La nécessaire alternance dans les aventures de Yoko Tsuno nous ramène chez les Vinéens, sans transition. Pouf... on est sur Vinéa. Yoko et ses amis croisent un aéronef qui abrite un petit être qui se révèle être un robot.
Je vous passe les détails. de fil en aiguille, Yoko et ses amis, accompagnés comme il se doit par Rosée du Matin, sa fille adoptive, vont rencontrer un Vinéen dictateur, avec la folie des grandeurs qui va bien avec. En fait, chaque épisode vinéen nous présente un Vinéen tyrannique mégalomane. La nature vinéenne est finalement pire que la nature humaine. Colériques, envieux, mesquins... les Vinéens ont tout à apprendre de Yoko Tsuno. Un comble pour un peuple aussi ancien.
En fait, les épisodes de Yoko Tsuno se suivent et se ressemblent. Les épisodes fantastiques sont une réécriture du même épisode à chaque fois. Les épisodes vinéens sont tous pareils depuis le début. Tyran, courage, faits d'arme, saillies de Pol, conseils de Vic, place des enfants (maintenant il y a Rosée), morale à deux balles, petite phrase de fin... En fait l'histoire n'est pas mauvaise, mais à l'instar de certains peintes avec leurs tournesols, leur nymphéas... Leloup ressert la même histoire.
Le "cahier des charges" de
Roger Leloup est tellement rempli qu'il nous sert des histoires assez semblables. Pas d'innovation, pas de modifications, pas de surprise... le scénario est rodé et poli, policé, sans la moindre anicroche. Et c'est ça qui me gêne à chaque fois.