Bien à l'ombre, dans la chaise longue, par un beau dimanche après-midi, lire Rosy & John est pur plaisir. Plaisir parce que courte lecture dû à la taille du livre (à peine 142 pages) et qui se prête bien à la paresse d'un après-midi dominical. J'aime bien les personnages de Lemaître, J'aime la qualité de sa narration, j'aime aussi son écriture: claire, concise, précise, pas de mots pour rien.
Je ne sais pas pourquoi, je me suis mise à penser à Vargas en lisant ce titre. Peut-être parce Verhoeven et Adamsberg dessinent tous les deux? Peut-être parce que leur adjoint, Louis chez Verhoeven et Danglard chez Adamsberg sont tous les deux méthodiques avec une culture exceptionnelle ? Peut-être parce que Lemaître est économe de mots ? (Sais pas, mais ce n'est pas important.)
Ce qui est important c'est le plaisir d'une retrouvaille, celle avec Verhoeven. Rosy & John est une commande toute spéciale de la part de l'éditeur de Lemaître pour les 60 ans du Livre de poche et donc, Rosy & John devient le quatrième volet de la trilogie, oui oui trilogie, et alors ?
On a retrouvé, pour mieux quitter Camille Vervoehen, Louis, Anne et Doudouche.
Merci Livre de Poche et merci monsieur Lemaître pour cette belle générosité.
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J'ai commencé la lecture de ce petit livre le 21 mars 2016 pour le finir le mardi 22 mars 2016, et du coup ce roman à base d'explosion terroriste et de chantage à la terreur est entré en résonance morbide avec l'actualité des événements de Bruxelles.
Le plaisir de retrouver le capitaine Camille Verhoeven, toujours imaginatif et prompt à saisir les failles humaines, et son adjoint le méticuleux Louis, en a été quelque peu gâché. La qualité d'écriture de Lemaitre est bien présente, mais cette histoire de fils qui tente de faire libérer de prison sa cinglée de mère en organisant un premier attentat et en négociant sa liberté, une belle montagne de fric et un billet d'avion, contre la localisation d'autres bombes a fini par me rendre mal à l'aise.
Mauvais moment pour cette lecture, qui nonobstant ces circonstances paraît quelque peu mineure par rapport aux excellents romans policiers que Lemaitre a pu produire.
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