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3,8

sur 4116 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comment parler de ce livre sans en dire trop ?...

C'est l'histoire d'un jeune garçon, d'un drame, d'une tragédie... de...
Trois jours et une vie...

Je suis heureuse de l'avoir découvert dès sa sortie. Car je pense, qu'obligatoirement trop de choses seront dites au fil des critiques qui en seront faites.

Pierre Lemaitre sur la couverture !
Au panier ! les yeux fermés !
Depuis 2013 que je l'attendais... Impatiente... Je m'en suis posée des questions pendant tout ce temps...
Avec quoi va t-il nous revenir ? Quand ??? Comment ? Thriller ? Policier ? Roman ?
Mais une certitude ! Je ne serais pas déçue... Oh non, pas déçue ! Vraiment pas !

Cet auteur m'émerveille. Il nous revient avec un magnifique roman...dramatique (?!). Quelque chose encore de différents. Il nous démontre une fois de plus qu'il excelle dans tous les genres de littérature.
Je suis admirative ! Tellement...

Chaque mot, chaque phrase, chaque événement, m'a touchée au plus profond.
J'ai lu ce roman d'une traite, la boule au ventre.
Pas celle de la peur, de l'angoisse ou du suspens oppressant, non, celle de la compassion, présente, inéluctable, signe d'impuissance face à une situation qui s'enfonce petit à petit...

L'écriture de Lemaitre me transporte, tout simplement.

La fin de ce roman est exceptionnelle. Elle nous fait remonter tout du long du récit achevé. Des détails insignifiants sur le coup, nous reviennent, nous frappent et prennent tout leurs sens.

Je sais que je relirais ce livre pour l'aborder d'une autre façon. Et en plus, ça me fera patienter jusqu'au prochain...

Fan !
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Bravo !
Très cher Mr. Pierre Lemaitre,
Je m'présente, je ne m'appelle pas Henri (ça, c'était Balavoine), mais je suis Paola93130, fière Babeliote adepte de certaines théories de la conspiration.
Par exemple, pour moi, La Belle au Bois Dormant a dormi 100 ans, parce que le Prince Charmant était occupé à avoir une aventure avec Blanche Neige ! Ah, oui, le coquin!
Et Pinoquio, vous saviez qu'il était en plastique et non pas en bois ? C'est pour ça que la baleine ne l'a pas gardé dans son estomac : c'est indigeste, ça, le plastique ! Ça vous épate, ça, n'c'pas?
La dernière de mes théories vous concerne justement, Mr. Lemaitre : je suis profondément convaincue que vous êtes, vous aussi, un Babéliote assidu qui se cache sous un pseudo très sérieux et qui lit avidement les critiques babéliennes qui concernent vos livres ! J'ai raison, hein ?
Voilà pourquoi je me permets de m'adresser à vous par ce biais. Et qu'ai-je à vous dire qui n'a déjà été dit sur votre « Trois jours et une vie » ? Vous avez déjà dû vous apercevoir que votre court roman fait pratiquement l'unanimité : on l'adore ! Et moi, humble petite portugaise née á Vila Nova de Famalicão (....petite française née en Provence, c'était Michèle Torr !), moi, disais-je, je suis complètement d'accord. J'ai été prise au tripes, sans envie de le lâcher, assoiffée de savoir le fin mot de l'histoire. J'ai retrouvé un mélange d'ambiances de plusieurs romans que j'ai adorés (« Thérèse Raquin », « La petite Roque », « Les excès de la passion », entre autres) et que vous avez su touillez pour en faire un roman complétement différent, bien à vous, dans lequel je me suis attachée au personnage principal, en le trouvant victime des circonstances, bien plus que coupable. Vous m'avez menée par le bout du nez jusqu'à un dénouement final que je n'ai jamais anticipé (…mais, bon, je ne suis pas très intelligente, vous savez…).
Bref, je vous le répète : bravo ! Bravo pour l'intrigue, pour le suspens, mais surtout, bravo pour ce petit boût de France, cette France que je garde toujours dans mon coeur.
Je vais vous laisser, Mr. Lemaitre en vous félicitant bien et je vous promets de lire votre « Au revoir lá haut », parce qu'il parait que, lui aussi, il vaut le détour !
P.S. : aux babéliotes qui ont lu cette « critique » jusqu'au bout…je demande pardon pour mes divagations…mais le soleil tape fort au Portugal, en ces derniers jours du mois d'août…
@ClaireG: "Je ne vous oublie pas...non, jamais"... Et ça, c'est Céline Dion!
P.
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Original et misanthrope, ce roman noir aborde, sans avoir l'air, de graves problèmes existentiels et juridiques :
- à quel âge un enfant devient-il pénalement responsable ?
- quel délai de prescription pour un infanticide ?
- où s'arrête le secret médical ?
- différence entre avorter à treize semaines et tuer un enfant de six ans ?
- le mariage est il le châtiment judiciaire capital ?

