Ouvrage très intéressant et donnant un aperçu global, sans être alourdi de trop de détails, de l'histoire de cette principauté ecclésiastique qui occupa un rôle important au Moyen Age. Pièce majeure de l'empire germanique d'abord, convoitée par la Bourgogne ensuite, puis alliée à la France, dirigée par un évêque nommé de l'extérieur le plus souvent, le pays de Liège a toujours tenté de trouver sa place au centre de l'Europe et de revendiquer, non sans mal, un partage du pouvoir entre les Nobles, les ecclésiastiques et les artisans-commerçants (les métiers) avant de s'identifier aux idéaux révolutionnaires de 1789 en devenant français jusqu'à la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815.
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Mais, pour les petits, le travail des mains, c'est la vie. Mieux encore : une source de distinction. Pour eux, c'est le travail - non le sang - qui fait la gentillesse. Gentil qui, dans la langue noble, veut dire de bonnes gens - de bonne race - , a encore comme correspondant, dans le dialecte liégeois actuel, djinti qui signifie "laborieux, travailleur".