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EAN : 9782253189695
1760 pages
Le Livre de Poche (09/05/2019)
3.72/5   27 notes
Résumé :
« Très loin de nos rivages, par-delà les abysses du temps et un océan d’étranges dimensions, rêve l’antique monde de Nehwon, avec ses tours, ses crânes, ses joyaux, ses épées, ses sortilèges et, autour de sa mer Intérieure, une couronne de territoires connus. Lankhmar l’impérissable, fabuleuse métropole aux murailles massives et aux ruelles étroites, se niche à l’embouchure sablonneuse du fleuve Hlal. Grouillant de voleurs, de prêtres tonsurés, de magiciens faméliqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un grand barbare nordique et un petit gus tout sec, des aventures pleines de monstres, de magie et de trésors… et tu te dis que cette liste a un air de déjà vu. Ah oui, ça… la recette du binome que tout oppose et l'univers de la sword and sorcery ont trouvé preneur. Sauf qu'ici on revient aux sources – l'ami Fritz fait partie des fondateurs du genre – avec des textes pas tout jeunes. Lovecraft en a lu certains, c'est dire si ça remonte ! A l'époque, Conan pointe à peine le bout de son nez, la sword and sorcery est encore balbutiante, le terme n'existe même pas. Aujourd'hui, Leiber n'a pas pris une ride (enfin, lui si, vu qu'il est mort à 82 ans, mais son oeuvre non), ses textes restent une base dans laquelle j'aime à me replonger.
La qualité du Cycle des Epées tient à deux choses. Dune… ah non, ça c'est Herbert… D'une, le monde de Newhon, avec la célèbre cité de Lankhmar appelée à devenir le modèle de bien des villes de fantasy. Si Leiber n'a pas inventé le concept de guilde des voleurs, c'est lui qui l'a popularisé. Pas sûr qu'il y ait des masses de cités à pouvoir rivaliser dans le genre, à part l'Ankh-Morpork de Pratchett.
De deux, Fafhrd et le Souricier Gris, ses héros pas manichéens pour deux sous. Ils ont plutôt un bon fond mais ne s'encombrent pas de principes moraux, de beaux discours et de valeurs classieuses. Un jour ils se vendent comme mercenaires, le lendemain ils cambriolent un temple, entre deux ils claquent leur blé en ripailles, godets et nénettes à la cuisse légère. On est donc loin des personnages propres sur eux d'un Tolkien, des preux chevaliers en blanc contre les vilains bandits en noir. Pas pour rien si le Souricier s'habille en gris. Pour faire un parallèle avec le cinéma, la sword and sorcery est à la high fantasy ce que le western spaghetti est au western à la papa avec ses cow-boys immaculés. Moins net, moins vertueux, moins moral… donc plus intéressant.
Lien : https://unkapart.fr/lectures..
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Quel parcours du combattant ! Il a vraiment fallu s'accrocher et bien souvent résister à l'envie de refermer le livre pour ne plus jamais le rouvrir. Et au bout du compte ? Je n'ai jamais été autant heureuse et soulagée de terminer un bouquin (enfin, 7 en l'occurence).

Et pourtant, j'ai tenu bon. Pourquoi ? Sûrement pas grâce à Fritz Lieber, dont la préface du premier bouquin m'a tué avant même de commencer l'histoire. Sûrement grâce au format nouvelles, auquel je ne m'attendais pas, et qui donne le sentiment que bien que celle-ci ne soit pas top, c'est court, et que ça peut être mieux dans la prochaine.

J'ai bien accroché aux personnages, particulièrement Fafhrd, le grand barbare du Nord, romantique, bagarreur, impulsif, attachant, et particulièrement pas le Souricier Gris, prétentieux et pervers, que j'ai fini par trouver détestable, et dont les penchants pour les jeunes filles de plus en plus jeunes au fil des histoires, ont vraiment fini par me déranger.

Les histoires sont inégales en tout point de vu, ça peut-être brillant comme brouillon, c'est forcément bizarre, avec un soupçon d'horrifique par moment, puis une fois le postulat de départ accepté, c'est souvent bien, voire parfois très bon, puis toujours décevant. Exception faite de la nouvelle "Jours maigres dans Lankhmar" (du Volume 3, "Épées et Brumes"), qui est selon moi la meilleure de toutes et de loin : excellente de bout en bout.

