>
Le roman policier est un genre littéraire en perpétuelle évolution. La spirale de la mort écrit en 1997 apparait aujourd'hui comme trop classique et un peu démodé. Certes on suit sans déplaisir cette enquête de l'inspectrice Maria Kallo sur le meurtre d'une jeune patineuse à coup de patins à glace. Mais la structure linéaire du récit, la quasi absence de rebondissements et le manque d'émotion laissent sur sa faim l'amateur de polar nordique. Il est maintenant habitué à des récits mieux structurés, plein de suspense et de coups de théâtre, bref plus passionnants.
Leena Lehtolainen réussit toutefois à intéresser son lecteur par des avancées permanentes de l'enquête, par des fausses pistes, par la découverte du monde du patinage artistique et par des rivalités au sein du commissariat. Mais pour rester dans le polar finlandais, je lui préfère la poésie d'une Monika Fagerholm avec La fille américaine ou l'originalité d'un Martti Linna avec le royaume des perches. Je pense que son indéniable succès littéraire en Finlande est d'abord dû au fait que la Finlande est, des pays nordiques, celui qui publie le moins de romans policiers (je ne connais que 9 auteurs de polar finlandais). Au final je recommande de lire plutôt Un coeur de cuivre de cette même auteure, roman où elle a su créer une atmosphère particulière autour de la vieille mine de cuivre de Gullspang, ‘une des dix villes les plus ennuyeuses de Finlande'.
Critique de Tancrede50
Le roman policier est un genre littéraire en perpétuelle évolution. La spirale de la mort écrit en 1997 apparait aujourd'hui comme trop classique et un peu démodé. Certes on suit sans déplaisir cette enquête de l'inspectrice Maria Kallo sur le meurtre d'une jeune patineuse à coup de patins à glace. Mais la structure linéaire du récit, la quasi absence de rebondissements et le manque d'émotion laissent sur sa faim l'amateur de polar nordique. Il est maintenant habitué à des récits mieux structurés, plein de suspense et de coups de théâtre, bref plus passionnants.
Leena Lehtolainen réussit toutefois à intéresser son lecteur par des avancées permanentes de l'enquête, par des fausses pistes, par la découverte du monde du patinage artistique et par des rivalités au sein du commissariat. Mais pour rester dans le polar finlandais, je lui préfère la poésie d'une Monika Fagerholm avec La fille américaine ou l'originalité d'un Martti Linna avec le royaume des perches. Je pense que son indéniable succès littéraire en Finlande est d'abord dû au fait que la Finlande est, des pays nordiques, celui qui publie le moins de romans policiers (je ne connais que 9 auteurs de polar finlandais). Au final je recommande de lire plutôt Un coeur de cuivre de cette même auteure, roman où elle a su créer une atmosphère particulière autour de la vieille mine de cuivre de Gullspang, ‘une des dix villes les plus ennuyeuses de Finlande'.