Evoquant par la richesse des thèmes abordés, « Crime et châtiment », « Trois jours et une vie » plonge son lecteur dans les affres du remords éternel …

Un chef d'oeuvre malgré la noirceur et l'antipathie suscitée par ses personnages.
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1999 : Beauval, petite commune du Jura, est rythmée par les petits événements, par les petites histoires anodines, par. « Les enfants qui ressemblent à leurs parents et attendent de prendre leur place ». La forêt est très présente et semble amortir, étouffer et engloutir les bruits confus des rumeurs passagères. Il ne reste rien… ou pas grand-chose à Beauval. Même le curé emprunté, peut-être même timide, n'arrive pas à convaincre ses ouailles qui se rendent à l'église une fois de temps en temps « comme on rend visite à une vieille tante ».

Antoine douze ans est victime de moqueries et n'est pas très bien vu. Il est mis à l'écart. Son père est très souvent absent. Cela suffit à faire de lui un solitaire, trainant son mal de vivre. Il construit une cabane dans la forêt de Ste Eustache, toujours accompagné d'Ulysse le chien de Monsieur et Madame Desmedt, ses voisins. « Dans le triangle père absent, mère rigide, copains éloignés, le chien Ulysse occupait évidemment une place centrale. » Rémi Desmedt, 8 ans lui tient souvent compagnie. Une voiture blesse Ulysse. Monsieur Desmedt achève ce pauvre chien, voulant éviter les frais de vétérinaire. La colère envahit Antoine. Une colère rentrée le submerge. Il se réfugie dans le bois. Tout va très vite. Rémi le rejoint. Antoine, dans un excès de folie, de rage, de chagrin, de révolte frappe Rémi avec un bâton. Il se défoule. Rémi meurt. Antoine, surpris par la tournure de l'événement, enterre le corps. En quelques minutes Antoine, la victime du début de mon billet devient un assassin.


La tempête de 1999 dévaste tout sur son passage, juste après ce meurtre. Je me suis demandé si le vent n'était pas venu au secours d'Antoine pour tenter de gommer son acte et faire diversion, car oui, au fil des pages mon empathie pour ce gamin a été titillée. Beauval, petit village coincé dans la montagne, où il ne se passe pas grand-chose, a vécu deux tremblements de terre. Un meurtre et un ouragan. Ou deux ouragans ? le vent et la colère……

Pierre Lemaître nous donne les clés dès les premières pages. « Ce n'est pas un roman policier dans la mesure où l'enjeu du livre n'est pas de savoir qui a fait le coup, mais plutôt de savoir comment quelqu'un peut vivre, peut survivre lorsqu'il a été très jeune un meurtrier » explique Pierre Lemaître aux journalistes venus l'interroger.
Je n'ai pas lu ce roman comme on lirait un policier. Il n'y a ni suspens, ni coupable à chercher. le rythme est lent comme la vie qui s'écoule dans cette petite bourgade. L'écriture est précise et les sentiments tels que l'angoisse, la culpabilité, la peur, le regret, s'infiltrent tranquillement, sans bruit, avec une seringue fine et efficace .Ce livre rassemble les radiographies du cerveau d'Antoine. Une radiographie de son cerveau en réflexion jusqu'à sa vie d'adulte.