Pas de regret, mais une immense déception, et le vague sentiment d'avoir été arnaquée. J'ai lu des critiques émettant l'idée (sûrement vraie), que Terry Pratchett a probablement lu Fritz Leiber, c'est bien dommage que ce ne fût le contraire, le Cycle des Épées en aurait été bien meilleur.
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Ah ! Fafhrd et le Souricier Gris,les deux coupables de mon goût pervers pour la fantasy !Ce recueil contient 10 récits de leurs aventures épiques . Les Astérix et Obelix de Lankhmar escaladent des montagnes (le quai des étoiles) , plongent dans les abysses (Quand le Roi de la mer est au loin) ou explorent des royaumes souterrains (Les Seigneurs de Quarmall ) . le plus souvent ils hantent la vieille cité corrompue et luttent avec d'étranges cultes et des magiciens plus ou moins dangereux. Un régal d'aventure et d'humour.
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Quelles surprenantes histoires nous font vivre ces 2 héros aventuriers, et quelles inombrables voyages nous ont-ils fait vivre d'un bout à l'autre de ce monde imaginaire tellement en adéquation avec le monde médiéval. Fafhrd et le Souricier gris sont deux personnages atypiques vraiment attachant et qui nous entraîne dans leur tourments plus surprenant et épatant les uns que les autres. Que ce soit pour les Dieux, pour des Sorciers, pour des Rois ou pour des femmes, ils sont prêts à relever toutes les épreuves semé sur leurs chemins. J'ai vraiment aimé découvrir cette auteur.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lubrique de nature, le barbare, la veille, s'était longuement lamenté au sujet des dames qu'il n'avait pas eu le temps d'honorer à Lankhmar. En même temps, il avait un côté cœur d'artichaut. Chez lui, la fibre romantique, en principe plus fine que du fil à coudre, pouvait parfois devenir aussi épaisse qu'un tronc d'arbre.
("Épées de Lankhmar")
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Enfin, les deux mortels se vantaient, et les oreilles divines, on ne le dira jamais assez, ont un don étonnant pour capter les rodomontades – ainsi que les déclarations de béatitude, de satisfaction de soi, d'intention de faire ceci ou cela, de certitude que tel ou tel événement se produira... Bref, tout ce qui peut laisser penser qu'un homme contrôle un tant soit peu son destin.
("La magie des glaces - Sous la férule des dieux")
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Pour l'heure, mieux valait ne pas trop lui parler et la garder en... laisse. Si on pouvait se fier aux gens lorsqu'ils étaient entravés, leur accorder sa confiance dans d'autres circonstances conduisait au désastre. L'essence du pouvoir consistait à emprisonner les autres, en les ligotant comme des saucissons. Sinon, on était perdu.
("Le crépuscule des épées - Histoire salée")
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Le Souricier réfléchit un long moment à une question fascinante : en altitude, dans une atmosphère raréfiée, un liquide – par exemple leur bouillon – avait-il un point d'ébullition plus bas ? Car normalement, ils auraient dû se brûler la gorge avec ce qu'ils avaient bu...
("Épées et sorciers - L'embarcadère des étoiles")
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Le premier choc passé, Fafhrd compris qu'il s'agissait sûrement de goules, des créatures dont la chair et les organes, avait-il entendu dire–sans trop y croire, jusqu'à cet instant précis–, étaient transparents sauf aux endroits où leur peau devenait jaunâtre ou rose brillant–en général sur les lèvres, les parties génitales et la minuscule poitrine des femmes.
On racontait aussi que ces monstres se nourrissaient exclusivement de chair, humaine de préférence, et qu'il était pour le moins déconcertant de voir la viande crue qu'ils avalaient descendre le long de leur oesophage, se transformer en bouillie dans leur estomac et disparaître au fur et à mesure que leur sang invisible assimilait la nourriture. En supposant qu'un être humain ait le temps d'assister à ce spectacle avant d'être dévoré à son tour.
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