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Citations sur La montagne dans l'océan (19)

Méditer comme une montagne ?!

Etre assis comme une montagne, c'est "changer de temps" : la nature vit à un autre rythme. Nous pouvons avoir l'éternité derrière soi, devant soi et si nous nous tenons bien au centre, nous aurons l'éternité en nous mêmes. C'est là que nous pouvons prendre racine.

Méditer comme une montagne change le rythme des pensées et surtout du jugement. Il s'agit d'être ce que l'on est "par tous les temps" et de permettre aux saisons de passer, de nous éroder ou de nous faire fleurir. Voir sans juger, donner le droit d'exister à tout ce qui pousse, roule, rampe et court sur la montagne ; ainsi devient-on inébranlable quel que soient les coups, les railleries ou les extases des passants.

Si la montagne peut donner le sens de l'Eternité, le coquelicot enseigne la fragilité du temps : méditer c'est connaître l'Eternel dans la fugacité de l'instant, c'est fleurir le temps qu'il nous est donné de fleurir, aimer le temps qu'il nous est donné d'aimer, gratuitement, sans pourquoi, car .... pour qui fleurissent les coquelicots ?

La rose fleurit parce qu'elle fleurit, sans pourquoi ..."
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Nous devons nous le répéter chaque fois que nous soignons quelqu'un : nous n'allons pas guérir la personne, nous allons simplement créer les dispositions les plus favorables pour que puisse opérer ce qui est sain en elle.
Ce n’est pas nous qui allons apporter ce qu'il y a de plus précieux, car cela se trouve déjà dans la personne. Il y a au milieu de nous quelqu'un que nous ne connaissons pas ; il y a au cœur de nous une dimension de vie, de plénitude, de paix, que nous n'avons jamais goûtée.
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Comment ne pas rapprocher les paroles de Siddhârta Gautama, le Bouddha, de celles de Yeshoua de Nazareth, le Christ ? Il ne s'agit ni de malanger Dhammapada et Évangile, ni de les opposer. Refusant syncrétisme et sectarisme, nous demeurons sur la voie du milieu. (...)
Que nous soyons bouddhiste, chrétien ou athée, nous sommes en quête de vérité, sur le chemin de l'éveil. Or l'éveil n'est pas plus la propriété des bouddhistes que l'amour n'est celle des chrétiens ; la réalité n'est la propriété de personne. On entre dans la spiritualité à partir du lieu où l'on se trouve : l'important est de "faire un pas de plus", d'avancer, de devenir meilleur.
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Ce n'est pas le médecin qui guérit, mais la nature. Le thérapeute, quel qu'il soit, met la personne qui souffre dans les conditions qui permettront à la nature de la soulager.
C'est l'Etre qui guérit de l'intérieur. Cela suppose de la part du thérapeute, ou de celui qui est sur un chemin spirituel - celui qui travaille au bien-être de tous les vivants - de savoir que le bien-être est déjà là, ce n'est donc pas lui qui l'apporte.
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Dans la tradition chrétienne, on parle de l'esprit du Christ, de la nature du Christ, de l'être du Christ: «Là où je suis, je veux que vous soyez aussi ... Tout ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.»
C'est parfaitement clair : quand on fait quelque chose à quelqu'un, on ne le fait pas seulement à ce quelqu'un qui est là, on le fait aussi au Christ qui est en lui, qui est son "Je Suis" essentiel.
Tout être, quel qu'il soit, est porteur de la nature du Christ, de la nature divine. Dans tout être il y a cette Présence de ce qui est libre, de ce qui est sauvé ; on peut alors agir sans être désespéré : quand on fait quelque chose de l'extérieur, cela "coopère" aussi de l'intérieur.

D'où l'importance de la prière dans tous les actes que l'on pose, appeler chez l'autre la Présence, le réveil de son Esprit, parce que c'est de l'intérieur qu'il peut être guéri. Face à certaines maladies mentales difficiles, douloureuses, on sait qu'on ne peut rien de l'extérieur ; tout ce qui est dit ou fait risque au contraire de conforter le délire. Mais on peut appeler à l'intérieur de celui qu'on accompagne, l'Être qui sait le guérir et le sauver : cette forme de prière s’appelle l’intercession.
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Un bon thérapeute ne regarde pas "seulement" la maladie, mais aussi tout ce qui est en bonne santé chez un malade. L'expression « prendre soin de l'Etre », chez les thérapeutes d'Alexandrie, peut sembler paradoxale. Elle revient à dire : «soigner Dieu dans l'autre». Soigner Dieu ?... Qu'est-ce que cela peut bien signifier ?
Soigner Dieu dans l'autre, c'est croire et expérimenter que l'autre va guérir à partir du point de santé qui est en lui. Quand on parle de la nature de bouddha en nous, il s'agit de ce quelque chose en nous qui n'est pas malade, déjà éveillé, non né, non conditionné.
Nous sommes déjà sauvés, déjà guéris, en bonne santé, mais nous ne le savons pas, nous n'en faisons pas l'expérience. L'expérience du salut (soteria), c'est l’esprit saint en nous.
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Ferme, claire, et concise, notre parole aura du poids et de l’énergie. A quoi bon ajouter du mépris, de la violence, de l’insulte ?
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Nous sommes sur un chemin où il n'y a rien à inventer, où il n'y a qu'à retrouver notre véritable nature, à dégager notre essence de tout ce qui l'entrave et notre esprit de tous ces paquets de mémoires qui l'obscurcissent. Tant que nous ne verrons pas les choses telles qu'elles sont, nous ne pourront pas les aimer telles qu'elles sont ! Qu'est ce que nous aimons au juste quand nous prétendons aimer quelqu'un ? Nous aimons une projection, une image, une représentation conforme à nos conceptions limitées, à nos mémoires passées ; nous ramenons l'autre dans notre moule, dans nos petites catégories, mais nous ne l'aimons pas tel qu'il est.
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Qu’elles sont les impuretés de l’esprit ?

La cupidité et la convoitise sont des impuretés de l’esprit, la méchanceté, la colère, la malveillance, l’hypocrisie, le dénigrement, la jalousie, la tromperie, la ruse, l’obstination, l’impétuosité, la présomption, l’arrogance, la suffisance, la négligence sont des d’impuretés de l’esprit
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Dans le monde d’aujourd’hui, ne faut-il pas se mettre en colère ?

Il n’y pas de « il faut » ou « il ne faut pas », il suffit de ne pas se mentir à soi-même. Dans certaines situations, la colère est l’attitude juste ; dans d’autres, elle ne l’est pas, parce qu’elle ne fait qu’ajouter à l’a violence. Dans le premier cas, celui où l’on veut vraiment le bien de l’autre, la colère « débloque » le conflit et fait prendre conscience ; dans le deuxième cas, elle ne fait qu’ajouter au trouble, envenimer le conflit.
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