La forêt silencieuse gardera t-elle son secret ? Antoine sera-t-il un jour apaisé ?
J'aime que la cadence des phrases colle à la réalité de l'histoire. J'aime son élan explosif pour entourer les catastrophes. J'aime le ton à peine audible dès qu'il faut retenir sa respiration. Ces conforts de lecture m'ont permis de vivre à Beauval quelques jours. Trois jours exactement. Et la vie d'Antoine j'ai fini de l' imaginer…..
J'ai lu le mot FIN après avoir assisté à une entrevue bouleversante entre Antoine devenu médecin à Beauval et un patient venu le consulter. Merci Monsieur Lemaître.


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Antoine Courtin, douze ans, vit dans une petite ville, seul avec sa mère. le père n'a que des rapports lointains avec lui.
Dans sa solitude, il rencontre chaque jour Ulysse, le chien du voisin. Celui-ci se fait renverser par une voiture et Antoine assiste à la scène du voisin qui achève les souffrances du chien. Antoine est révolté. Il part dans les bois détruire sa cabane et dans un geste brutal assomme le fils de ce même voisin, Rémi, 6 ans. Il est affolé et va cacher le gamin dans les bois.L'évènement sera étouffé par les effroyables tempêtes de 1999.
S'ensuit une enquête, des personnes accusées, relâchées et Antoine va vivre une existence d'enfer, avec un caractère hyper angoissé. La punition tombe sur lui d'elle-même. le titre est bien choisi " Trois jours et une vie" mais laquelle?
Il n'aura de cesse de vouloir fuir le village. Y parviendra-t-il?
J'ai apprécié les passages au conditionnel où Antoine s'imagine son arrestation ainsi que les trois adultes qui l'ont couvert sans trop savoir, sans trop l'interroger finalement, comme on pardonne une bêtise d'enfant.
Un chef d'oeuvre où les faits sont parfaitement conduits et maîtrisés. Le lecteur n'a plus qu'à plonger dans l'ambiance. Difficile de relever le nez du livre pendant la lecture.
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Tout commence en 1999 dans le petit village de Beauval où Antoine mène une vie paisible et discrète avec sa mère.
A l'aube du nouveau millénaire, l'arrivée de la Playstation provoque l'émoi chez les adolescents qui passent désormais le plus clair de leur temps devant l'écran, une habitude qui n'en est qu'aux prémices de ce que l'ère moderne apportera dans les prochaines décennies.

Loin de ce tumulte, Antoine préfère écumer la forêt de Saint-Eustache, souvent rejoint par le fils du voisin, le petit Rémy Desmedt, sous les aboiements joyeux de son chien.

Un chauffard sera à l'origine des événements dramatiques qui mèneront à la disparition du petit Rémy. Un drame qui engloutira les habitants de Beauval dans une nuit sans fin.

Dès le début, on est transporté par un tourbillon d'émotions contradictoires mais terriblement humains : horreur, culpabilité, remords, compassion, empathie ne sont que quelques-uns des sentiments qui déferlent sur le malheureux Antoine que j'ai trouvé particulièrement attachant.
Doté d'une plume redoutablement efficace, l'auteur nous plonge dans le calvaire de l'adolescent de 12 ans en proie aux pires tourments.
Le roman fait également la part belle aux rumeurs et on-dit typiques des milieux ruraux où les habitants, enfants y compris font preuve d'une certaine cruauté.
On suit Antoine à travers plusieurs époques mais le drame le poursuit telle une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête.
L'intrigue reste entière jusqu'aux dernières pages, maintenue par un terrible suspense et une fin pour le moins surprenante.

Je vous recommande ce thriller psychologique noir et intense, mené par une main de maître par le talentueux Pierre Lemaître. Un vrai régal qui se lit d'une traite !

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Antoine, 12 ans, vit seul avec sa maman dans le petit village de Beauval. Enfant solitaire, il aime se retrouver en forêt à construire une cabane sous les yeux d'Ulysse, le brave chien des voisins. Antoine est le personnage principal du roman et c'est sur lui que l'histoire est centrée et qu'elle va se construire.

