pas fait le lien.


Bon, ce devoir, alors. La chute, je ne peux pas vous la dévoiler.
- Oui, mais c'est après ! me direz-vous
Effectivement mais après c'est le début et à la fin, il y a bien évidemment une chute. Même tirée par les cheveux, c'est le bouquet final ! Cela fait en quelque sorte : pif, paf, brrr. Je ne peux rien vous dire là-dessus, vous m'en voudriez.

Par contre je dois remercier Babelio et les éditions Rivages et surtout présenter mes excuses aux nombreux fans de Lehane qui auraient potentiellement plus apprécié que moi cette histoire à laquelle j'ai peu accroché.

Les deux première parties ne m'ont pas captivé. 295 pages entre guide du routard et psychologie de revue féminine avec placement de produits. L'héroïne : aussi glacée que le papier de la dite revue et qui s'apitoie égocentriquement sur son petit moi, j'ai de suite compris que les nuages noirs tant redoutés et les pires emmerdes allaient s'accumuler sur cette cruche plus massivement que le beurre dans un Kouign Amann. Les autres personnages sont creux comme des huitres. Curieux mélange au final fort indigeste. Quant à l'écriture, c'est un script. Un scénario alambiqué qui demandera bien du talent au réalisateur et aux acteurs de jouer sur le fil du rasoir pour faire transparaître la perte de leur identité.

Deux étoiles, mais cela n'engage que moi. Pas aimé le devoir, mais les vacances... Ah cette Bretagne propice aux longues marches, aux enchantements et à la poésie, décidemment difficile de rivaliser...
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Un auteur qu'on ne présente plus après "" Shutter Island " et "Mystic River" entre autres , deux succès que j'ai appréciés au cinéma. Mais, "Après la chute " est une découverte littéraire offerte par les éditions Payot & Rivages et Babelio que je remercie.
C'est un roman difficile à résumer : j'en ai personnellement retenu deux parties essentielles.
La première : Rachel , jeune fille, jeune femme , journaliste .
Ses problèmes psychologiques liés à son ascendance et leur conséquences.
Présentation de son cadre de vie et surtout de sa mère, un personnage clef dont le portrait taillé à la serpe semble tout droit sorti d'un manuel de psycho. C'est là que l'on reconnaît , si j'ose dire, l'appétence de l'auteur pour les arcanes de l'esprit humain et ses dérives.

Voilà, le décor est planté , Rachel, sa vie, ses espoirs ; ça démarrait bien.
Puis, brusquement, tout change !
Comme si le texte volait en éclats : le rythme s'accélère, l'histoire est morcelée en de multiples petites scènes ,le style se transforme et sa consistance du début fait place à ...un magnifique scénario ! avec des pages de remplissage et des détails passionnants sur des banalités.
Et, là je commence à décrocher !
Mais , j'espère encore : j'attends toujours " le thriller diabolique " promis en quatrième de couverture ... en vain .
Pourtant, de l'action, il y en a : des flingues, des cadavres, des flics et si cette atmosphère de feuilleton américain ne m'a pas passionnée , la fin un tantinet eau de rose m'a achevée !
Dommage, vraiment ! le début était prometteur .
Alors, alimentaire Monsieur Lehane ? J'avoue me poser la question.Mais, j'ai conscience de porter là un jugement .
Ce genre à ses adeptes et je n'en suis pas .
C'est donc une affaire de goût .
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《 Un problème qui ne cherche pas de solution, c'est comme une maladie qui ne cherche pas de remède. 》

Je remercie l'équipe de Babelio, ainsi que les éditions Rivages, pour la découverte de ce roman et la confiance accordée en me l'envoyant.


Alors ce roman justement ?

Sympathique, sans plus.
Toute complexité résidant principalement et essentiellement dans l'esprit de l'héroïne, plus que dans l'oeuvre elle-même.

《 De vingt à trente ans, seuls l'alcool, les cigarettes et les livres, toujours les livres, lui avaient permis de tenir en place. 》

Sympathique, en effet...
On est tout de même loin du thriller "diabolique" promis en quatrième de couv., et j'avoue avoir eu quelques difficultés à saisir pourquoi celle-ci nous livre directement une scène qui n'arrivera dans l'histoire qu'en fin de 2ème partie, faussant ainsi par avance notre perception.


Ce bémol passé, il en reste néanmoins une lecture assez fluide, pas désagréable, mais dont le cursus saccadé perturbe un rythme déjà passablement inégal.
Le manque flagrant d'originalité ne fait malheureusement qu'amplifier la pâleur du scénario, serti en prime de certaines incohérences et de longueurs accablantes.

Mais encore ?

Malgré tous ces points, relativement négatifs j'admets, je mentirai en affirmant que je n'ai pas tout de même apprécié le récit, et d'avantage encore la plume experte de l'écrivain - en cela, rien d'étonnant.
Encore que, pour coller à la réalité, je devrais dire : (que) j'ai fini par apprécier le récit. Après coup... Après la chute ! - c'est le cas de le dire ^^
> Raison pour laquelle plusieurs jours se sont écoulés entre la fermeture du bouquin et la rédaction de cette critique. Laissant à mon avis le temps de décanter pleinement.

