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Critique de LeaTouchBook


Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :

Ce titre m'a troublé « Ce monde disparu », le hasard n'existant pas, cette chronique ne pouvait apparaître que maintenant, nous sommes le 15 novembre 2015 et mon coeur saigne ce monde disparu

Le p'tit duc dédicace cette chronique à toutes ces âmes qui nous ont quittés pour rejoindre le grand tout pour ne faire plus qu'Un avec l'Univers.
Je pleure avec ceux qui ont perdu un être cher. Mais ils ne sont pas seuls car nous, les humains, nous restons fidèles à nos valeurs d'Entraide, de Fraternité et d'Amour, loin de la barbarie qui anime les faiseurs de malheurs et qui se complaisent dans l'obscurantisme.

Amis (es) lecteurs (trices) si vous cherchez des réponses à notre passage sur cette planète bleue tournez-vous vers la lumières pas vers les ténèbres et restez fier de ce que vous êtes, des humains.. .



L'auteur,
Dennis Lehane a 50ans, incroyable regardez sa bibliographie et vous verrez qu'il n'a pas chômé…
Roman sur roman, des adaptations au cinéma, des films réalisés par de très grands réalisateurs, même un Oscarisé… Dennis fait partie des « tout bon » de notre époque !

Le livre,
Joseph Coughlin, Joe, le personnage principal est issu d'une famille de policiers de Boston que nous avons découvert dans ce magnifique roman « Une nation à l'aube », incontestablement un grand moment de lecture.
En fait, le roman chroniqué aujourd'hui fait parti d'un triptyque avec « Une nation à l'aube » ; « Ils vivent la nuit » et « Ce monde disparu ».
Un voyage en trois temps qui nous fait franchir une barrière séparant le monde de la loi et celui du monde mafieux.

Cette famille irlandaise va traverser, à travers les trois romans, des moments marquants du 20ème siècle aux États-Unis d'Amérique, Boston et ses mouvements sociaux, l'avènement de la prohibition, les différents courants mafieux, la politique et ses arrangements avec la loi, la corruption des élus… Pas de quoi s'ennuyer même si les thématiques abordées sont intemporelles et mondialement connues.

Pour cet opus :

Pendant la deuxième guerre mondiale, Joe Coughlin, ex-chef de territoire pour la mafia italienne de Floride, est alerté par une tueuse à gages incarcérée qu'un contrat est ouvert sur sa tête…Lui, l'irlandais qui s'est si bien intégré dans ce monde italien.

Tout au long du roman Joe n'aura de cesse de dénouer les fils de l'intrigue, vraie menace ? Manipulation pour l'écarter encore un peu plus de son ancien univers ? Il devra rapidement séparer le bon vin de l'ivraie.

Dion, l'ami d'enfance de Joe. « T'aurais sacrément intérêt à te mettre aux abris.»

Les rapports du milieu avec les autorités ? Une phrase résume tous ces arrangements, « une passerelle entre le discours officiel et les moyens officieux mis en oeuvre »… Simple, direct, accepté par tous les intervenants.

Milieu particulier où les personnages revendiquent leurs âmes noires comme le Roi Lucius sur son bateau dont on ne redescend pas toujours et qui règne sur la mafia italienne en Floride, « La vérité c'est que je n'éprouve rien du tout… » Tuer, droguer, terroriser les personnes qui l'entourent ne lui pose aucun problème.

Billy Kovich, le tueur à gages, père de famille, un fils surdoué et une vie bien comme il faut.

Ned Lenox, le médecin perdu de la mafia qui survit à la disparition de ses proches.

Rico, Theresa et tous les autres qui ne peuvent vivre qu'à l'intérieur du système.

« le monde ne change pas, seul les hommes changent… »
« Tu penses qu'il suffit d'oublier ses péchés pour être quelqu'un de bien ? »
« Une règle sacrée, on ne touche pas à la famille, ce qui leur permettrait de croire que quelque chose les séparait des animaux. »

Çà c'est pour la couche Thriller,

MAIS il y a une deuxième couche, deuxième lecture avec :

« le petit garçon blond », cette vision obsédante que Joe est le seul à voir, un fil d'Ariane qui apparait aux moments cruciaux du livre.
Le manque, le vide évoqué par l'absence de sa femme Graciela morte trop vite, assassinée…
La recherche d'un nouveau départ avec Vanessa qui peut faire renaître l'Amour…
Le rôle du père avec Tomas son fils qui découvre peu à peu le coté sombre de son père…
Les fantômes du passé, les trahisons… « La vie est un deuil permanent. »

Le style de Dennis Lehane, une écriture solide avec un style bien à lui qui vous emmène dans son monde.
Le rythme du livre, particulier, c'est un diésel, doucement au début et puis………..
La phrase qui m'est venu en tête en lisant « Ce monde disparu » :

« Pour solde de tout compte… »


Et souvenez-vous : « le temps ne nous appartient pas, on ne fait que l'emprunter. »


@ Bientôt,
Grybouille, totalement confus mais le « job » est fait.

Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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