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Critique de montmartin


Mathilde, 63 ans, veuve d'un médecin, chevalier des Arts et Lettres, médaille de la Résistance, elle est petite, large et lourde. Sur la banquette arrière de sa Renault 25, Ludo, son dalmatien, lève la tête. Elle ouvre la portière, sur sa gauche un promeneur avance avec son chien. L'homme lui sourit, Mathilde répond à son sourire et sort de sa poche un pistolet prolongé par un silencieux. Mathilde lui tire une balle dans le bas ventre et une seconde dans la gorge. Elle remonte en voiture, met le contact et déboîte tranquillement. Maurice Quentin, patron d'un consortium international vient d'être tué en bas de son domicile parisien.
Pendant que Mathilde sème les cadavres comme le Petit Poucet ses cailloux, l'inspecteur Vassilliev essaye de démêler les fils de cet imbroglio.
Mais pour Henri dit le « commandant » Mathilde manque de sang-froid, elle risque de mettre tout le monde en danger, elle doit cesser d'exécuter des missions, mais dans ce métier personne ne prend sa retraite, alors Henri va devoir s'occuper de Mathilde. Mathilde pourrait encore en surprendre plus d'un, les cadavres vont s'accumuler. Il ne fait pas bon d'être sur son chemin.

Le ton de ce roman est donné dès la couverture avec cette tête de dalmatien qui vous regarde avec son air hautain et narquois. L'avant-propos de Pierre Lemaitre est une vraie gourmandise. C'est un roman jubilatoire et déjanté, le lecteur prend beaucoup de plaisir à suivre cette brave dame dans ses pérégrinations, mais faites attention à ne pas l'énerver, elle a la gâchette facile. La plume de l'auteur est savoureuse et légère, l'histoire est complètement abracadabrantesque, c'est réjouissant de lire de tel roman dans cette époque bien tristounette.
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