La vie, hélas, peut basculer d'un coup, à partir de presque rien. Souvent Rémi, 6 ans, le fils des voisins, lui tient compagnie. Un jour, le père de Rémi tue sauvagement son chien Ulysse, blessé par une voiture, pour économiser une visite chez le vétérinaire. C'est là que le drame va se nouer : la mort d'Ulysse a rendu Antoine furieux, celui-ci n'en a pas dormi et ne peut pardonner, il doit évacuer sa colère et dans un accès de rage frappe involontairement le petit Rémi, le fils du propriétaire, d'un coup de bâton sur la tempe. Manque de chance absolu : l'enfant meurt de ce coup unique. Anéanti par ce mauvais geste, paniqué à l'idée d'être arraché à sa mère, Antoine, au lieu de retrouver le monde des adultes et d'avouer ce qui n'est qu'un accident, décide de cacher le corps de son ami dans la forêt. Suite à la disparition de l'enfant, tout le village est en alerte…
Rien ne sera jamais plus comme avant, ce coup de sang aux effets dévastateurs va produire chez son auteur des remords tenaces et le récit s'attache à suivre les chemins du remords dans la vie d'Antoine…


"Trois jours et une vie" est un roman qui fait durer le suspense alors que l'on connaît le coupable dès le début ; le scénario connaît de nombreux rebondissements, soit humains, soit psychologiques. Tout s'enchevêtre et sans cesse le récit contribue à susciter l'intérêt et la curiosité chez le lecteur. Pas un instant de répit, la tension monte et ne cessera qu'à la dernière page du roman. "Ce n'est pas un roman policier dans la mesure où l'enjeu du livre n'est pas de savoir qui a fait le coup, mais plutôt de savoir comment quelqu'un peut vivre, survivre, lorsqu'il a été très jeune un meurtrier", explique Pierre Lemaitre.
On retrouve une thématique chère à Pierre Lemaitre : l'idée que nos vies peuvent basculer du jour au lendemain. Dans ce roman le suspense est inversé puisque si on connaît le meurtrier dès les premières pages, on ignore quand il va être inquiété et de quelle façon. Toute l'action est construite autour de cette problématique infernale.

Avec des descriptions simples mais justes, un style précis, direct et sans fioritures, l'écriture très scénaristique, quasi-cinématographique, de Pierre Lemaitre permet d'imaginer les scènes, de les voir de manière réaliste et on ne peut s'empêcher de penser « et si cela m'était arrivé ou à un de mes enfants » …
Cet ouvrage est un vrai coup de coeur pour son intensité dramatique, sa maîtrise de l'histoire et son style remarquable. C'est le crime d'un innocent, et Antoine est avant tout son propre juge.
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Un court roman, noir, addictif.

Ce court roman se passe en trois périodes : 1999 au moment de la grosse tempête (Antoine a 12 ans), 2011 (Antoine a 24 ans) et 2015 (Antoine a 28 ans).

L'histoire débute à Beauval (village fictif au coeur d'une région couverte de forêts) en décembre 1999, Antoine en est le principal personnage.

Antoine fut fort affecté par la mort d'Ulysse, le chien de ses voisins Desmedt, renversé par une voiture et achevé d'un coup de fusil par M. Desmedt lui-même.

Il se rend dans la forêt et un peu pour se venger, il s'arme d'une branche et en donne un coup à Remi Desmet alors âgé de 4 ans, ce coup porté à la tempe s'avère mortel et Antoine, le premier étonné par son geste, se débarrasse du corps en le glissant dans un trou.

A partir de ce moment la vie d'Antoine bascule, l'angoisse prend possession de lui, il voit l'avenir en noir. Chaque bruit, chaque mouvement inconnu le perturbent profondément.

Les battues organisées pour retrouver le petit Remi, perturbées par la tempête, ne donnent rien.