De fait - et le constat est plutôt récurrent - ; la dernière partie du roman diffère incontestablement des deux premières.
L'impression de lire deux livres en un seul...
L'histoire, comme scindée en deux segments bien distincts, devient soudain plus vivante, quasi addictive ; on rentre au coeur de l'action - enfin! Ai-je envie d'ajouter.
(Car honnêtement, si l'auteur avait poursuivi dans la même veine, je ne peux pas jurer que j'aurais tenu jusqu'au bout...)

《 Pour gagner, il faut refuser de perdre. 》

Finalement, est-ce que je regrette mon choix ?

Absolument pas : ce n'est certes pas le coup de coeur de l'année, loin s'en faut, mais au bout du compte je ne suis pas déçue, loin s'en faut également. Un entre-deux tout à fait acceptable.
> Cependant, en concordance avec un autre avis lu sur le site : il vaut mieux faire abstraction du nom de Dennis Lehane avant de compulser son dernier roman, sous peine de déception.
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Lecture en demi-teinte pour cet opus d'un auteur qui ne m'avait pourtant jamais déçue jusque-là.

J'ai aimé la première partie, l'exploration des rapports complexes entre une fille et sa mère, la recherche d'un père à l'identité tenue secrète.
Je me suis ennuyée pendant la seconde partie malgré le mystère qui s'installe et les multiples retournements de situation. Je n'ai pas pu me départir de la sensation que Denis Lehane diluait son intrigue dans les détails, l'étirait sur des pages et des pages, enlevant du sel au récit.

Et cette impression étrange de lire deux livres différents à la suite l'un de l'autre, sans autre lien que le personnage principal.

Définitivement pas le bon livre pour découvrir cet auteur talentueux :/
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Oulala ! Je crois que je n'ai pas lu le même livre que celui décrit en quatrième de couverture, ou alors il faut que je révise sérieusement mes définitions dans un bon dictionnaire… J'ai un petit problème avec les adjectifs retenus.

Déchirant ? Ah bon ? Haletant ? Ok ça à la limite je peux concevoir, ça se lit en quatrième vitesse alors certains vont peut-être tirer la langue. Romantique ? Hein, quoi ? Où ça ? Sophistiqué ? Mouais, trop peut-être d'ailleurs.
Mais alors là où je suis vraiment perplexe, c'est quand on parle de “grande finesse psychologique”. Ta ta ta ta ! Permettez-moi de ne pas être d'accord. Pour finir, “redoutable efficacité”. Alors redoutable je suis d'accord, justement c'est ce que je redoutais, et efficacité bizarrement je suis d'accord aussi. Dans son genre ce livre est efficace. Et c'est ça qui est redoutable. Pour moi en tout cas. Lorsque j'ai accepté ce roman dans le cadre d'une opération Masse critique Babelio (que je remercie au passage) je craignais - je redoutais - qu'il ne me fasse le même effet que quelques autres Lehane lus précédemment : l'impression (fort désagréable au demeurant) de lire un scénario et non un roman. Une machine de guerre destinée à tout péter dans les salles obscures. Money money money ♫

Et alors vraiment pour la psychologie, faudra repasser ! C'est pas parce que la maman de Rachel était une vilaine et qu'elle n'a pas connu son papa la pauvre chérie qu'il faut tout de suite sortir les violons de la psychologie. Pas non plus parce qu'elle a été traumatisée par son expérience de reporter sur le terrain à force de vouloir jouer la bonne samaritaine, les neuneus dans un monde de brute ça ne suffit pas non plus à me donner envie d'aller jusqu'à parler de psychologie. Parce que vous savez quoi ? Eh bien ça manque cruellement de crédibilité. de profondeur aussi. Parfois même ça frôle la caricature. Faudra voir ça une fois au cinéma, le jeu d'acteur va peut-être améliorer les choses, qui sait... En attendant, bon sang Rachel ! prends sur toi, bois un coup et passe à autre chose.

Moi aussi je vais passer à autre chose d'ailleurs et j'annonce que ceci sera mon dernier Lehane. Après, je ne dis pas que le livre est mauvais hein, il plaira peut-être aux amateurs du genre (vu son efficacité) même si je pense que tout le monde sera obligé de reconnaître que l'intrigue est bourrée de grosses ficelles (des cordages je vous dis !) et par moment vraiment tirée par les cheveux. Mort aux coïncidences !

