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Critique de BazaR


BazaR
05 décembre 2021
On y arrive, le dernier tome du cycle des épées de Fritz Leiber : le crépuscule.

Je ne sais pas pour vous, mais moi « crépuscule » cela m'évoque une fin relativement tragique, un mauvais sort des héros et de leur monde. Cela m'évoque en un peu plus détendu, vu le ton très troisième degré du cycle.
Bah en fait non.

Depuis la fin du tome précédent, Fafhrd et Souricier mènent une vie de patachon sur l'Ile du Givre. Ils y ont trouvé de super copines. Leurs bandes d'anciens barbares nordiques et de voleurs repentis sont converties en entreprise de construction et rénovation. La population les a adoptés. Bref ils sont à la retraite et se sont installés dans leur Ehpad.
Mais leurs employeurs de sorciers, les dieux et la Mort ne veulent pas les laisser tranquilles. Ils ont un destin nom d'eux-mêmes. Ils ne peuvent pas le lâcher comme ça, et je ne parle même pas de l'auteur qui s'acharne à leur inventer des péripéties insipides.

Alors ces puissances inventent des tours pendables, histoire de réveiller leur appétit de voyages et d'or. Ils les affublent de tics séniles : Souricier passe son temps à collectionner les déchets récupérés dans le ruisseau tandis que Fafhrd devient un observateur attentif des constellations. Dans le dernier récit, le pire, Souricier est précipité dans un voyage sous terre, et ses amis construisent des tunnels pour le récupérer. Leiber en fait un récit hommage où d'anciennes guest stars ont l'occasion de venir saluer la foule. Mais c'est long. Il ne s'y passe pas grand-chose. Et lorsqu'il se passe quelque chose, cela tourne au bondage et à l'érotique.

Bref pas passionnant. Mieux vaut laisser nos deux héros à leurs activités macramé et coup de gnole désormais. Il est plus que temps.
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