Que va devenir Antoine ? soulagé ? pas sûr car l'affaire risque de ressurgir à tout moment !
Sera-t-il démasqué ? ça je me garderai bien de vous le dire.

Mais d'autres questions vont être traitées au cours de ce roman : la famille monoparentale (les parents d'Antoine sont divorcés et son père s'occupe très peu de lui), l'avortement, l'amour, la vie d'un village.

Ce livre est très psychologique car les problèmes soulevés dérangent. Et puis il s'agit aussi d'une vie gâchée et ce pour diverses raisons.

Ce livre est très bien écrit et sans vouloir faire de jeux de mots je dirais écrit de « main de maître ».

Comme le dit la quatrième de couverture on retrouve son art unique d'émouvoir et de torturer son lecteur.

Un excellent roman.
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Antoine a tué. Il a tué le petit Rémi, six ans. Un enfant adorable que tout le monde aime. Il l'a tué à cause du chien qui est mort et ça, ça l'a mis en colère. Il l'aimait tant ce chien qui n'était pourtant pas le sien. Mais il était son compagnon, son confident quand il se retrouvait seul et que les autres allaient jouer à la playstation. C'est qu'Antoine est un peu différent des autres enfants, c'est un solitaire et son papa, il le connait à peine, il est parti vivre en Allemagne il y a bien longtemps.
Antoine sait qu'il a fait une bêtise. Plus qu'une bêtise, un crime. Alors il panique, il ne sait plus quoi faire et finit par jeter dans un trou le corps du petit Rémi.
Il a peur. Il se tait. Impossible de dire la vérité. Sa mère ne le supporterait pas. Tout le fait sursauter...

Pierre Lemaitre nous conte ici l'histoire impossible d'Antoine. Nous suivons ce personnage sur plusieurs années. L'auteur nous décrit les doutes, la vie, la peur d'être traqué de son anti-héros. L'angoisse et la culpabilité qui le rongent. Les malaises qui suintent de son corps. Tous les jours sans répit. Sa vie grignotée par les images qui reviennent sans cesse.
La peinture psychologique du personnage central est remarquable, extrêmement fouillée, glaçante. L'attitude des villageois et les évènements sont également traduits de façon magistrale. Tout sonne vrai. le lecteur est immanquablement plaqué au livre et suit le parcours d'Antoine, la boule au ventre. le malaise règne à chaque page et l'issue vous envoie une claque retentissante !

Un coup de coeur pour ce roman ! Une leçon d'écriture ! Un auteur qui confirme son prix Goncourt !

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Ma lecture terminée depuis quinze jours, je me suis laissée du temps pour digérer cette histoire qui m'a beaucoup touchée.
Temps qui je l'espérais m'aiderait à rédiger une critique sans trop en dire pour ne pas gâcher une once de plaisir du lecteur.
J'avais découvert l'écriture de Pierre Lemaître avec l'inoubliable et non moins redoutable "Alex", roman que j'ai apprécié pour le talent de l'auteur de me mener par le bout du nez et son héroïne à contre-courant.
Dans un genre complètement différent, voilà que je suis à nouveau touchée en plein coeur.
Parce qu'un personnage n'est jamais tout blanc ou tout noir.
Parce qu'en nous plaçant selon un certain point de vue, Pierre Lemaître parvient à nous souffler de l'empathie et de la pitié pour un personnage qui a commis le pire.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de se demander ce que nous on aurait fait à la place des personnages.
J'ai lu ce roman complètement captivée et en même temps abasourdie. L'histoire est en effet déchirante. J'avoue avoir pleuré sur ma liseuse mais ne pas avoir réussi à l'éteindre.

La fin aussi est percutante révélant la beauté d'âme de certains personnages. Les pièces du puzzle s'agencent subitement.

Les histoires de Pierre Lemaître ne sont vraiment pas de tout repos pour le lecteur. Je me retrouve bien secouée, malmenée et tout de même triste et en même temps terriblement vivante.

Curieuse de lire un autre titre. Que va-t-il bien pouvoir nous concocter? A quelle sauce va -t-il nous manger?
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