PS : un dernier truc, je trouve la couverture de ce livre affreusement laide, j'ai été à deux doigts de mettre un protège-cahier pour lire dehors ;)
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Déception quant à ce livre pour moi qui avait tellement aimé Shutter Island. Après la chute est un mélange de roman purement psychologique, et de thriller si on veut, mais thriller tellement mou et lent que l'on s'en fatigue.
Rachel cherche son père, dont l'identité semble être impossible à révéler par sa mère…. Qui meurt juste avant de finalement envisager de le faire. Une psychologue émet des doutes quant à la thèse de l'accident, sa mère a peut êtee simplement voulu la punir au lieu de lui dire la vérité de sn géniteur. Son enfance avec cette mère manipulatrice la laisse sans défense, doutant d'elle en permanence, malgré ses efforts pour devenir une grande journaliste, se marier, « réussir ». Puis elle perd pied durant un reportage à Haiti , au moment du tremblement de terre suivi du seisme et de ses catastrophes , destruction, saccages, carnages , viols et assassinats de la part d'une population déboussolée.
Rachel perd tout , y compris sa confiance en elle, devient asociale, rencontre un homme qui l'aime, dont on a appris dès la première page qu'elle l'a tué. Et médite sur le fait que l'on ne se connaît pas et que l'on peut se faire photographier chaque jour de son existence sans jamais rien révéler de soi même. Cloitrée chez elle pendant plusieurs années, car paralysée par la peur du monde extérieur, elle compare sa première sortie une galerie marchande bondée à une colonie d'insectes.
On lit quand même, on veut connaître l'aboutissement de ce mystère sur la relation de Rachel avec son mari, tant Dennis Lehane nous la rend sympathique. Ceci dit, « Après la chute » n'est pas un bon thriller d' après moi.
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Que dire de ce thriller qui me paraissait attirant , l'auteur a fait ses preuves(Shutter Island , Mystic River entre autres) ?
BOF ! Je me suis beaucoup ennuyée , bien sur et heureusement sur 455p, il y en a de trépidantes qui vous feraient oublier que vous avez une urgence en cuisine ou ailleurs.
En tous cas, je n'y ai même pas vu de message, subliminal ou pas , bref, une lecture déjà oubliée.
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Comment critiquer ce livre sans le dévoiler? La première partie est bien longue et sans grand intérêt. Et d'un coup elle s'emballe et on a envie d'y croire et de continuer. Sauf que rien n'est crédible, ni les personnages, ni leur évolution, ni la succession de rebondissements plus invraisemblables les uns que les autres.
J'ai fini par sauter des passages pour arriver à une fin tirée par les cheveux et, pourtant, sans surprise. Et à la dernière page, j'avais le sentiment d'avoir déjà lu la même histoire une dizaine de fois.
On s'interroge par ailleurs sur l'intérêt de la quête du père, objet de la première partie du livre, dans cette affaire. Remplir des pages peut être?
Ceci étant, c'est sans doute un bon scénario pour un film divertissant et il a probablement été produit dans cet objectif.
J'ai perdu mon temps et je crois comprendre que je n'ai pas choisi le bon livre pour découvrir cet auteur....


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Ho cruelle désillusion… Amer désenchantement…

Où es-tu Dennis Lehane ? Toi qui me passionnas et m'exaltas à chacun de tes romans ? Toi qui me fis frissonner à la lecture de Mystic River et Shutter Island. Toi qui me vis adorer ta série Gennaro/Kenzie ? Qu'as-tu fait de ton immense talent, toi qui fut un de mes auteurs favoris ?

Je t'ai cherché parmi ces pages. En vain, hélas. Cette quête identitaire qui sert de fond à ce roman aurait pu (peut-être) mettre au monde un roman intéressant à défaut d'être exaltant. D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ?… de l'importance de connaître ses origines afin de pouvoir se construire. Exister dans la multitude. Pourquoi pas…Et puis rien. Un arrêt soudain et inopiné de ce qui était un roman psychologique à peu près honnête. Un congé donné violemment et une chute dans un thriller des plus communs, un plongeon dans des pages insignifiantes saturées de pelotes d'énormes ficelles. Indigne de toi .

Voulais-tu tenter quelque chose de nouveau ? As-tu voulu mettre en place tes personnages dans la première partie ? Puis les emmener sur un autre chemin, cherchant par là à surprendre, à étonner ? Toute les unions ne sont pas harmonieuses et ce mariage est des plus décevant. le trait d'union est absent. Tes créatures en deviennent inexistantes. Pales et insipides. Exaspérantes même.

Gillian Flynn prétend que tu as écrit deux romans réunis en un seul. La vérité est que ces deux romans n'ont que faire de cette liaison. Les préliminaires y sont presque maladroits, comme deux amants gauches et sans expérience. L'accouplement est trop brutal et ne procure pas de plaisir si ce n'est celui de souhaiter en finir pour connaître enfin la jouissance. Elle se fait tant attendre qu'à la fin ce n'est qu'un soulagement après un coït trop long où la béatitude est absente.

Un roman est une brève liaison. Amoureuse parfois. Passionnelle, ardente. Lorsqu'un livre se referme, il m'arrive de le caresser pour en sentir la douceur et la chaleur comme je pourrais caresser un corps désiré. Mais cette fois-ci je n'ai souhaité aucune étreinte, je l'ai à peine frôlé. Je l'ai juste écarté de moi. Dépitée. Frustrée.

Je t'ai trop attendu dans celui-ci, trop convoité. J'ai soupiré, j'ai langui de toi.

Hélas, je ne t'ai pas trouvé.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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